Monthly Archives: mai 2008

Les chats

J’aime bien les chats
Il y en a qui préfèrent les chiens, moi c’est les chats que je préfère.
Je les aime pour leur souplesse, leur grâce, et leur poil soyeux
Et je les aime surtout pour leur caractère indépendant
Les chiens faut tout le temps s’en occuper, mais un chat ça vit sa vie
Ils vient quand il a faim, ou quand il recherche de la chaleur ou des câlins
Alors on s’arrête un instant et on le prend sur ses genoux
Et il se met à ronronner
Et c’est très chouette

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Les trapézistes

J’adore les numéros de trapéziste. C’est peut être la plus belle métaphore qui soit d’une certaine façon d’envisager l’érotisme : s’abandonner en toute confiance entre les mains (et ici les pieds) de sa partenaire et se laisser emmener dans les airs…

J’aime beaucoup cette mise en scène. J’aime les expressions de leurs visages… J’aime la transparence des jupons assortie aux dentelles des gants… et j’adore les couleurs qu’elles arborent… noir, rouge, blanc… Une belle trilogie…

Les accessoires apportent une touche supplémentaire, une certaine coloration, comme des épices… La fleur et le collier de perles soulignent leur lien de connivence, puisque chacune porte un accessoire aux couleurs de sa complice. Ca me fait penser à la symbolique du Ying et du Yang et je trouve ça assez… euh… symbolique. J’aime beaucoup le collier de perles noué en cravate. Ca lui donne un côté assez décalé, une légère dissonnance très agréable a regarder.

J’aime aussi beaucoup le décor à l’arrière plan, les couleurs, les drapés, les chatoyances. Le petit miroir encadré, l’éclairage… Tout concourt à créer une ambiance onirique et théâtrale pour une activité aérienne, pleine de grâce et de légèreté…

Une petite devinette pour finir : ces artistes sont des soeurs jumelles assez connues dans le monde du cirque. Elles ont aussi participé à un film (que j’adore) et à une série télé…
Ne me demandez pas ce qu’on gagne, je n’en sais rien… mais si vous avez une idée il se pourrait que je m’en inspire ;o).

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Et au milieu coule une rivière

Koen Demuynck… un portefolio épinalesque et futuriste… troublant…

Local river… Un certain côté Heidi Silicium… une piste à suivre.

Le Kama Sutra au temps des pharaons… Une prophylaxie très avant gardiste pour son époque

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Ce qui me meut

J’aime bien donner ce que j’ai de meilleur à une Dame
Pendant quelques heures, quelques jours, quelques temps
Faire mieux et plus, et faire plutôt mieux que plus
Me montrer agréable plutôt que vouloir plaire à tout prix,
Rester modeste. Je me suis tant trompé… et j’ai tant à apprendre
Je ne connais rien de plus beau que ce désir de donner du plaisir
C’est de là que coule le nectar dont se délectent les nymphes
Peut être :-)

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Les moussues et les feuillues

Des myriades de friches industrielles au bout d’un fil descendu du ciel… (merci)
http://flickr.com/search/?q=friches%20industrielles&w=all

Deux exemples, pour deux stades d’avancement…

On dirait presque une mise en scène…

Mais où peut bien mener cette voie ?


Et comment publier ces photos sans léser leurs auteurs ?

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Dubaï et coquillettes

La « pixel tower » de Dubaï… De curieux métissages entre mer et désert

Un pochoir pour le rasage intime… Pratique et ludique ! A essayer et peut être à approuver

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So strong, so quiete, so beautiful

J’adore cette image trouvée sur internet

C’est un privilège merveilleux et rarissime que d’être convié a une telle intimité
Cette vision fait naître un grand sentiment d’adoration et de vénération
On se consume de désir, on espère qu’elle nous demandera de venir l’aider.
Mais pour rien au monde on n’oserait le lui proposer, et troubler cet instant

On l’attend en silence, les lèvres entrouvertes
La gorge serrée, le coeur empli d’une étrange émotion
En se disant qu’elle est merveilleusement belle.
En se demandant à quoi elle songe lorsqu’elle se regarde ainsi…

Et c’est délicieux

Je crois que c’est un moment de grand calme pour la Dame, elle se prépare… rien n’existe, sauf elle. Evidemment il y en a un qui commence a chauffer dans son coin… et de petites raideurs ne sont pas a exclure.
Et il n’est pas exclu non plus qu’elle s’en délecte en son for intérieur ;o)

