La montagne

« Cette montagne était comme la terre, féminine dans son essence. Elle ne pose pas de question, elle ne demande rien, elle donne… simplement parce que c’est dans sa nature d’être ainsi ».

Je la revois tandis qu’elle me racontait son après midi passé à méditer devant une montagne. Je revois la paix profonde sur son visage. Je revois la lumière qui semblait l’éclairer de l’intérieur.

J’ai senti qu’il y a avait une vérité profonde dans ses paroles. J’ai senti aussi qu’il me faudrait beaucoup de temps pour en saisir toutes les implications.

C’est étrange comme cette anecdote s’est gravée dans mon esprit. Elle date d’il y a quelques années déjà, et je continue à y repenser de temps à autre. Ca m’est encore revenu hier soir en rentrant du bureau…

Tant de choses à apprendre…


(Desktopography)

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7 Responses to La montagne

  1. doigt de miel says:

    Donner est donné à tous à la base.
    La générosité naturelle de la nature, et la colère toute aussi naturelle des éléments qui se déchaînent avec fureur lors d’une tempête sont là pour nous rappeler à chaque instant de se méfier de l’eau qui dort ! féminin comme masculin…
    Posté par Claire, 22 août 2008 à 15:10

    Oooh…
    …comme si les hommes pouvaient être imprévisibles… pour une Dame je veux dire …

    Tu sais ce que tu dis de l’ambivalence de la nature est précisément une de ces grandes implications que j’ai mis du temps à comprendre…
    Donner n’est pas forcément bon en soi… On donne aussi de la colère.

    J’ai réalisé tout récemment que donner n’est pas forcément généreux non plus… Il m’est arrivé de donner beaucoup d’amour en croyant être généreux, mais en réalité ce n’était qu’oppressant pour une jolie Demoiselle (bah oui, tant qu’à faire qui n’en attendait pas tant… C’est étrange qu’il m’ait fallu aussi longtemps pour le réaliser… J’espère simplement qu’il n’est pas trop tard… .
    Posté par doigt de miel, 23 août 2008 à 07:43

    Pour faire simple, personnellement je fais comme je le sens, ni plus ni moins, je ne me pose pas la question de savoir si je donne trop ou pas assez, je fais, j’agis comme je le sens au plus profond, c’est tout. Et d’ailleurs, au risque de paraître d’un égoïsme profond, le fait d’apprendre par la suite que mon comportement peut avoir dérangé d’une manière ou d’une autre ne me fait pas plus d’effet puisque j’étais en accord avec moi-même au moment des faits justement. Et c’est là le plus important à mes yeux, être en accord avec soi-même. Le reste me semble secondaire.
    Je sais ça à l’air un peu simpliste dit comme ça, mais c’est ce qui permet de n’avoir aucun regret.

    Et de toute façon c’est toujours le même refrain, la discussion reste le seul moyen pour s’assurer que les deux partenaires sont sur la même longueur d’onde, que ce soit pour donner suffisamment ou pas.
    Posté par Claire, 23 août 2008 à 10:26

    Hihi
    Pour ma part je me considère toujours comme un étudiant attardé… C’est peut être pour ça que ma façon d’être consiste à rechercher en permanence l’ajustement… Rajoute à ça une bonne dose tourments intérieurs (eeh, suis pas soumis pour rien … et tu obtiens un être en devenir permanent… Mais l’essence demeure… Un vieux substrat hérité de mes jeunes années…
    Et communicant oui bien sûr, comment s’ajuster autrement …
    Posté par doigt de miel, 23 août 2008 à 16:59

    Etudiant attardé, v’là tit pas aut’chose ! lol
    Le mot étudiant me plaît bien, on apprend toute notre vie sinon qu’est-ce qu’on s’ennuierait.
    Et apprendre à s’écouter, à être en accord avec soi-même, c’est un boulot à plein temps ! parce que parfois on joue à la tête de mule. Tsss…
    Posté par Claire, 24 août 2008 à 17:22

    J’ai prévu quelques jours de break la semaine prochaine… J’aurais peut être un peu de temps pour me découvrir à ce moment là… Sait on jamais…

    Pfft, tête de mule… Moi ? Comme si c’était mon genre tiens …
    Posté par doigt de miel, 25 août 2008 à 04:47