Category Archives: Ombres et lumières

La leçon de cordes

Ca me parle beaucoup quand Kinoko Hajime dit qu’il faut s’intéresser davantage à sa partenaire qu’à soi quand on pratique les cordes…

Je vis un tournant de mon parcours d’encordeur en ce moment… je commence à comprendre un peu la technique, même si elle reste encore largement à parfaire… mais je crains que ça se fasse au détriment de mes partenaires ces temps-ci, en tout cas c’est ce que je retire de ma dernière séance de cordes, dimanche dernier…

Les deux premières suspensions se sont bien passées puis, lorsque je l’ai ramenée au sol et poursuivi en semi suspension j’ai vu qu’elle était en difficulté dans mes cordes. La souffrance se lisait sur son visage, s’entendait dans ses râles… Elle ne m’a pas demandé d’arrêter pourtant, et quand je me suis enquis de son état elle m’a fait signe qu’elle allait bien… J’ai continué à jouer mais quand je la regardais je n’avais pas du tout l’impression qu’elle allait bien, au point que j’ai fini par la détacher…

L’aftercare a été court ensuite… je sentais qu’elle avait besoin de s’isoler, de mettre de la distance.
Ca m’a laissé un drôle de goût… Il y a souvent un moment de tendresse partagée après les cordes, qui est très important pour moi… C’est une façon de remettre les compteurs à zéro je crois…

Ca me perturbe quand il n’y en a pas après les cordes… Pour moi c’est comme si j’avais raté quelque chose… mais elle va bien et me dit qu’elle a apprécié ce moment… alors peut être que c’est pas si grave que ça en fait ?… Il y a des gens qui ne sont pas très portés sur les câlins… ou peut être simplement qu’elle n’en avait pas envie à ce moment là… Quelle qu’en soit la raison elle lui appartient et c’est bien ainsi.

Je réalise aussi, surtout, que c’était à moi de la mener là où je l’entendais… En la voyant en difficulté j’aurais très bien pu la mettre dans une position plus confortable, et faire en sorte que la fin de la session lui soit plus agréable et apaisant… Mais à ma grande perplexité je dois bien avouer que ça ne m’a même pas traversé l’esprit…

Ca pose la question de l’intention je crois, de ce qu’on veut transmettre à sa partenaire à travers les cordes, et justement je n’avais pas d’intention précise à ce moment là, juste le pur plaisir et l’ivresse d’attacher une très belle jeune femme, quasiment une inconnue avec qui j’avais très peu échangé avant…

J’étais un peu trop dans le plaisir de manier les cordes et pas assez avec le sien je crois…

Je ferai mieux la prochaine fois…

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Pleine lune cette nuit à 1h06

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Les jolies choses…

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… et comment faire pour qu’elles le restent ?

Pleine lune cette nuit à 00h58…

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A l’école des cordes

Emotionnelles, sadiques, ludiques, scéniques, thérapeutiques, intenses, sensuelles, empathiques…

Il y a mille et une façons de décrire ou pratiquer les cordes, et ces quelques mots ne sont que de pauvres reflets de ce que je ressens en mon for intérieur… Il y a une mystique des cordes, un mystère que j’espère bien éclaircir par une pratique assidue et volontaire… Mais quelle que soit la manière de s’y adonner, et quel que soit l’avenir qu’elles voudront bien m’accorder je réalise d’ores et déjà qu’elles sont de merveilleuses médiatrices…

Il y a une révélation des cordes… Celle de l’autre tout comme celle de soi…
C’est humain tout simplement… Si profondément humain…

Pleine lune à 19h19…

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Savoir dire non

Il y a quelques années j’ai participé à un atelier sur le « savoir dire non » lors du festival Xplore Paris (excellent rendez vous consacré aux sexualités créatives et à la communication sensuelle, devenu entre-temps Erosphère, auquel j’espère bien assister derechef). Le principe de l’atelier était simple : une cinquantaine de personnes rassemblées dans une salle. Un participant sur deux se fait bander les yeux avec pour consigne de dire non à chaque fois que quelqu’un le touche… Au bout d’un moment on inverse les rôles et ceux qui avaient les yeux bandés devenaient eux même passants caressants.

