Category Archives: Parfums de déesses

Haïkus un peu vaches

                   Sur un lit écartelé
                            Les yeux bandés
                                     J’écoute le vent

.

                                                                       Cliquetis des bracelets
                                                                               La porte s’entrouvre
                                                                                      Talons sur le parquet

.

                                          Ses doigts gantés
                                                 Sur le bout de mes seins
                                                         Feu(x) d’artifice

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PS. Le voyage intérieur se poursuit ;-)

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Une belle histoire

« J’aimerais beaucoup te sucer debout devant moi »

Je ne suis pas d’une nature contrariante… Je me suis placé devant le
sofa avec une pensée pour une demoiselle qui m’avait dit qu’il fallait
que j’apprenne à lâcher prise…

Puis… j’ai tout oublié… ;-)

Il faut dire que la belle était drôlement douée pour l’enseignement ;-)
Elle n’a fait qu’une bouchée de moi… si j’ose dire ;-)

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(Bon week-end à vous :-)

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Moments très doux

Papoter des heures et des heures
Avec une demoiselle dans son bain
Tandis qu’on lui fait les jambes
Dans la lumière des bougies

Savourer des sushis à minuit
Avec un excellent Haut Médoc
A genoux lui masser les pieds
Embrasser ses orteils un à un

La masser encore de pied en cap
Les mains pleines d’huile parfumée
Résister à l’envie de se plonger (*)
Entre ses merveilleuses fesses…

S’en aller chercher les galets chauds
Les faire glisser sur sa peau soyeuse
Délicatement, pour ne pas la brûler
Les déposer un à un sur son dos…

Réaliser que la belle s’est endormie…
Remonter les draps sur ses épaules
Avant de retirer les galets un à un…
Doucement pour ne pas la réveiller…

Souffler les bougies unes à unes
Et venir se glisser sous les draps
Pour déposer un dernier baiser…

Juste entre ses jolies omoplates…

:-)

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(*) Et découvrir pleinement le sens de l’expression « résistance héroïque »…  ;-)

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Juste…

Une chanson que j’adore…
Un peu de saison il est vrai…
Au temps des glands et des marrons… ;-)

Dédiée aux fées, aux déesses, aux magiciennes…
Aux rencontres dont on ne sort pas indemne ;-)
Et aux festins qui vous changent à tout jamais…

Vous y croyez vous, aux fées :-)

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Spécial dédicace…

… à deux blogueuses, en clin d’oeil à de récents commentaires ;-)

Généralement je sers plutôt le thé dans ces moments là…
Mais il est toujours bon d’ajouter de nouvelles cordes à son arc ;-)

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Après le spectacle Gerry ramassa la rose et la replanta dans son jardin…
Elle prospéra, et depuis elle donne de magnifiques fleurs à chaque printemps :-)

Bises à vous deux :-)

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Un joli sourire…

Je me demande un peu ce qui lui donne cette belle expression…

;-)

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Choses délicieusement frustrantes…

Attendre une invitation d’une demoiselle un peu vache

 

La regarder savourer un excellent dessert


(dans un bon restaurant c’est encore mieux ;-)

 

Espérer un baiser qui ne vient pas ;-)


(ça me rappelle d’ailleurs une léchouille inoubliable ;-)

 

Etre à ses pieds… et se voir intimer le silence

 

S’enivrer de son parfum sans avoir le droit d’aller plus loin…


(ou plus près ;-)

 

En avoir le droit enfin… mais…

;-)

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Les jardins de Salluste…

Il longea le bassin d’un pas léger, accordant à peine un regard aux eaux piquetées de fleurs de lotus, passa sous un portique recouvert d’ipomées en fleur, et suivit une allée qui s’enfonçait sous une voûte de chênes verts aussi anciens que le jardin jusqu’aux deux colonnades qui délimitaient l’entrée de l’enceinte sacrée.

Deux officiantes en gardaient l’entrée. Elles prirent sa toge et le laissèrent s’avancer, nu comme au premier jour, entre les massifs de lauriers roses et les ceps de vignes épars. Il salua les statues unes à unes, en commençant par Vénus et le vieux Bacchus. Il les connaissait toutes depuis le temps… les niobides et les amazones ramenées de Grèce, les faunes, les satyres, cette nymphe qu’il affectionnait tant, ainsi que l’obélisque dressé au fond de l’enceinte. Rares étaient ceux qui savaient encore déchiffrer leurs mystérieuses épitaphes, même parmi les plus érudits des philosophes de l’époque. Mais sa Maîtresse lui avait dit un jour qu’elles étaient dédiées à la gloire d’empereurs qui appartenaient déjà à la légende lorsque les légions de Rome avaient conquis l’Egypte, quatre siècles plus tôt.

Il étancha sa soif à une fontaine ornée de feuilles d’acanthe et se mit à l’ombre d’un cypres pour profiter de la paix profonde qui émanait de ce lieu, situé à deux pas pourtant des thermes où il avait coutume d’aller se rafraichir au lendemain de leurs réjouissances nocturnes.

L’image de sa Maîtresse se fit jour dans son esprit et se précisa au fur et à mesure que l’ombre des cyprès s’étirait sur les dalles des allées ensoleillées, le préparant ainsi au sacrifice qui le ramenait ici à chaque lune depuis ce jour – béni – où elle l’avait mise au défi de la suivre dans les anciens jardins de Salluste.

