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Un trou de mémoire ?
Category Archives: Au fil des jours
L’amende
Ce matin j’ai réglé une amende de 68 roros pour un crime gravissime :
avoir roulé à 76 km/h sur une sortie d’autoroute limitée à 70… Je les trouve un peu laxistes sur la sanction (bah oui, à leur place j’aurais
prévu direct 1 mois de camp de rééducation… et bien sûr à mes frais), mais malgré ça je n’ai pas pu m’empêcher d’admirer l’efficacité
du système de paiement mis en place…
Au début je pensais naïvement acheter un timbre amende
à 68€ au tabac du coin… Mais au bout du 3ème essai j’ai dû me rendre à la triste évidence :
il n’y a pas de timbres à 68€ dans les bureaux de tabac, en tout cas pas vers chez moi… Après tout ce n’est
jamais que le montant standard pour une amende pour excès de vitesse…
Heureusement l’administration fiscale toujours pleine de sollicitude a mis en place un numéro spécial pour me simplifier la vie en réglant par téléphone… C’est gentil, mais tant qu’à raquer moi je préférerais encore pouvoir me plaindre chez ma buraliste quand j’achète le timbre… Au moins elle est humaine… Parce que sur leur bête numéro là il n’y avait qu’un pauvre serveur vocal avec une voix préenregistrée qui me demandait d’appuyer sur telle touche, de saisir tel numéro, tel code, de vérifier tel point… avant de me répéter très gentiment (et avec une lenteur exaspérante grrr) tous les chiffres que j’avais saisi pour être bien certain que je n’avais pas fait d’erreur…
Il y a quelque chose de désespérant à parler à un automate. La voix a l’air humaine, mais on se retrouve entrainé dans une procédure
ultra-rigide, définie par quelqu’un dont on ignore tout, et on n’a nul moyen d’y
échapper… Je ne sais plus qui a dit que toute civilisation mécaniste tend à
réduire ses membres à l’état de machines… Mais c’est exactement l’impression
que j’ai eue face à cet automate : me retrouver face à une machine qui essayait
de faire de moi une autre machine
exécutant une routine prédéfinie par un programmateur. Et c’est une impression que j’ai de plus en plus souvent depuis quelques années.
Eh ben non. Je ne suis pas une machine. Je ne le serais
jamais.
J’ai fait ce que je fais à chaque fois que je tombe sur
un serveur téléphonique vocal : j’ai raccroché… pour le principe… et généralement
je boycotte la boîte qui veut m’imposer cette déshumanisation dans la foulée… Je n’ai plus mis les pieds à la fnac par exemple depuis qu’ils ont mis en place un serveur vocal… Je me doute bien qu’ils s’en remettront, mais ils ont perdu un bon client… Et si beaucoup de gens font comme moi ils seront bien obligés de faire marche arrière un jour… Ne dit on pas que les petits ruisseaux font les grands fleuves ?
Bon d’accord c’est pas simple de boycotter le fisc…
Mais je
finirais bien par trouver… Je trouve toujours ;-).
Et l’amende me direz vous ?
Payée en ligne. Pouêt.
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La montagne
« Cette montagne était comme la terre, féminine dans son essence. Elle ne pose pas de question, elle ne demande rien, elle donne… simplement parce que c’est dans sa nature d’être ainsi ».
Je la revois tandis qu’elle me racontait son après midi passé à méditer devant une montagne. Je revois la paix profonde sur son visage. Je revois la lumière qui semblait l’éclairer de l’intérieur.
J’ai senti qu’il y a avait une vérité profonde dans ses paroles. J’ai senti aussi qu’il me faudrait beaucoup de temps pour en saisir toutes les implications.
C’est étrange comme cette anecdote s’est gravée dans mon esprit. Elle date d’il y a quelques années déjà, et je continue à y repenser de temps à autre. Ca m’est encore revenu hier soir en rentrant du bureau…
Tant de choses à apprendre…
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Série d’été / Premiers émois
(Billet initialement daté du 22 mai 2008)
Elle se remet doucement de sa récente jouissance
S’étire comme une chatte dans les rayons du soleil
Qui ruissellent par l’embrasure de la fenêtre ouverte
Prend son air de Joconde lubrique. Une petite fessée ?
Je m’étonne. Elle s’y est toujours refusée. Maintenant ?
Elle hoche la tête, son sourire est déjà plus explicite
Et cette lueur dans l’oeil… Que je connais bien… A force
Que voulez vous ? j’ai toujours été d’un naturel conciliant
Elle me demande un disque… Death in Vegas
Je choisis… Massive attack vs Mad Professor
Que voulez vous ? Il m’arrive aussi d’être contrariant
Et j’aime bien la taquiner, la petite ingénue… Parfois
Elle boude un peu
Je la charrie
Fausse soumise va
Ca la fait rire
Je m’installe et lui fais signe d’approcher en tapotant mes cuisses
Elle comprend le message, vient s’allonger en travers de mes jambes
Et enfouit sa tête entre ses bras, croise ses chevilles
Je me cale contre le mur. Ses fesses sont juste à la bonne hauteur
Je lui caresse les jambes. Que ressent elle en ce moment ?
Quelques papouilles dans son dos pour réveiller le désir
Au creux de ses reins. Je tente de me glisser entre ses cuisses
Elle reste obstinément close. Son plaisir est encore trop récent.