Dans un premier temps il fallait dire simplement non, sans y mettre d’intonation particulière… Ca a duré 10 minutes environ, puis dans un second temps il fallait dire non avec davantage d’énergie… Et là j’ai senti monter une curieuse agressivité en moi, comme si quelque chose se libérait en moi… Dans un troisième temps on pouvait laisser éclater sa colère… Tout devenait permis, y compris attraper la personne qui vous avait touché… Et là je me rappelle avoir assisté, et participé aussi ;-), à des scènes étonnantes…

Le plus surprenant était qu’en laissant filer mes émotions, tandis que j’avais les yeux bandés, je réalisais qu’il y avait des contacts qui ne me donnaient pas du tout envie de dire non… bien au contraire même… Je continuais à dire non car c’était la consigne, et je suis un garçon très consciencieux, si, si ;-), mais tout en moi me portait à dire oui…

Paradoxalement c’est là que j’ai réalisé toute la valeur du oui… C’est idiot mais je n’avais jamais mesuré à quel point un oui peut être profond et sincère avant d’apprendre à dire non…
Ca a été pour moi une des expériences les plus marquantes de ces dernières années, et les plus formatrices également…

A l’époque j’en avais écrit ces quelques lignes

(..) Pour ce qui est d’Xplore j’en retiens avant tout l’apprentissage du non… Quelque chose que j’ai toujours eu du mal à faire car je n’aime guère être celui qui refuse… Cette attitude part d’une bonne intention, mais il se murmure que l’enfer en est parfois pavé, et je m’autoriserai dorénavant à poser des limites avec, je l’espère, élégance et délicatesse…

Ca m’a aussi permis de mieux accepter de ne pas plaire parfois… Au cours des ateliers Il m’est arrivé de croiser des gens qui ne souhaitaient manifestement pas entrer en contact avec moi… En temps normal ça m’aurait blessé, mais là il suffisait d’aller vers quelqu’un d’autre et ça finissait toujours par déboucher sur un échange… Une grande leçon pour moi…

En corollaire j’en déduis que j’ai moi aussi le droit de refuser un contact qui ne me conviendrait pas… Parce que dès lors que je ne plais pas à tout le monde pourquoi est-ce que tout le monde devrait me plaire ?… (…)

J’a été confronté à ce cas de figure récemment… Une rencontre de cordes où je n’ai rien ressenti de particulier… La demoiselle était charmante pourtant, une personne affable et agréable, plaisante. Pourtant l’alchimie n’était pas au rendez vous. Je ne saurais dire à quoi ça tenait… et en fait ça n’a pas tellement d’importance tant il est vrai que seul le ressenti fait loi en ce domaine…

La demoiselle avait beaucoup aimé et ça m’a fait de la peine de lui dire que quelque chose n’avait pas fonctionné de mon côté et qu’on ne pouvait pas continuer à se voir… Mais je sais que j’ai fait ce qu’il fallait… Subie ou infligée c’est la règle de ce type de rencontre et si l’on n’est pas disposé à l’accepter mieux vaut se trouver une autre occupation…

Et surtout à quoi bon nouer une relation qui ne serait pas le fruit d’une envie partagée ?…
Sans préjuger de l’envie de l’autre pour ma part j’espère simplement que, lors de ma prochaine rencontre, tout en moi me portera à dire oui, encore !…

Parce que rien ne vaut la durée pour nouer des liens :-)

 

Pleine lune demain à 13h05…

 

;-)

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Au temps des cerises…

 

Pleine lune à 18h21 :-)

 

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La larme

C’est mon dernier cours. L’aboutissement d’un cycle visant à acquérir tous les fondamentaux de la suspension… D’abord quelques exercices, puis une semi-suspension sur le côté, suivie d’une simulation d’évanouissement pour apprendre comment réagir dans ces cas. A présent c’est le moment de mettre en pratique tout ce qui a été appris au cours des dernières semaines. Il reste 45 minutes avant la fin.

