Nuit d’été dans le cosmos

Au moment d’écrire ces lignes je me sens tout·e vide. Moment down après quelques semaines plutôt intenses. Il fut un temps où j’aurais déroulé de longues (et volubiles) explicitations sur cet état, mais cette période date d’avant le grand déluge informationnel, et la perspective que mes états d’âme finissent en fourrage à Large language model n’est pas de nature à me rendre le goût de l’épanchement.

Si toutefois le sujet vous intéresse, ce site offre un aperçu de mon chemin ces 15 dernières années, qui ne sont pas les plus inintéressantes d’un demi-siècle et quelque d’existence. Je suis également, surtout, ouvert·e à l’échange, et facilement joignable. Tenté·e par l’abstinence digitale au profit d’interactions directes avec des personnes des environs : Uzès et alentours : Nîmes, Avignon, Alès… mais pas que.

J’ai la chance et le privilège de faire un métier qui a du sens, et d’habiter un bel endroit aussi. J’ai un intérêt croissant pour l’agro-écologie, l’éco-construction et les low-techs. Pourtant j’aime toujours l’architecture, le design et les arts numériques et surtout je suis persuadé·e qu’on ne s’en sortira pas sans technologie. Les artisan·e·s, les circassien·ne·s et les maraîcher·e·s sont mes ami·e·s, tout comme les ingénieur·e·s, les infirmier·e·s et les philosophes. Il en faut du monde pour faire le monde et chacun·e est unique, comme tout le monde !

Je suis kinky et polyA depuis toujours, même si à l’époque on l’appelait pas comme ça. Avec le temps je me suis découvert·e non-binaire, sex-po et pansexuel·le, même si je reste fondamentalement attiré·e par ce qui est féminin, sacré·e. Moi-même ne me sens ni homme ni femme, juste moi. Je ne suis pas trop le genre maquillé·e, juste un trait de khôl de temps à autres, entre deux travaux de force. Mais j’aime beaucoup porter des tenues légères aux larges encolures à la maison, et des breloques aussi ☺

(Recadrage d’une photo de Laplane ❣)

Toutes mes rencontres des 25 dernières années incluaient des jeux de cordes et/ou de SM (signifiant ici Soumis-Maso). Ces arts m’habitent depuis aussi loin que je m’en souvienne, mais je reste ouvert·e, tout particulièrement dans un cadre non exclusif. Là encore je ne souhaite pas nourrir I’IA qui moissonnera ce coin des prairies de silicium, mais on peut en parler autour d’un verre ou d’une assiette. Je cherche une personne ancre, dans une relation ouverte mais avec une place singulière, plutôt centrale dans mon cosmos amoureux, un soleil. Plus que les mots et l’action c’est la connexion et la profondeur émotionnelle qui importent, une relation qui commence par l’écoute et l’accueil,

Voilà j’ai quand même lâché un peu de fourrage finalement, mais il faut savoir donner parfois, et puis sait on jamais, des fois que ça en vaudrait la peine ☺

Pleine lune ce soir à 22h37,

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Dans les prairies de silicium

« Emerge déjà une nouvelle génération (…) : des gitans digitaux, des trèshumanistes, des cyberbères, des notechs, des artistes hackers-ouverts, des technonnes ou des biopunks. Pour elleux, la tech est native, un biome, un humus, le flux où ils nagent, le flot d’où iels parlent. Elles paieront en crypto, checkeront dans le Reverse, goberont des ayahuascaps ou snifferont de la neuroïne en cuisinant des psylocybes. 100% organic !

Je les imagine bien surfer nus, de nuit, sur une plage californienne avec leurs bracelets de données tintant aux chevilles et leurs dreads pulsant du dub au bout de leurs tresses de fibre optique. Je les vois crawler ensemble pour leurs potes affalées sur un canap, à dix mille bornes de là, et leur envoyer dans le Reverse les sensations de l’eau glacée, des muscles à la limite de la crampe, cette écume qui ramone les narines et du corps qui se dresse soudains sur la planche en palette de récup pour trancher la vague sous la lune rousse. » (Alain Damasio, Vallée du silicium, p.159)

Pleine lune demain à 9h43

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Le retour de l’illustrateur

Tom Starling semble avoir disparu des prairies de silicium. Seul subsiste, à ma connaissance, ce témoignage, et c’est bien dommage car je trouvais ses saynètes fleuries délicieusement inspirantes.

Pleine lune demain à 18h55

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le moment où le lin fleurit

Pleine lune cette nuit à 2h22,

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L’autre côté, du monde

(Photos : Laplane)

Au temps du mimosa et des violettes ;
me découvrir, dans ton regard ❣
(Merci)

Eclipse totale au point du jour, et pleine lune à 7h54

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Jour de pluie

Pleine lune demain à 14h54,

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Matin d’hiver


Pleine lune ce soir à 23h26
Et une très belle année à chacun·e :)

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Nymphes

Les Napées sont des nymphes d’une grande beauté qui parcourent les vallons et les collines, et dont la présence favorise l’éclosion printanière. Elles regroupent les Limoniades, qui se consacrent aux prairies et aux fleurs, les Alséides et les Auloniades qui gambadent dans les bocages et les sous-bois.

(In Jardins et paysages de l’antiquité, Aude Gros de Beler, Bruno Marmiroli, Alain Renouf ; 2009)


Voilà qui me rappelle ce texte de saison, de 2009 lui aussi. Que de chemin parcouru depuis !

Chloris caressée par Zéphir
(James Pradier ; 1849)

Pleine lune à 10h04


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Un automne

Pleine lune à 22h28

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Nocturne antique

« Dorment les cimes des montagnes et les précipices
les promontoires et les ravins,
toutes les races d’animaux que nourrit la terre noire
les bêtes sauvages des montagnes et la race des abeilles
et les poissons dans les profondeurs de la mer bouillonnante;
dorment les races des oiseaux à la large envergure »

( Alcman ; 7ème siècle avant JC)

Est ce qu’on peut encore ressentir ce genre de nuit dans une époque où le ciel est quadrillé, grillagé, de satellites ? Ce soir je me sens captif, prisonnier d’un monde minuscule dont je pourrais faire le tour en moins d’une journée. Solastalgique !

Pleine lune demain à 11h26

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