C’est bête, car moi je ne m’en lasse jamais. Dure dure est ma vie de libertin
Il n’y a pas que ma vie qui soit dure d’ailleurs… Mais c’est une autre histoire
J’explore le fond de sa vallée profonde. Ca la crispe. Elle est parfois si pudique
J’échauffe ma main, la pulpe de mes doigts sur ses lobes tendres et charnus.
Au début je me cale sur la musique, puis c’est l’instinct, qui m’inspire
Piano, allegro. A plat, en biais, avec la paume, du bout des doigts…
Et des caresses en interlude. Beaucoup de caresses, des tas de caresses
Avant de recommencer. Une main, deux mains. Je m’enhardis. J’alterne, je combine
Son premier gémissement. Je m’offre une pause pour lui donner le temps de s’habituer
J’apaise sa chair. Pas d’incursions déplacées. Ce serait dommage qu’elle se braque.
Elle est prête, je crois, pour la suite. Mes doigts trépignent déjà sur sa peau
Sévices ou caresses ? Bien malin qui saurait le dire… Parfois… Ma main se lève.
Elle émet un soupir sonore… ses cordes vocales soudain animées d’une vie propre
Des ondes concentriques fleurissent sur sa peau au rythme de mes impulsions.
J’ai l’impression de jouer du djembé. Je la pousse, un peu, vers ses retranchements…
Puis calme le jeu, je tapote, je taquine, j’agace. J’espère qu’elle apprécie ce répit
Elle se tait, parfaitement immobile… Marrant, ce n’est pas son genre d’être stoïque.
Sa peau de princesse commence a présenter d’intenses variations chromatiques
Des petites boursouflures naissent sous mes doigts. J’élargis mon rayon d’action
Piano sur le haut des cuisses… si fragiles… Allegro ma non troppo sur les hanches.
Elle gémit, jappe, ahane au rythme que je lui impose. Je l’empêche de toucher terre
Je veux la maintenir à feu moyen, la faire glisser sur un flot de sensations pures
A mi chemin des berges du plaisir et de la douleur, vers les rapides de la jouissance
Je me plais a imaginer les secrètes luisances d’une fleur momentanément inaccessible
Mais peut être que je m’avance un peu. C’est sa première fois.
Je ne veux rien lui demander, ça risquerait de rompre le charme.
Alors je lui annonce la fin prochaine de la séance. Encore cinq tapes.
Et lui demande de choisir… piano ou allegro… Mais elle ne veut pas choisir
Puisque c’est comme ça j’opte pour le feu d’artifice, le final Wagnérien
1, 2, 3, 4… Prête pour la der des der ? Elle hoche la tête, se contracte
J’hésite entre une pichenette et quelque chose de vraiment mordant
Je suis parfois retors… et puis il faut en garder pour la prochaine fois…
Elle ne dit rien. Pas un mot. Je lui demande si elle veut bien que je me lève.
J’ai repéré un tube de crème dans sa salle de bains. A la fleur d’oranger.
J’en mets trop. Un peu anxieux d’avoir quelque chose à me faire pardonner
Je la masse de la tête aux pieds. Elle a les fesses brûlantes, ou ce sont mes mains
Je m’assieds devant les barreaux du lit, juste en face de son visage
Je nous allume deux cigarettes. Elle n’est pas certaine d’avoir aimé.
Elle fume en silence. Veut se lever. Vacille. Me dit qu’elle a le tournis
Qu’elle se sent vannée, vidée de toute son énergie, rit de son état. .
Elle revient s’allonger sous mes yeux. Je me dis qu’elle va s’assoupir
Elle m’observe derrière ses paupières mi closes, et commence a parler.
Elle est détendue, souriante, volubile. Je ne l’ai jamais vue aussi joyeuse.
Elle éclate de rire en m’avouant qu’elle aurait été très frustrée…
… Si j’avais conclu sa première fessée par une simple pichenette…
Il faut que je parte. Je lui dis qu’on m’attend, loin de chez elle.
Elle m’ouvre sa porte, me présente sa fleur gorgée de rosée
Et me demande si je ne peux vraiment pas rester encore un peu.
Que voulez vous ? J’ai toujours été d’un naturel conciliant…
___________________ Heidi Silicium
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Miam…
« Heuuu pour les restaurants, mieux vaut ignorer la composition des menus….a moins d’avoir un
estomac a toute épreuve et pas d’apriori ».
J’avais promis de faire un billet sur mes expériences culinaires en Chine en réponse à ce commentaire
de JessicaLouV… et la réponse est…
… Hihi, oui.
Euuuh… un peu court peut être… Après tout je ne voudrais pas que vous restiez sur votre faim ;-)…
On dit des chinois qu’ils mangent tout ce qui marche à 4 pattes et tout ce qui a des plumes… Je n’ai pas vu d’étals de marché avec des serpents ou des chiens ou des rats, mais il est vrai que je n’ai vu qu’une partie infime du pays…
Ils ont des traditions culinaires très variées là bas, et chaque région a les siennes… Un peu comme en France où il n’y a pas grand chose de commun entre un confit de canard, une bouillabaisse et une choucroute…. Pour vous donner un exemple je n’ai pas vu une seule fois de nems ou des rouleaux de printemps là où je suis allé…
En revanche les cartes des restaurants – du moins celles qui étaient traduites en Anglais – étaient truffées de toutes sortes de plats vraiment bizarres, du poumon de boeuf, des yeux de poisson… et surtout des tas de plats que je n’arrivais pas a traduire et que du coup j’ai préféré ne pas trop tester. L’expression « dans le doute abstiens toi » prenait tout son sens là-bas ;-)
Parfois aussi les cartes étaient mal traduites… Et un jour l’amie avec qui je voyageais a commandé du boeuf et s’est vu ramener du poisson. Je vous laisse imaginer sa surprise… Bon ça aurait pu être pire ;-)…
Il y a eu d’autres surprises comme ce petit restaurant où on m’a servi de l’émincé de poulet mélangé avec des petits morceaux d’os broyés… Ou le premier jour à Pékin, où nous nous sommes vus servir des beignets de potiron sucrés… Joliment présentés d’ailleurs :-)
Une autre expérience bizarre a été de faire 24 heures en train avec deux jeunes femmes qui grignotaient des pattes de poulet… Ca faisait des petits bruits très rigolos d’ailleurs ;-)… Elles avaient l’air d’adorer et il n’est pas exclu que je me serais laissé tenter si elles m’en avaient proposé… C’est amusant car elles m’ont proposé d’autres friandises, plus classiques… peut être qu’elles se disaient qu’un occidental n’aimerait pas ces choses là.
