Category Archives: Au fil des jours

Le moment où les violettes sont en fleur

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Pleine lune à 13h30

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Plaidoyer…

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… pour une année connectée ; au sol, au vent, au ciel, à la lune et aux étoiles. Plaidoyer pour une année de liens qui tissent et relient, des liens qui donnent, des liens qui libèrent, des liens qui poussent et s’entremêlent ; comme l’arbre ; doucement ; dans la lumière.

A tous·te·s je souhaite une très belle année, tout particulièrement à chacun·e, et aux délicieuses personnes qui me font don de leur personne, le temps d’une danse, le temps d’un temps ou d’une saison. Merci pour ça, et merci pour le reste aussi ! 2024, l’année des liens.

Onirik Witch au workshop Vik & Gala du Share


Pleine lune à 18h54,

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Anatomie d’une fin

11 novembre

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20 novembre

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14 décembre

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22 décembre ; solstice

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Et… pleine lune, à 1h32 :)

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Les grands travaux, suite

Pleine lune à 10h15

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Changement d’heure

Fin octobre début novembre a toujours été un moment particulier pour moi, en bien ou en mal. Cette période marque un anniversaire douloureux, vieux de 35 ans aujourd’hui, plusieurs fois évoqué en ces lieux, et une page tournée aussi. Puis, il y a 15 ans, pile pendant la nuit du passage à l’heure d’hiver, j’ai eu un clash avec une jeune femme dont j’espérais qu’elle deviendrait ma Maîtresse. A l’époque c’était comme si mon monde s’effondrait. Mais ce n’était qu’un trompe l’oeil, un monde intérieur qui n’existait que dans mon esprit et me coupait de toute réalité. L’illusion bienfaisante que je représentais quelque chose pour cette jeune femme parisienne avec qui je correspondais depuis plusieurs mois déjà.

La nuit où c’est arrivé elle avait simplement tardé à m’écrire car elle était sortie avec des amis. Et moi, à des centaines de km de là j’étais fou d’angoisse devant cette situation. C’était forcément parce que j’avais fait quelque chose qui l’avait incommodée, il ne pouvait en aller autrement ! Je lui ai donc écrit un long mail d’excuses que je lui ai adressé juste au moment où je recevais son message du jour. A l’époque ça avait tué la relation, mais il est vrai qu’elle avait déjà du plomb dans l’aile, si tant est qu’elle ait jamais eu un avenir. Il est vrai aussi que j’étais bien attaqué à l’époque, tellement exalté que je n’en dormais plus.

Autant ça semblait immense il y a quinze ans, autant ça me semble insignifiant à travers mes lunettes d’aujourd’hui. Ca n’avait rien d’insignifiant pourtant. Ce clash a joué dans le processus qui m’a fait changer de métier, de vie, de ville. J’avais rangé cette histoire dans un coin de mon esprit jusqu’à ce qu’elle me revienne ce matin. Parce que c’est bientôt la date anniversaire de ces événements, et aussi parce que cette année on dirait bien que c’est de nouveau un anniversaire compliqué a gérer.

Je pensais avoir conjuré le sort il y a quelques années, lorsque j’ai rencontré ma petite américaine une nuit de changement d’heure, mais je n’en suis plus du tout certain.

Cette année j’ai une vraie Maîtresse. Elle vit non loin d’ici et on se voit régulièrement. Ce matin Elle m’a proposé quelque chose qui m’a mis en colère et que j’ai refusé. Ce quelque chose nous appartient et n’a pas lieu d’être rapporté ici, simplement je réalise que ma réaction était malvenue. Je ne regrette pas d’avoir refusé sa proposition, mais j’aurais aimé – et pu – le faire différemment, sans colère. J’aurais pu me contenter de dire mes besoins simplement, droit dans mes bottes. Je réalise que je suis installé dans un système de croyances qui me dévalorise à mes propres yeux. Je ne sais pas si on peut parler d’une projection, mais le résultat est le même.