Je commence par un harnais simple autour du torse. Les entrainements sur le dossier d’une chaise entre deux cours m’ont permis de peaufiner la technique. Le geste est fluide, sans hésitation. Je peux me concentrer sur les sensations partagées avec ma modèle. C’est la seconde fois que je l’attache. Une belle grande fille au corps de brindille. Elle a les yeux fermés, visiblement ravie des sensations que lui procure la corde. Il en reste un peu, que j’enroule autour de sa taille, sans serrer. Puis je lui fais un second harnais sur les hanches et la fais mettre à genoux. Je la pousse doucement vers l’arrière. Elle bascule sur le dos, prête à être hissée.

Je tente une fixation à trois points sur ses hanches et tout à coup ça n’a plus rien de simple. Mais comment ça se noue ce machin ? Je fais quelques tentatives. Regarde les brins avec circonspection. François me rejoint. Le moment se prolonge un peu. La jolie modèle demande si elle peut déplier les jambes. Son long corps se déroule entièrement sur la natte. On y arrive enfin.

Première traction. Son bassin décolle. Je rallonge la corde et tire derechef. Elle soupire. Une autre traction et ses pieds décollent du sol, elle bascule en arrière. Un dernier effort. Sa tête se renverse. Une expression extatique a fleuri sur son visage.

Elle se met subitement à secouer la tête pendant que je bloque la corde
Ca va ?
Ouiiiii… Sourire…
Elle gémit, se tord, gigote. Pendant un moment je me demande si c’est de douleur ou de plaisir. Je m’approche. Une larme perle de son œil. Et toujours cet air extatique !
Je pose sa tête au creux de mon bras, lisse ses cheveux sur son front, ses tempes, puis me relève pour fixer une seconde tractante sur le shinju.

Puis soudain une grimace. Le raccord de corde a glissé sur sa clavicule pendant la manoeuvre.
Moment de flottement, juste le temps de déplacer la corde de quelques millimètres. Je me sens désemparé. J’avais pourtant bien fait attention a l’emplacement du noeud ! Et surtout j’ai eu peur un instant de lui avoir brisé la clavicule. Elle a l’air si fragile. Soudain je doute. Son corps est tendu, arqué, sa tête renversée. Elle me redit que tout va bien. François lui soutient la tête. Je l’interroge du regard et il me fait signe de continuer.

Je lui attache un poignet, passe la corde autour de sa cheville et la ramène vers l’arrière. Je suis curieux de ce que ça va réveiller en elle mais François me rappelle qu’elle débute et qu’elle aussi vit sa première suspension… alors je ramène son bras contre son corps et fais simplement quelques tours de cordes sans serrer. J’ai envie d’aller plus loin, explorer ces terres neuves, découvrir ses réactions, mais plus serait trop. Il est temps de la redescendre.

François me suggère de la ramener d’abord sur ses genoux. Je fais glisser la corde très doucement, un bras passé autour de son épaule pour accompagner sa descente… Elle s’affale, sonnée. Je glisse un coussin sous sa tête… Elle semble être au septième ciel. Je défais les cordes qui ceignent ses hanches, puis je la prends contre moi et lui retire très doucement le shinju d’une main. Le contact du chanvre la fait frissonner…

Je ne résiste pas au plaisir de faire glisser la dernière corde avec complaisance sur son corps. Elle vibre, frémit. J’adore les réactions qu’elle me renvoie ! Je m’enhardis. Elle pousse un petit cri. Je devine que la corde lui a brûlé la peau… Je dégage le peu de longueur qui reste, puis l’allonge à nouveau et reste à ses côtés tandis qu’elle récupère. Elle a les yeux clos, une expression indicible sur le visage. Au bout d’un moment elle les rouvre et me sourit…

On débriefe. C’était une position très physique, sollicitant fortement le dos, le cou. Elle ne s’y attendait pas mais elle a adoré ça. C’est d’autant plus remarquable que pour elle aussi c’était une première. Les noeuds étaient bons, mais j’aurais dû éloigner davantage le raccord de sa clavicule. J’aurais dû lui soutenir davantage la tête aussi, et gagné à lui parler pour la rassurer, lui expliquer ce que je faisais. Je note.

