Ca commence par une rumeur vers la rue des orfèvres,
Un ruisseau de cristal qui flotte entre les façades
Le barde en noir est de retour, installé sur le parvis
C’est toujours là qu’il finit par revenir… à la source
Avec sa curule, ses grelots et son drôle de bouzouki
Son chant s’enroule autour des dentelles de grès
Comme le frisson qui s’élève dans mon échine
Il y a des jours où j’aimerais être gargouille !
La voix du troubadour est au chant médiéval ce que
La cathédrale de Strasbourg est au gothique rhénan
Un joyau et un couronnement
Elle témoigne de ce qui fut, ce qui est, et sera
Il en est émanation, incarnation et prolongement
Ils se complètent bien je trouve
Luc Arbogast est sur youtube… et aussi sur myspace…
Et sur les chemins… qui mènent aux pierres vénérables…