Ce n’était pas simple dans les restaus. J’avais parfois du mal à me faire servir ce que je souhaitais… Je demandais des nouilles sautées en accompagnement (un de mes péchés mignons) et, miracle, je les recevais en bouillon qui aurait pu faire office de repas à lui tout seul, et avec des ingrédients pas toujours bien identifiés dedans… Mais c’était toujours comestible et je n’en suis pas mort, pas plus que je n’ai contracté de maladie là bas. En revanche c’est vrai que j’avais perdu 7 kilos en rentrant…
Un jour on a voulu goûter un vrai canard laqué à la Pékinoise dans un restau traditionnel recommandé par le routard… Hihi, c’était ignoble… La peau était totalement insipide a l’exception d’un arrière goût d’huile rance quand elle fondait sur la langue… On l’a pas mangé du coup, et le personnel du restau (pas un qui parlait anglais d’ailleurs… ) nous avait bien fait sentir que nous n’étions que des barbares ignorants. Le plus agaçant c’était que ça avait l’air
d’être vraiment un excellent restaurant, et qu’on bavait un peu d’envie en voyant les plats sur les autres tables, qui avaient l’air tous plus délicieux les uns que les autres…
J’avais aussi l’impression de traîner une sorte de « malédiction du thé » derrière moi… Souvent quand j’en commandais on me servait… un soda au thé… Rhaaaaah
Un jour bien décidé à faire face je sors mon guide de conversation et montre les idéogrammes pour « thé vert » à la serveuse. Elle me fait un grand sourire en pointant la bouteille du doigt pour dire ya, ya,
tu peux boire, c’est bien du thé vert… Gros soupir…
Je ressors mon guide de conversation et lui montre les idéogrammes pour « chaud »… Elle réfléchit, son visage s’éclaire, elle reprend la bouteille et me ramène… une autre bouteille de soda, mais tiède cette fois ci… Aaaargh…
J’ai secoué la tête d’un air désolé et dit « choueille », qui signifie, comme chacun le sait « eau »… Pfff, et en plus elle m’a ramené de l’eau tiède, alors qu’il devait bien faire dans les 75 degrés sous abri… Je n’ai pas eu le courage de ressortir le guide de conversation ;-).
Autre grand moment de bonheur : un instant au frais et au calme dans une maison de thé.. Je commande un thé noir… très cher sur la carte (l’équivalent de 6 Euros, contre 2-3 Euros pour un repas normal)… La serveuse m’a ramené un grand verre à long drink avec un sachet de lipton yellow qui flottait dans l’eau bouillante…
Grand moment de solitude là aussi ;-).
Comme j’en parle ça a l’air un tantinet décevant, mais en fait c’était super sympa… J’ai toujours beaucoup de joie à découvrir un pays à travers ses traditions culinaires… pas celles des restaus à touristes mais, dans la mesure du possible, celles de la vie de tous les jours…
J’ai fait trois jours en bateau sur le Yang Tsé… On y mangeait de la nourriture chinoise parfaitement adaptée à un estomac occidental, et c’était beaucoup moins drôle que les petits plats à manger dans la rue, genre dim sum, beignets,
crêpes (Hmm les crêpes pékinoises, et les crêpes huis de Xi’an)… Beaucoup moins drôle aussi que cette petite gargotte à Pékin qui servait des brochettes et des tas de petits ingrédients à faire bouillir en plein air dans une casserole à fondue.
Il y avait aussi beaucoup de vendeurs de rue qui proposaient des tranches de pastèque ou de melon piquées sur une tige en bois… Je n’en ai pas pris car on m’avait dit de me méfier de tout ce qui était cru… Maisqu’est ce que ça donnait envie ;-)… Rétrospectivement je me dis que j’aurais dû le faire… Après tout les expats que j’ai rencontré le faisaient bien…
Mon meilleur souvenir culinaire c’est un bol de nouilles sautées à Chongqing… peut être car c’est là que j’ai dit mon premier mot en Chinois sans que mon interlocuteur me regarde avec de grands yeux interloqués… J’ai dit « pàlà » ce qui signifie « pas trop épicé »… (p‘tit clin d’oeil au passage à Claire par rapport à son billet d’hier sur les aphrodisiaques)… Pour une fois j’avais mis les bons accents sur les « a », et le monsieur m’a simplement souri en faisant sauter les nouilles… Grand moment de bonheur :-).
