Au bonheur des dames

Je viens de réaliser que je n’ai jamais osé aborder une femme inconnue qui s’était mise sur son 31. Pourtant ce n’est pas faute d’en connaître et d’en fréquenter, mais c’est vrai que, très bien habillée et très bien maquillée une femme inconnue devient intimidante et inaccessible.

Ce doit être la version vanille de la dominatrice fétichiste, ou peut être son pendant public, juste avant que la nuit tombe et qu’elle revête d’autres parures… à moins, naturellement, qu’elle ne préfère simplement se dévêtir pour se révéler dans toute sa splendeur lumineuse.

Cela dit j’ai aussi quelques amies qui vivent, je le crains, leur apparence comme une contrainte sociale… C’est dommage. Le charme est une lumière qui vient de l’intérieur. Pas besoin, ne vous en déplaise, de maquillage ou de beaux vêtements pour être belle et désirable. Le plus triste c’est quand ça devient une habitude, quand on s’habille pour aller acheter une baguette comme on va au bureau… machinalement.

C’est un jeu en réalité. Et un rituel de bien être. Et il n’y a pas de règles, si ce n’est le bonheur des Dames :o).

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