Je me repasse toute la séquence…
L’encordage et la descente étaient plutôt réussis. Quelques petites erreurs, mais rien qui ne se corrige.
Je me sentais beaucoup moins assuré pendant la suspension proprement dite. Je revois mon hésitation devant ses réactions. Je réalise que je n’avais pas besoin d’aller plus loin une fois qu’elle était en l’air et qu’il me suffisait de rester avec elle. Suspendre l’instant après avoir suspendu le modèle… Tout ça me rend très humble et je réalise qu’il me reste beaucoup à apprendre.

Puis je revois l’expression de son visage… Cette larme posée au coin de son œil, ses frissons, le poids de son corps pendant que je la détachais…
Je repense à la lettre qu’elle m’a envoyé quelques jours plus tard…
Et je comprends soudain beaucoup mieux pourquoi j’aime tant ces drôles de bouts de ficelle…

 

Remerciements tout particuliers à François Xees, Aby Gaelle
et à la personne qui m’a prêté ce joli mannequin, et tant d’autres choses :-)

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Ici l’Ombre…

– Je suis ton frère, ton double inversé. Je suis celui que tu n’as pas pu, ou pas osé, être
– Tu fais partie de moi. Merci de m’avoir rappelé que j’étais, aussi, un môme sadique ;-)

(oui mais gentil, comme qui dirait ;-)

Pleine lune à 23h23

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La confiance…

Elle : qu’est ce que ça t’a fait de savoir que je pouvais visiter ton ordinateur comme je le voulais pendant que tu me l’avais prêté ?

Moi : j’aimais bien l’idée que tu puisses le faire, et j’aimais bien l’idée que tu n’en fasses rien

Elle : c’est comme quand on se retrouve attachée en fait. On sait que l’autre peut faire tout ce qu’il veut et en même temps on sait qu’on est entre de bonnes mains.

Ce dialogue date déjà un peu mais j’ai l’impression d’avoir touché du doigt quelque chose de l’essence de la soumission ce jour là. Bien sûr il est notoire qu’il ne peut y avoir échange de pouvoir érotique sans confiance dans l’autre… Mais c’est une chose de le savoir et c’en est une autre que de le ressentir dans sa chair.

Avec le temps j’ai appris (parfois à mes dépens ;-) qu’il vaut mieux s’accorder le temps de la découverte avant de s’abandonner pleinement à l’autre. L’enjeu est trop important dans ce domaine singulier… La confiance ne se décrète pas, elle s’installe progressivement au fil des moments partagés, et je dois dire que cette demoiselle a magistralement su gagner la mienne…

Notre histoire (que je raconterai peut être un jour, mais shhht ;-) a pris d’autres chemins depuis, mais la confiance, elle, demeure ainsi que l’estime, la tendresse et l’affection…

Je sais également qu’il y aura d’autres belles rencontres, d’autres jolies magiciennes des sens à découvrir, et je leur dédie très volontiers ce billet tout autant qu’à cette exquise demoiselle :-)

 Pleine lune à 13h33 :-)

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Dans ma boîte mail…

« ce que je ne comprend pas et excuse d’avance ma question très naïve.
quand on est soumis, on a le droit de se poser de telles questions? je pensais qu’on devait se laisser guider et que c’était elle qui imprimait le rythme de vos échanges et jusqu’où vous iriez »