Bonne chère + aphrodisiaque = finir ce billet sur une note coquine… Savez vous que 95% des sex toys vendus en occident sont made in China ? Il y a avait un salon international de l’érotisme à Shangaï lorsque j’y suis passé… J’y ai fait des affaires hallucinantes… un magnifique corset pour 20€ par exemple… et je ne vous parle pas du reste ;-)… J’aurais eu l’air très fin si j’avais été fouillé à la douane en rentrant ;-)…
Oui, je sais… suis incorrigible… quoique ;-).
Il y avait une jolie expo sur le salon, avec des pièces prêtées par le musée de l’érotisme de Tongli… Je vous en offre quelques unes pour finir ce billet… Après tout il s’appelle Miam… Bon appétit donc ;-)…
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Beaux comme la vie…
Il y a des tas de petits fims de qualité qui n’atteignent jamais leur audience et passent relativement ou totalement inaperçus à leur sortie… Dur de briller quand l’économie du cinéma repose sur la rareté relative des salles et des copies, et que le fonctionnement des médias focalise le buzz sur quelques oeuvres, fussent elles de qualité… parfois ;-).
Voici quelques unes de ces merveilles méconnues… dans la série « réparer les grandes injustices de l’histoire du 7ème art »
Méditerranéo – Gabriele Salvatores – 1991
L’histoire d’un groupe de soldats Italien oubliés sur une ile des Cyclades pendant toute la durée de la seconde guerre mondiale… « Car il est des époques où la fuite est le seul moyen de rester en vie » dit une citation d’Henri Laborit au début du film… Il a dû sortir en salle pendant une semaine en France et n’a jamais été édité en DVD. C’est bien dommage car ce petit bijou là vaut tous les antidépresseurs du monde et devrait à mon sens être remboursé par la sécurité sociale… Reste à le voir en Italien sous titré en Anglais… Ou peut être à l’importer du Québec… Pour ma part j’avais une VHS… Jusqu’au jour où je l’ai prêtée… Bah…
Petit résumé du film… en musique et en images
La belle verte – Coline Serreau – 1996
Quand une civilisation extraterrestre très avancée – bah oui, ils vivent en pleine nature et pratiquent la communication par télépathie ;-)… délègue un des sien sur terre pour voir ce qui s’y passe…
Le film le plus personnel de Coline Serreau et la plus belle utopie écologique que j’aie vue au ciné… Et si c’était une histoire du futur ? Ca pourrait être intéressant je trouve ;-)…
Extrait …
The goddess of 67 – Clara Law – 2000
Quand un Japonais part acheter une DS rose (DS – goddess… jeu de mots ;-) en Australie il rencontre forcément une aveugle… Quoi de plus normal ;-)… Et quoi de plus normal aussi qu’ils partent à la recherche de l’enfance de la belle à travers le bush australien… Un magnifique road movie, beau et profond, comme il sied au genre… C’est étrange…en voyant ce film je m’étais dit qu’il n’y avait qu’une femme qui pouvait le réaliser… et je n’ai jamais compris pourquoi…
Extrait …
Shortbus – John Cameron Mitchell – 2006
Une galerie de personnages attachants qui se retrouvent tous au Shortbus, « un lieu pour les handicapés du sexe, et pour les surdoués du sexe »… Manifeste pour un érotisme joyeux et décomplexé dans le new york post 11 septembre…
Bizarrement il a été flingué à sa sortie, et je n’ai jamais trop compris pourquoi
Pour une fois qu’on a un petit film indé jouissif et sensible sur l’érotisme… C’est peut être justement ce qu’on lui reproche d’ailleurs… donner le mauvais exemple… Rhooooo
Le trailer… avec un charme tout particulier en Espagnol je trouve ;-).
Psycho beach party – Robert Lee King – 2000
Un joyeux délire « w’akenw’al » bâti sur une intrigue quasiment jamais vue au cinéma :
mais qui est le mystérieux assassin qui bute les djeunz sur la plage ?
Et pourquoi ? Et qui sera la prochaine victime ?… Heureusement la police veille ;-)
Ann Bowman is alive et elle est pas contente du tout… rock’n’roll forever !
Mine de rien c’est en train de devenir un film culte… parfait pour une soirée ciné en été, et de préférence en open air… sur une plage bien sûr ;-)
La bande annonce …
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Série d’été / Revisiter les contes de fées
J’ai écrit pendant quelques mois avec zéro visiteurs, ou presque, sur le blog…
Constatant qu’il y a maintenant un peu de trafic une Demoiselle chère à mon coeur, muse et lectrice de la première heure, m’a proposé de reposter certains des billets des mois précédents dorénavant enfouis dans les archives car, je cite ses mots, « ce serait dommage que d’autres n’en profitent pas »
Après tout c’est l’été… Alors pourquoi pas ;-)…
Aujourd’hui : Revisiter les contes de fées (daté du 25 juin 2008)
.
Voici une série de saynètes qui illustrent les différents courants du rock métal à travers de subtiles variations du triptyque princesse – chevalier – dragon, si cher à Vladimir Propp… Ce texte a été publié environ 2 643 823 105 fois depuis que Gutenberg inventa l’imprimerie, et a tellement voyagé sur les réseaux qu’il s’est probablement vu remettre un pass gold valable sur toutes les backbones de la planète… Bon d’accord j’exagère un peu – si peu ;-)…
HEAVY METAL
Le chevalier arrive sur une Harley Davidson, tue le dragon, boit quelques bières et baise la princesse.
SPEED METAL
Chevalier-tue-dragon-sauve-princesse-la-baise.