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Creative Commons License Heidi Silicium

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Gentil dauphin triste

Ca fait des années que tu prends la poussière
Je pouvais pas t’emmener là où je suis allé
Trop peur que tu traverses le parquet
Je vois bien la tête du voisin du dessous ;o)

Quand je serais grand tu auras ta pièce d’eau
Aux fenêtres ouvertes sur un jardin délicieux
Et là, du haut de ton socle de lave émaillée
Tu retrouveras peut être ton premier métier

Fontaine.
Parce que tu le vaux bien
Ou chevalet
Si tu le veux bien

Et si une belle ingénue te moque encore
(Shht, dis pas son nom, elle se reconnaîtra ;o)
Dis lui que tu étais déjà une légende au temps
Des amours équestres de Phyllis et d’Aristote

Parle lui de la beauté de cette reine
Qui ordonna qu’on te représente
Sur chaque mur de son palais
Après que vous vous soyez baignés ensemble

Homère veille.

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Creative Commons License Heidi Silicium

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Les puces

J’ai fait les puces récemment. Magnifique soleil. Plein de monde dans les rues ordinairement réservées aux voitures et quelques amis d’enfance chers. C’est drôle de voir ce que deviennent les amis d’enfance. La plupart deviennent des étrangers car nos vies ont pris des chemins trop divergents. Mais certains demeurent. Ce n’étaient pas forcément les plus proches à l’époque, et on ne se voit pas très souvent, mais le lien est là, indéfectible.

J’avais décidé de ne rien acheter cette année, car je ne fais qu’un seul marché aux puces par an et c’est celui de mon village natal. Mais des objets n’ont pas cessé de venir – inexplicablement – se jeter dans mes mains pendant toute la journée. Et à la fin je me suis retrouvé avec :

  • Une balance (mais qu’est ce que je vais bien pouvoir faire avec ça ?)
  • Un DVD hautement improbable, qu’un ami m’a chaudement recommandé en me disant qu’il n’avait pas tenu plus de 10 minutes. Ca s’appelle  » steel frontier « , avec Joe Lara et Brion James s’il vous plaît (mais euuuh au fait… qui sont Joe Lara et Brion James ?)… 50 centimes quand même, j’espère qu’il est bon sinon ça va saigner.
  • Un livre d’Alexandre Jardin, l’île des gauchers. Il était posé sur une table et celui ci m’a tout de suite parlé… Il pose une bonne question je trouve… et j’aime bien les îles… et je suis gaucher… Et je n’ai jamais lu cet auteur…
  • Un extenseur (ça ça doit vouloir dire qu’il est temps que je me remette à la muscu…)
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Vendredi dernier…

… J’avais entrepris une tournée des bars avec un ami de passage. Au cinquième nous nous sommes retrouvés – passablement imbibés – dans un de mes lieux préférés à Strasbourg, un bar underground totalement inclassable fréquenté par toutes sortes de gens, plutôt des alternatifs en règle générale, mais tout le monde y est bienvenu. J’aime bien l’idée de mixité, de  » cross-over  » entre des gens de tous horizons, c’est malheureusement de plus en plus rare, à Strasbourg du moins. Deux filles se sont approchées de notre table, et l’une d’elle est venue, sans un mot, se frotter contre moi. Elle a pressé ses seins contre moi, d’abord l’un, puis l’autre… je pouvais sentir la texture de son soutien gorge sous son t-shirt (bon, ça ne vaudra jamais un toucher naturel ;o)… puis elle est retournée danser au sous sol avec sa copine.

C’est drôle comme cette histoire me trotte dans la tête. Je me demande ce qu’elle avait en tête. Bah, peut être que je l’aurais su si j’avais songé à lui sourire et à la vouvoyer du regard… Mais… Sur le coup j’ai été simplement pris au dépourvu par son geste, et je me suis senti… stupide, au sens étymologique de ce mot :  » frappé de stupeur  » ;o). Mais quand j’y repense… quelque part j’ai l’impression qu’elle m’a apposé un tampon… son tampon… et j’aime bien cette idée :-). Je ne sais pas comment elle s’appelle, ni où elle est. Je ne la reconnaîtrais certainement jamais si je la croisais dans la rue, mais j’espère qu’elle va bien, et qu’elle a passé un bon week-end.

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