Son sexe se raidit et se dressa, mais il se garda de le caresser, trouvant bien plus beau de laisser opérer la magie du désir en plus que de se réserver pour la suite, et souriant à cette simple évocation. C’était comme une rivière en lui, qui montait et enflait jusqu’à former un océan de désir portant la barque de son esprit, l’élevant vers celle qu’il allait bientôt retrouver. Ses yeux se perdirent dans le bleu du ciel tandis que le soleil descendait derrière la cime des arbres, annonçant la nuit prochaine.

L’odeur des roses montait dans l’air du soir, et atteignit son apogée lorsque les deux officiantes revinrent pour l’emmener à la colonne de marbre. Elles lui lièrent les poignets au dessus de la tête à l’aide de cordes de chanvre et, se saisissant de verges de noisetier, le fustigèrent jusqu’à tant que chaque parcelle de sa peau vire au rose, puis à l’écarlate. Il les reçut avec joie. Chaque coup formait une marche, un pas de plus sur le chemin menant à elle. C’était la porte qui marquait le début de leurs agapes, selon le rituel immuable qu’elle avait édicté lorsqu’il l’avait connue… ce qu’il advenait ensuite variait à chaque rencontre selon les fantaisies de sa Maîtresse.

Les coups n’étaient pas vraiment douloureux. Ils échauffaient plus qu’ils ne cuisaient, striant à peine sa peau de marques légères dont la brûlure fut bientôt apaisé par la fraîcheur de l’autel de marbre sur lequel elles l’attachèrent ensuite, bras et jambes écartelés. Son sexe gonfla encore et il eut l’impression que tout son être refluait en une boule compacte, chaude, vibrante, concentrée au bas de son ventre subitement doté d’une vie propre. Il frissonna, mais ce n’était pas de froid, et son trouble se mua en un tremblement compulsif, incontrôlable lorsqu’il entendit son pas léger dans la nuit.

Son cœur s’accéléra dans la cage de sa poitrine lorsqu’elle s’arrêta devant l’autel. Elle retira sa mante et sa tunique et, sans dire un mot, ne conservant que ses sandales, le rejoignit, l’effleurant de ses lèvres, de sa peau, de la pointe érigée de ses seins. Il frémit sous la caresse de ses cheveux glissant sur son sexe et ondoyant sur son torse avec la légèreté d’une plume. Il entrouvrit ses lèvres pour recueillir la liqueur de sa bouche lorsqu’elle vint se placer au dessus de son visage en se frottant contre son ventre.

Elle s’avança encore et s’assit à califourchon sur son visage. Son odeur légèrement musquée emplit ses narines. Il aperçut l’éclat de ses yeux, loin au dessus de lui, entre ses seins adorés, et plongea sa langue en elle, balayant, léchant, lapant, aspirant les plis les plus secrets, regrettant simplement de ne pouvoir la caresser davantage en raison des liens qui entravaient ses poignets. Mais c’était sa loi, son droit, son choix.

Elle se laissa aller de tout son poids sur son visage et il inspira de toutes ses forces, cherchant un peu d’air dans sa chair inondée. Un flot puissant, sublime, enivrant, emplit ses sens et gonfla son esprit de bulles d’extase tandis que sa langue s’activait de plus en plus frénétiquement. Il se sentit fondre, se dissoudre en elle à l’instant où le plaisir la traversa. Quelque chose le transperça de part en part, comme une flèche de lumière surgie de partout et nulle part à la fois. Il perdit la notion du temps et de l’espace.

La lune était haute dans le ciel lorsqu’il rouvrit les yeux.
Il n’était plus attaché, et sa Maîtresse déjà partie.
Ne restaient que les deux officiantes…
Qui attendaient son réveil…
Nues sous la lune…


PS. Vous vous souvenez peut être de ce billet, sur Rammstein, où je proposais un jeu ?… Ben voilà… le gagnant (que je salue au passage ;-) m’avait demandé d’écrire un billet contenant les mots « liens », « philosophe », « chanvre » et « Rome » en guise de gage… Bah oui… ;-)…

PS2. Pleine lune cette nuit, à 2h55

PS3. Euh non rien ;-)

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Il est divin parfois…

De se laisser aller à lécher une demoiselle allongée
Peu à peu l’esprit se libère et l’on se surprend à
Tout oublier jusqu’à n’être plus qu’une langue
Qui parcourt inlassablement un joli corps souple

On se laisse enivrer par son parfum subtil
Griser par le grain et la saveur de sa peau
Seulement guidé par la joie de l’instant
Et par les attitudes adoptées par la belle

Il me plait aussi beaucoup, je l’avoue
Qu’elle m’accorde la joie de son intimité
Et le privilège d’honorer ce joli jardin
De ma langue curieuse et gourmande

Il est exquis encore, lorsqu’elle le souhaite
D’offrir ses yeux au regard de la demoiselle
En gage de son dévouement et de sa joie
A lui faire don de ce modeste présent

Il n’est d’ailleurs pas exclu que cela agisse
Parfois un peu comme ces coups de fouets
Qui exacerbent les sens et renforcent l’ardeur
Que l’on met à ce délicieux hommage ;-)

Si besoin est ;-)…

 

 

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Vibrato

Je suis parfois émerveillé de voir comment certaines demoiselles un peu vaches et mélomanes parviennent, d’un simple coup d’archet, à tirer de leur instrument un profond vibrato qui part de l’âme et monte en s’amplifiant jusqu’à former une note belle et émouvante…

J’en connais qui sont passées maîtresses dans cet art, et un tel résultat pour une telle économie de moyens me laisse tout rêveur…

Et puis… c’est si beau les cordes ;-)…

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