HARD ROCK
Le chevalier arrive en short avec une casquette. La princesse se casse dégoutée.
BLACK METAL
Le chevalier arrive, tue le dragon et boit son sang, baise la princesse et boit son sang, puis la sacrifie à Satan.
SYMPHONIC BLACK METAL
La même chose mais en finesse.
HAIR METAL
Le chevalier arrive avec une coiffure 80’s, envoie un bisou à la princesse et se fait croquer par le dragon.
FOLK METAL
Le chevalier arrive avec des amis flutistes et violonistes, le dragon s’endort, il sauve la princesse et l’épouse.
METAL-INDUS
Le chevalier arrive en porte-jarretelle, fait des gestes obscènes au dragon, et se fait jeter hors du château par la sécurité.
DEATH METAL
Le chevalier arrive, tue le dragon, baise la princesse et la tue.
BRUTAL DEATH
Le chevalier arrive, tue le dragon, tue la princesse et la baise.
GOTHIC METAL
Le chevalier arrive et tue le dragon. La princesse tombe amoureuse de lui, il l’épouse en grandes pompes, le roi lui donne son royaume, il est le héros du peuple, il se suicide sans qu’on sache pourquoi.
DOOM METAL
Le chevalier arrive et se suicide. Le dragon mange son corps et la princesse.
GOTHIC METAL A CHANTEUSE
Elle charme le dragon par son chant, arrive devant la princesse, lui pique sa robe, lui pique sa place et attend que le batteur de son groupe vienne la délivrer.
ALTERNATIVE METAL
Le chevalier arrive, refuse de faire partie du système, dit » fuck you » à la princesse et repart.
VIKING METAL
Le chevalier arrive en bateau, tue le dragon avec une hache à deux mains, le cuit, le mange, viole la princesse et brûle le château.
PROGRESSIVE METAL
Le chevalier arrive avec une guitare et joue un solo de 26 minutes, le dragon se tue lui-même par ennui, le chevalier arrive près du lit de la princesse, joue un autre solo, la princesse s’enfuit et va chercher le chevalier heavy metal.
ATMOSPHERIC METAL
Les écailles du dragon refètent la lumière de la Lune, la princesse est à son balcon et jette un regard mélancolique au loin, l’air souffle doucement dans les arbres de la forêt. Pas de chevalier.
GLAM METAL
Le chevalier arrive en retard après s’être looké pendant 3 heures, entre pendant que le dragon se tord de rire à sa vue, vole le maquillage de la princesse et peint les murs du château en rose.
GRIND METAL
Le chevalier arrive, crie quelque chose de parfaitement incompréhensible pendant 2 minutes et repart.
GORE METAL
Le chevalier arrive, tue le dragon en répandant ses entrailles devant le château, baise la princesse et la tue, rebaise le corps mort, tranche son estomac pour en bouffer les tripes, rebaise la carcasse une troisième fois, brûle le cadavre et le rebaise une dernière fois.
NEO METAL
Le chevalier arrive, il flippe quand il voit le dragon alors il reste devant les douves, en faisant des gestes obscènes à la princesse. Puis il repart dans la forêt se masturber.
TRUE BLACK METAL
(à l’ancienne): Le chevalier arrive bourré, vomit dans les douves. Sacrifie la princesse et commence à draguer lourdement le dragon.
TRUE BLACK METAL (nouvelle vague) :
Le chevalier arrive et commence à expliquer au dragon qu’il n’a rien compris et qu’il est pas « evil ». Il bute la princesse parce qu’elle l’a interrompu. Le dragon, exaspéré, le bouffe malgré ses bracelets à piques. Et pis, faut pas faire mal aux dames, non, faut pas. (on peut être dragon et gentleman, bordel de merde.)
——————————————
C’est bête, je ne me reconnais dans aucune de ces variantes… déjà je suis moyennement adepte de métal rock, mais surtout ça me fait de la peine qu’on s’en prenne à un pauvre dragon qui ne fait après tout que son travail… en plus si ça se trouve c’est une espèce en voie de disparition, et puis c’est un peu trop macho à mon goût tout ça. Mais il y a quelques idées intéressantes je trouve… alors je me dis que ce n’est peut être qu’un simple problème de distribution des rôles et j’ai un peu retraficoté le scénario a partir des éléments qui précèdent pour voir ce que ça pouvait donner
Le dragon arrive bourré pendant que la princesse viole le chevalier (oui mais en finesse) après qu’il l’ait lookée entourée d’amis flutistes et violonistes.
Il crie quelque chose de parfaitement incompréhensible en faisant des gestes obscènes et repart dans la forêt draguer lourdement la chanteuse gothic metal, laquelle se tord de rire à sa vue et lui dit « fuck you » avant d’aller charmer la princesse par son chant.
Elles violent à nouveau le chevalier, le jettent dans les douves en porte jarretelles, et baisent sur le balcon. L’air souffle doucement dans les arbres.
Le dragon explique au chevalier qu’il n’a rien compris et qu’il est pas « evil ». Le chevalier refuse de faire partie du système et peint les murs du château de sa princesse en rose pour se consoler. (en rose ?!)
La chanteuse s’endort sur le balcon. La princesse retourne dans la forêt, viole le dragon, envoie un bisou au chevalier, et s’en va trouver le batteur sur la Harley de la chanteuse. Les éclats de ses cheveux reflètent la lumière de la Lune.
Le chevalier se masturbe en jetant un regard mélancolique au loin. Le dragon se casse dégoûté.
