Gentil dauphin triste

Ca fait des années que tu prends la poussière
Je pouvais pas t’emmener là où je suis allé
Trop peur que tu traverses le parquet
Je vois bien la tête du voisin du dessous ;o)

Quand je serais grand tu auras ta pièce d’eau
Aux fenêtres ouvertes sur un jardin délicieux
Et là, du haut de ton socle de lave émaillée
Tu retrouveras peut être ton premier métier

Fontaine.
Parce que tu le vaux bien
Ou chevalet
Si tu le veux bien

Et si une belle ingénue te moque encore
(Shht, dis pas son nom, elle se reconnaîtra ;o)
Dis lui que tu étais déjà une légende au temps
Des amours équestres de Phyllis et d’Aristote

Parle lui de la beauté de cette reine
Qui ordonna qu’on te représente
Sur chaque mur de son palais
Après que vous vous soyez baignés ensemble

Homère veille.

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