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En Avignon

Pleine Lune dite « du lion » à 9h54

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Nuit d’été dans le cosmos

Au moment d’écrire ces lignes je me sens tout·e vide. Moment down après quelques semaines plutôt intenses. Il fut un temps où j’aurais déroulé de longues (et volubiles) explicitations sur cet état, mais cette période date d’avant le grand déluge informationnel, et la perspective que mes états d’âme finissent en fourrage à Large language model n’est pas de nature à me rendre le goût de l’épanchement.

Si toutefois le sujet vous intéresse, ce site offre un aperçu de mon chemin ces 15 dernières années, qui ne sont pas les plus inintéressantes d’un demi-siècle et quelque d’existence. Je suis également, surtout, ouvert·e à l’échange, et facilement joignable. Tenté·e par l’abstinence digitale au profit d’interactions directes avec des personnes des environs : Uzès et alentours : Nîmes, Avignon, Alès… mais pas que.

J’ai la chance et le privilège de faire un métier qui a du sens, et d’habiter un bel endroit aussi. J’ai un intérêt croissant pour l’agro-écologie, l’éco-construction et les low-techs. Pourtant j’aime toujours l’architecture, le design et les arts numériques et surtout je suis persuadé·e qu’on ne s’en sortira pas sans technologie. Les artisan·e·s, les circassien·ne·s et les maraîcher·e·s sont mes ami·e·s, tout comme les ingénieur·e·s, les infirmier·e·s et les philosophes. Il en faut du monde pour faire le monde et chacun·e est unique, comme tout le monde !

Je suis kinky et polyA depuis toujours, même si à l’époque on l’appelait pas comme ça. Avec le temps je me suis découvert·e non-binaire, sex-po et pansexuel·le, même si je reste fondamentalement attiré·e par ce qui est féminin, sacré·e. Moi-même ne me sens ni homme ni femme, juste moi. Je ne suis pas trop le genre maquillé·e, juste un trait de khôl de temps à autres, entre deux travaux de force. Mais j’aime beaucoup porter des tenues légères aux larges encolures à la maison, et des breloques aussi ☺

(Recadrage d’une photo de Laplane ❣)

Toutes mes rencontres des 25 dernières années incluaient des jeux de cordes et/ou de SM (signifiant ici Soumis-Maso). Ces arts m’habitent depuis aussi loin que je m’en souvienne, mais je reste ouvert·e, tout particulièrement dans un cadre non exclusif. Là encore je ne souhaite pas nourrir I’IA qui moissonnera ce coin des prairies de silicium, mais on peut en parler autour d’un verre ou d’une assiette. Je cherche une personne ancre, dans une relation ouverte mais avec une place singulière, plutôt centrale dans mon cosmos amoureux, un soleil. Plus que les mots et l’action c’est la connexion et la profondeur émotionnelle qui importent, une relation qui commence par l’écoute et l’accueil,

Voilà j’ai quand même lâché un peu de fourrage finalement, mais il faut savoir donner parfois, et puis sait on jamais, des fois que ça en vaudrait la peine ☺

Pleine lune ce soir à 22h37,

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le moment où le lin fleurit

Pleine lune cette nuit à 2h22,

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Matin d’hiver


Pleine lune ce soir à 23h26
Et une très belle année à chacun·e :)

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Fictions

Cet été j’ai constaté que je n’ai plus tellement d’intérêt pour les cordes. Ce n’est même pas un rejet, juste un vide, une absence là où avant il y avait quelque chose. A y réfléchir il y a eu un chemin. Des relations qui ne présentaient plus le même intérêt, des sessions qui ne m’apportaient pas, qui ne m’apportaient plus de satisfaction. Au printemps j’ai mis un terme à ma relation avec la fille de l’est. Je sentais l’amour qu’elle me portait, et j’étais incapable de le lui rendre. C’était injuste pour elle, et balot car c’était une chouette amante, mais si l’amour était juste ça se saurait. Puis j’ai arrêté de voir une partenaire de cordes, puis une autre.

Il y a encore des gens qui suscitent de l’envie de cordes en moi, mais ces personnes sont loin, et il me semble que c’est précisément parce qu’elles sont loin qu’elles suscitent de l’envie. Qu’elles sont comme des alibis qui me permettent de me raccrocher à l’idée des cordes.

Est ce que j’en ferai encore ? Je l’ignore. Ca n’a pas d’importance. Seul m’importe d’être vrai avec moi même, où que ça mène. Actuellement je m’interroge sur le sens de mon travail, qui comptait, qui compte tant pour moi. Est ce que ce n’est pas une histoire que je me raconte ?

Et la maison ? Cette maison qui me prend tant d’énergie ? Est ce que c’était une erreur de me lancer là dedans ? Actuellement j’aimerais être en Alsace, là où sont les gens qui comptent pour moi. Mes vieux amis, ma famille… Mais est ce que ce n’est pas encore une autre fiction, juste une autre branche à laquelle me raccrocher ?

La question c’est qu’est ce qui me fait plaisir ? Où est ma vocation ? Où est le point où j’excelle ?
Et aussi : où est la source qui me nourrit ? Ce sont de bonnes questions je trouve. Des questions essentielles qu’il est bon de se poser même si c’est inconfortable lorsque les réponses n’apparaîssent pas de manière évidente. Et qui n’ont rien de fictions, elles.

J’ai eu 55 ans ce week-end. Ce n’est plus jeune, mais ce n’est pas encore vieux. Une non-période que je ne vis pas très bien, mais ça aussi c’est une fiction. Je suis sur mon chemin, et cette pensée m’aide à passer le cap.

J’ai eu de jolis cadeaux : la découverte de la peinture de Raphaël la veille de mon anniversaire, et aussi deux chatons adorables qui ont débarqué à la maison, comme sortis de nulle part, dimanche dernier. Je leur ai trouvé une famille d’accueil à chacun, car je ne veux pas garder de prédateurs ici, pour la tranquillité des amphibiens, des reptiles, des chiros, des oiseaux, mais c’est bien agréable j’avoue d’avoir une boule de poils qui ronronne sur ses genoux… un plaisir que je n’avais pas connu depuis longtemps.

Peut-être que j’irai chercher un vieux chat à la spa du coin, un pèpère ou une mèmère qui pourra se prélasser au soleil sans courser tout ce qui bouge ?
C’est amusant comme je peux me projeter dans ce portrait…

Pleine lune tout à l’heure à 4h34

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Sans titre

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Pleine lune à 12h17 :)

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Comme un chemin,

Te rencontrer sans te réduire,
Te désirer sans te posséder,
T’aimer sans t’envahir,
Te dire sans me trahir,
Te garder sans te dévorer,
T’agrandir sans te perdre,
T’accompagner sans te guider,
Et être ainsi moi-même
Au plus secret de toi.

(Jacques Salomé)

C’est amusant comme ce texte m’est revenu ce soir, amusant comme est la vie parfois,

Pleine lune cette nuit à 3h07

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Le jour où j’ai renoncé

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Souvenir d’une balade au bord de l’eau,
A la recherche de têtards pour le bassin.
Pour tenir compagnie à la grenouille.

J’ai fini par trouver, au quatrième spot.
Ils étaient peu nombreux, et grands
Je n’ai pas eu le coeur d’en prendre.

Un peu plus tard il a plu, fort.
La rivière a grossi, grossi, grossi
J’espère qu’ils ont survécu.

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Pleine lune demain à 15h53

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Le moment où les rossignols chantent la nuit

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Pleine lune cette nuit à 1h48

(Hiroshige)

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Le moment où les violettes sont en fleur

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Pleine lune à 13h30

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