Je ne sais pas trop comment on pourrait baptiser cette version… du Heidi métal peut être… Après tout pourquoi les princesses n’auraient elles pas le droit de s’amuser un peu aussi au lieu de jouer bêtement les crucruches ?
Et vous ? Vous l’aimez comment le métal ?
___________________
Heidi Silicium
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Comme une envie de pleurer
Il fut un temps où les jeux olympiques marquaient un temps de trêve sacrée.
Tout n’était pas parfait, loin de là même, mais il y avait des croyances et des valeurs qui transcendaient les frontières et mettaient tout le monde d’accord… Aujourd’hui le monde n’a jamais été aussi petit, et voilà ce qu’on nous sert le lendemain de l’ouverture des JO… que je n’ai pas regardé d’ailleurs parce que je regarde plus la télé depuis des années… Ca se passe en ce moment même, en Ossétie
Ca fait longtemps que c’était dans les tuyaux… des canons
A croire qu’ils ont attendu le début des JO pour régler leurs comptes pendant que tout le monde regardait ailleurs… mais j’exagère… tout le monde sait bien que ce genre de procédé ne viendrait à l’idée de personne.
C’est très bien, les jeux de Sotchi auront lieu juste à côté… Ils pourront toujours utiliser les pistes du coin… s’il reste des gens pour regarder… des fois que ça mettrait le feu à toute la région…
Des villes pleines de civils bombardées. Des milliers de morts en quelques heures…
J’ai tendance à me méfier des communiqués officiels sur un coup comme ça mais quand même…
Combien d’entre eux regardaient l’ouverture des J.O. hier ?
Envie de pleurer… Et d’ailleurs…
Pfff, j’ai écrit – crié serait plus juste – ça il y a quelques heures…
Premier coup de gueule…
Il y a des jours où je pourrais en claquer 10 comme ça…
Mais ce n’est pas mon propos ici
J’ai hésité à le poster… je ne voudrais pas vous faire fuir…
Mais aujourd’hui j’aurais du mal à écrire autre chose.
Le SM est plus qu’un plaisir sensuel,
Il est aussi un exutoire à ce qui me gâche la vie.
C’est thérapeutique de se faire fouetter quand on est anxieux ou en colère
Tous les pénitents du moyen âge vous le confirmeront
Aujourd’hui ça me ferait beaucoup de bien de tâter de la cravache…
Et personne à proximité pour me faire cette fleur.
Vraiment pas un bon jour…
Reste l’humour… Autre grand remède aux maux de l’existence
Connaissez vous Plonk & Replonk ?
Excellent éditeur de cartes postales en vente dans toutes les librairies listées sur leur site
On va pas se laisser abattre…
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Dire les mots en images
Voici une photo de la rubrique « derrière les yeux de Heidi » à travers les mots qui la composent (version aggrandie en cliquant sur l’image)…
Et celle des parties du blog traitant de SM
On voit très bien les mots qui apparaissent souvent dans le texte, dont Aristote et les pinces, qui ont chacun un post dédié… Génial ce petit outil qui donne un aperçu rapide du contenu d’un ensemble de textes… Et joli en plus… Une invention qui ira très loin ça… A quand la version cliquable ? ;-)
C’est sur Wordle
C’est étrange, je visite régulièrement des blogs sur l’art en général (ben oui, y’a pas que le sm dans la vie… il y a aussi la représentation du SM ;-). En ce moment je vois souvent des créations qui tournent autour de la typographie et de la représentation graphique des mots… On dirait qu’il y a une tendance dans l’air…
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Retour sur la planète cyberSM
Au commencement était le net.
Il est né, disent certains, la même année que moi… lorsque deux
machines ont échangé pour la première fois des données par paquets… et je ne me doutais pas de la place que cette
innovation prendrait dans ma vie… il faut dire que j’étais jeune en ce temps
là.
Il n’y a pas que le net dans la vie… Il y a aussi l’érotisme… et j’ai assez vite compris qu’il occuperait une place importante dans ma vie ;-)… Et aussi que mes préférences dans ce
domaine étaient assez éloignée des chemins classiques de la sensualité… C’est
peut être de là que me vient ce goût pour ce qui sort de l’ordinaire…
Flashback /
fast rewind…
Période :
vers 1977, au cours d’un banquet de famille.
J’avais proposé un jeu très rigolo à ma cousine : lui
attacher les mains dans la grange… Avec toute la ficelle qu’on trouve dans
une ferme c’est assez facile… Elle voyait pas trop le côté amusant, mais j’ai
réussi à la convaincre d’essayer. Erreur fatale ! Reboot system.
Photo : moi devant toute la famille rameutée par ses pleurs
lorsque j’ai passé la ficelle autour de ses poignets (pffff, j’avais même pas
serré)… Peut être bien mon premier grand moment de solitude…
C’est là que j’ai commencé à me dire que peut être que tout
le monde n’aimait pas se faire enfermer dans un clapier à lapins (une autre
grande rêverie juvénile)… Y a pas à dire, c’était assez stimulant pour l’imagination de grandir dans une ferme ;)
Années suivantes hors sujet / Fast forward
1996. Première connexion sur le net. A l’époque les
3 petits cochons du net s’appelaient Netscape, Altavista et Compuserve… Yahoo venait
de commencer dans un garage, et google n’avait pas encore vu le jour… J’avais déjà quelques années de pratique des BBS
et surtout du Minitel, qui m’avait d’ailleurs valu de rencontrer ma première Maîtresse
(grand moment de bonheur !)… et aussi le courroux de ma banquière (grand
moment de bonheur aussi, encore que de façon assez différente), mais le web c’était
vraiment la révolution… Cette impression d’ivresse que j’ai eue lors de mon premier
clic sur un lien hypertexte !