Il m’arrive également des contrariétés depuis hier : le zoom de mon appareil photo qui tombe en panne après dix ans de bons et loyaux services ; un problème de camion qui m’empêche d’aller chercher du bois la semaine prochaine, des problèmes de calendrier, des contrariétés professionnelles… La panne de zoom est une réalité tangible (et pénible !) mais les autres relèvent davantage d’un problème de perception. : ce sont des choses que je choisis de voir en négatif à un moment donné.

Je suis dans un de ces moment où je vois tout en sombre. Ce type de période m’a déjà porté préjudice par le passé. Selon mon expérience c’est bien de ralentir et de se poser, exactement ce que je m’apprête à faire ce week-end, en compagnie de ma Maîtresse. J’espère simplement que je saurai bien me comporter, et adopter les bonnes attitudes tout en étant capable d’exprimer mes besoins.

Pleine lune à 22h23
(puis changement d’heure :)

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Les grands travaux

Depuis le temps que j’attendais de pouvoir ranger mes livres à nouveau :D

Pleine lune cette nuit à 3h36

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Ellipses et arabesques

C’est amusant comme cette illustration, vue chez une complice de cordes et empruntée avec son aimable autorisation, fait joliment écho à cette autre qui accompagnait ce billet, publié il y a un moment déjà. Le récit d’une nuit d’été en fort belle compagnie, assurément l’une des plus marquantes de ma vie.

Ce soir nous serons quatre à la maison, dont ma Maîtresse, et j’ai la curieuse intuition que ce moment sera tout aussi mémorable, encore que d’une manière sensiblement différente je pense ;)

Merci Anaïs :)

Pleine lune cette nuit à 5h43

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A la source,

Aujourd’hui ça fait pile 15 ans que le blog de Heidi à fait son apparition dans les prairies de silicium, suite a un processus qui avait commencé quelques années plus tôt quelque part du côté de Pontarlier, dans les Monts Jura. C’était un jour de pluie et de brouillard. On faisait une promenade avec quelques amis. Il y avait cette citerne en train de rouiller dans le fossé au bord du chemin, à moitié recouverte par la végétation.

Il se dégageait une curieuse poésie de cette scène. Une dialectique entre cet objet industriel à l’abandon et la campagne alentour. Quelque chose s’est déposé en moi ce jour là, qui a longuement infusé et agit comme une constante, une boussole, un axe qui structure mon chemin : le rapport entre le naturel et l’artificiel.

Le blog de Heidi est issu de cette rencontre. Ou plus exactement il en est l’une des fleurs. Il est également une chronique et une vitrine, partiale et partielle du chemin parcouru. Je l’avais créé pour éblouir une jeune femme avec qui j’avais à peine échangé quelques lignes sur un forum en ligne. J’avais tellement envie d’attirer son attention ! J’étais dans une telle détresse affective dans ces années là !

J’étais très bien entouré pourtant. J’avais plein d’amis et une vie sociale riche et intense. Mais aussi une montagne de désirs et aucune vie amoureuse. L’immense frustration qui en découlait me dévorait de l’intérieur. J’ai mis du temps à comprendre qu’il fallait que je commence par m’aimer moi pour rencontrer autrui

Le blog de Heidi a accompagné, et initié parfois, cette évolution, et là je pense très fort aux belles personnes rencontrées en chemin, les muses, les témoins, les complices, les artistes ; Cette délicieuse Mademoiselle, Home, Régale, Dita*, Ilia, La Fugitive, Naïs, La strasbourgeoise, RMS Titanica, Ivy, Morwenn et tant d’autres encore !

A toutes ces personnes, à toutes celles que j’ai oublié de citer, aux vieux amis qui connaissent ce blog depuis ses débuts et à ceux qui l’ont découvert en cours de route, A toi qui lis ces pages occasionnellement ou régulièrement je dédie ce billet. Merci <3

* Dita, si tu lis ces lignes, est ce que je peux sacrifier ta petite robe noire s’il te plaît ? ;)

Pleine lune à 19h35

« Fleurs de prunier au clair de lune »
Peintre inconnu, photo par Yann Girault

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Au temps des violettes (et des mimosas)

Pleine lune à 13h41,

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Travaux d’hiver

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ça bosse dur en ce moment ! ;-)

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Pleine lune à 19h29

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