C’est ce jour là que j’ai compris que j’étais champion du monde des noeuds dans la tête…
C’est juste bête de ne pas pouvoir le mettre en pratique… mais le monde est si mal fichu aussi…

Pleine lune demain à 6h25

(avec une pensée affectueuse à ma délicieuse correspondante ;-)

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Rencontre du troisième type

J’ai fait une jolie rencontre il y a quelques temps, avec une dame à la fois très douce et pleine de joie de vivre… Une belle histoire entièrement dédiée au plaisir et à la légèreté… Elle a un tempérament d’exploratrice et on passe nos rencontres à sauter d’un rôle à l’autre, tantôt amants, tantôt switchs… C’est à la fois incroyablement jouissif lors de nos ébats matinaux, ou lorsque je me régale de son nectar délicat au creux de ses cuisses encordées et très déstabilisant parfois, comme lors de notre dernière rencontre, lorsqu’elle m’a fait basculer en quelques instants du statut de maître encordeur à celui de jouet sexuel…

Ca fait quelques années que je passe d’un côté à l’autre (du manche) de la cravache, mais c’était la première fois que j’échangeais les rôles ainsi au cours d’une rencontre, et bizarrement j’ai eu du mal a apprécier pleinement cette expérience…C’était pourtant très plaisant de me retrouver devant elle avec les yeux bandés et de me laisser guider au bout d’une laisse sur le lieu où elle m’a euh… étrillé ;-), mais en même temps il y avait quelque chose qui m’empêchait de m’abandonner complètement à la danse de son martinet sur mes fesses…

J’ai mis un peu de temps à comprendre qu’il m’avait manqué un moment de préparation pour endosser ce rôle de bottom, et à oser lui en parler aussi… Ce n’est pas évident d’avouer que quelque chose n’a pas fonctionné dans ces moments là et j’appréhendais un peu sa réaction… Il faut croire que j’ai bien fait car elle m’a dit qu’elle aussi avait trouvé le basculement trop rapide… Pour reprendre ses mots : « Ce n’est pas qu’un rôle, on a beau en avoir très envie, et même si c’est un jeu, c’est soi-même qu’on y met, pas une marionnette« , et je ne saurai mieux dire ;-)…

Il y a toujours un risque de faux pas quand on part à l’exploration de terres inconnues et c’est pour ça que c’est important d’y aller progressivement, et de se donner le temps de l’exploration pour ne garder que le meilleur. Ce qui est bien c’est qu’au fond de soi on sait toujours si une situation nous convient ou pas. Il suffit de s’écouter pour savoir où on en est. Il m’est arrivé de me découvrir des limites que je n’aurai jamais soupçonnées au cours de jeux passés. Dans le cas présent c’est juste un simple réglage, et c’est un vrai bonheur d’avoir une complice avec qui on peut se dire les choses. On en a tiré les conséquences et c’est clair que la prochaine fois on s’y prendra différemment…

J’ignore ce qu’elle me réserve pour la suite, mais pour ma part je sais déjà que j’accorderai un soin tout particulier à l’après-shibari. Généralement j’attache (si j’ose dire ;-) beaucoup d’importance à ce moment là. C’est important d’être présent pour accompagner le retour sur terre de celle que l’on vient d’attacher, et pour lui témoigner sa reconnaissance pour ce magnifique présent aussi…  J’ai un peu shunté cette étape à notre dernière rencontre, tout excité que j’étais à l’idée de découvrir son côté dominant… Mais je compte bien me rattraper la prochaine fois ;-)…

C’est étonnant pour moi d’échanger les rôles comme on le fait… Après avoir été uniquement soumis pendant des années ça n’avait rien de naturel pour moi, mais je crois que j’en avais bien besoin… Ca me fait une belle école de légèreté en plus de beaucoup de plaisir…
Un sacré bordel en fait…
Un joyeux bordel… ;-)

Pleine lune à… ouhlala… 15h46 :-)

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