J’ai beaucoup surfé de 1996 à 2000 environ, puis ça s’est calmé… Fatigue des nuits
passées derrière l’écran ? Besoin de renouer avec ce que l’on nomme la
réalité ? Je n’en sais trop rien… Toujours est il que j’ai autour de moi
plusieurs exemples de personnes qui ont fait partie de cette première vague du
net grand public et qui ont totalement abandonné l’usage du net depuis, au moins dans leur vie privée…
Entre temps le net avait envahi tous les domaines de la vie, pas toujours pour le meilleur d’ailleurs ;-), et j’ai
donc continué à l’utiliser dans le cadre restreint de mes activités
professionnelles…
J’ai totalement quitté la planète SM on line vers 2002… Sans arrêter de faire des rencontres pour autant. Ce n’est pas si difficile de rencontrer des amatrices dans la vraie vie en fait… On sent vite si une personne s’y intéresse… bon j’ai déjà eu des surprises… dans les deux sens d’ailleurs ;-)… et puis le SM est devenu assez tendance avec la vague du porno chic… ça a pas
mal dédramatisé le truc, même s’il reste beaucoup à faire dans ce domaine… Un
grand merci à Tom Ford donc et, avant lui, à Richard Kern.
J’ai
rencontré Heidi un jour que je trottinais joyeusement sur la lande en sifflotant les cours du jour du CAC40. C’est là qu’elle m’a convaincu de tenir ce blog pour elle, et là que j’ai recommencé à arpenter
l’univers du fétichisme online… Ben dame, je n’étais plus qu’un ancien combattant du web 1.0 et fallait bien se mettre au goût du jour…
Je suis épaté de voir à quel point le
paysage a changé au cours de mes quelques années d’absence.
L’arrivée des blogs a radicalement changé la
nature de l’information fétichiste qui circule sur les réseaux. Avant on trouvait principalement
des sites commerciaux et quelques sites perso de passionnés, rarement mis à jour. Beaucoup de
photos, beaucoup d’histoires, souvent assez hard… Tout ça n’avait pas grand chose à voir avec tous les témoignages fascinants que tout un chacun peut
publier aujourd’hui sur son blog, et tout à coup le SM prend une autre
dimension, il sort du ghetto où il a été longtemps confiné puisque de plus en
de gens le revendiquent comme élément constitutif de leur style de vie.
Les visuels en ligne ont également beaucoup changé.
Voici par exemple une photo de bondage assez représentative des années 90…
… Et cette autre téléchargée il y a quelques jours…
J’aime bien les deux, mais tant qu’à choisir y’a pas photo vous ne trouvez pas ? ;-).
Bon peut être que c’est simplement mes goûts à moi qui ont évolué… Mais
je ne crois pas, j’aurais déjà préféré la seconde il y a quelques années (ne serait ce qu’à cause de la moquette sur la première ;-)… simplement
ce type de photo n’existait pas en ligne à l’époque… ou alors quasiment pas…
Bon y’a aussi que la plupart des photos d’aujourd’hui sont retouchées… mais c’est une autre
histoire…
Avec tous ces blogs et toutes ces jolies photos la planète cyber SM me parait beaucoup plus sympa aujourd’hui
qu’il y a quelques années, plus chaleureuse, plus ouverte à l’échange et à la
fantaisie.
Quand j’ai découvert la blogosphère, il y a quelques mois seulement, ça m’a fait penser à une grande prairie de
silicium couvertes d’une multitude de petits ruisseaux électroniques qui s’entrelacent. Chaque blog est une intersection de ruisseaux, un point scintillant
au soleil, un petit port, et pour certains un véritable havre de finesse,
d’humour et de sensibilité.
C’est très plaisant aussi de découvrir le grand nombre de blogs tenus
par des Dames… Un milieu exclusivement masculin finit toujours par basculer dans le
sordide…n’importe quel adjudant vous le confirmera
;-)… Et c’est certainement parce qu’il y a beaucoup de blogs tenus par des femmes que le milieu est devenu plus sympa et plus ouvert qu’avant :-)…
J’adore aussi le système des liens qui mènent d’un blog à
l’autre et qui permettent de se coopter autour de petites communautés de pratiques ou
de sensibilités partagés. Pour ma part je commence à peine. Ca fait trois mois
que je tiens ce blog et jusque là j’ai surtout écrit pour quelques personnes chères à mon coeur. Je commence à peine à déposer des commentaires sur d’autres blogs… et on verra bien où ça mènera :-).
Au fond il n’y a qu’une seule chose qui n’a guère changé
depuis que j’ai arrêté le net première génération… C’est qu’il y a toujours
aussi peu de belles photos d’hommes… Non pas que j’y tienne particulièrement, mais tant qu’à illustrer ce blog je j’aimerais bien que ce soit aussi avec des photos plaisantes aux yeux
des Dames adeptes d’amours vaches :-).
Quant à ce que je cherche à travers ce blog… Ma foi… faire plaisir à Heidi bien sûr, et aussi à vous peut être :-)… Vous me direz j’espère :-)
Je vous propose un p’tit jeu pour finir… si vous gagnez je vous offre… beuh… je sais pas… à discuter :-)…
Alors voilà… les 5 photos ci-dessous…
Vous les verriez plutôt en 1998 ou plutôt en 2008 ???
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21 Comments
Objets inanimés…
Je ne sais plus qui a dit que le déclin de la civilisation
avait commencé le jour où on a cessé de repriser les chaussettes, en revanche
je me souviens très bien, et avec émotion, de ce copain, directeur financier
issu du secteur de l’automobile, qui s’est ému un jour d’un produit en cours de
développement dans une entreprise du coin…
Mais vous êtes fous ! Avait il dit, arrêtez ça tout de
suite ! Vous êtes en train de faire de… de… de la… de la… sur-qualité !
Rhaaaah, le mot était lâché. La sur-qualité voilà l’ennemi !
Arrière antéchrist synonyme de coûts de production démesurés, de marges rognées
et de produits qui ne se renouvellent plus assez vite. Mais vous vous rendez
pas compte… faire des produits qui pourraient se conserver dans la durée ? Non sens ! Et les actionnaires ??? Vous me dégoutez
tiens, ennemis du compte de résultats que vous êtes…
Je sais, j’en rajoute, je ne peux pas m’en empêcher. Le DAF
en question, un bon copain d’ailleurs était simplement issu d’un secteur
industriel qui a érigé la chasse aux coûts en religion ( 3ème commandement
: le moindre surcoût inlassablement tu pourfendras )…
N’empêche… je ne peux pas m’empêcher de songer que cette chasse aux coûts n’est pas totalement sans rapport avec la quantité invraisemblable d’objets
défaillants que j’entasse dans mon petit chez moi depuis quelques années… Récemment, pris d’une
inspiration subite je me suis enfin décidé à faire le ménage, et j’ai commencé
à rapatrier mes anciennes cafetières en direction de la déchetterie la plus proche… Peut
être car il y en a une qui vient justement de me lâcher…
N’ont-elles pas fière allure ? On dirait presque les trois singes de la légende…
A gauche, modèle Seb, conçue par quelqu’un
qui n’a pas du songer plus de trois secondes qu’au-delà de la forme il y avait aussi une fonction, qui consiste à faire le café… Bref la forme sortait de l’ordinaire mais c’était pas trop pratique a utiliser… Finalement ce n’était pas trop gênant,
puisque le bidule a rendu l’âme au bout de 3 mois… Je pense qu’ils avaient un directeur
financier issu de l’automobile dans l’effectif…
Bon vous me direz j’aurais pu
le ramener pour faire jouer la garantie, retrouver la facture, me coltiner l’objet au service après vente du carrouf de l’autre coté de la ville (celui ou je mets jamais les
pieds puisque je fais toutes mes courses dans la supérette de mon quartier) et attendre
deux mois que l’objet revienne du SAV… Vu comme ça… Bah, on va pas chipoter… J’en ai racheté une
autre donc, oh une pas cher, 20 euros, marque Severin, du costaud, du solide, du lourd, du made in germany, du moins c’est ce que je
pensais naïvement, mais c’était oublier que quelque soit la marque et le lieu d’assemblage les composants viennent toujours de chez un sous traitant inconnu situé quelque
part du côté de la rivière des perles…
Elle a quand même duré deux mois avant de se
mettre à clignoter dans tous les sens un beau matin, inutilisable… Ma confiance
dans le made in germany en a pris un coup… Bon allez, après les produits de
m… mauvaise qualité de chez Carrouf et Rond Point direction Cora… où j’ai
d’ailleurs trouvé exactement les mêmes références que dans les deux précédents… A se demander à quoi sert la concurrence…
Je suis un gros flemme et j’aime bien me réveiller (quand je
me réveille) avec l’odeur du café chaud… Va pour un nouveau modèle avec
programmateur donc… Bestron, 30 Euros, c’est celle de droite (n’y voyez aucun
sous entendu politique hein)… Alors là je dois dire que autant j’ai dit
beaucoup de mal des deux premières, autant celle-ci n’a rien à voir !… Excellent
achat qui a tout de même duré 7 mois avant de rendre l’âme… Plus du double des deux précédentes ! Alors là je dis chapeau bas
messieurs de chez Bestron ! Vous auriez juste pu faire un effort avec le récipient baveur… ou alors fallait prévenir que c’était un accessoire de
farces et attrapes, car je vous dis pas la quantité invraisemblable d’éponges
que j’ai usées pour nettoyer la table à chaque fois que j’en mettais tout
partout en me versant mon café du matin…
Bilan des courses : 3 cafetières en un an, des
monceaux de détritus à recycler, et plus de 100 Euros d’achats cumulés… Vive
la vie moins chère grâce aux grandes surfaces…
N’empêche… je me demande avec quoi je vais bien pouvoir faire le café maintenant…
D’un côté je me dis autant mettre le paquet pour investir dans une
bonne cafetière un peu plus chère, mais même made in germany j’ai un peu peur qu’ils aient eux aussi un
directeur financier qui vient de l’automobile… du coup j’hésite surtout avec une de ces merveilleuses cafetières à piston,
vous savez, celle où on verse juste l’eau chaude et on pousse… c’est joli, c’est fiable et en plus c’est
écologique… Ou alors me mettre au thé… pas encore décidé… Je vous dirais…
En attendant je vais plancher sur un nouveau dossier défense
du consommateur : l’électronique grand public… Et j’aime autant vous dire
qu’il y a de la casserole dans l’air… et j’ai les preuves ;-)
Posted in Au fil des jours
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