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Un trou de mémoire ?
Category Archives: Parfums de déesses
1,2,3…
La première fois que je me suis mis à Ses pieds Ils avaient le parfum de l’évidence
La seconde fois Ils avaient celui de la mer, mais ce n’était pas le moment pour Elle
La troisième Elle m’a juste dit que Son tapis n’était pas en rafia, mais en jonc de mer
(aïeuh ;-)
Solstice à demain à 6h29
(c’est le moment d’allumer une bougie pour la nuit :-)
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La Dame de la falaise
De grands nuages blancs s’élevaient en chou-fleurs géants au dessus des vallons et des collines. Leur floraison rapide contrastait étrangement avec le calme qui s’était emparé des alentours de la falaise. Pas un souffle de vent, pas un son, juste ce spectacle majestueux offert avec les compliments de Dame nature. Il ne prononçait pas un mot, subjugué par le camaïeu des forêts et des pâturages qui s’assombrissait à vue d’oeil., puis il tourna la tête vers La Dame qui se tenait à côté de lui. Elle aussi le subjuguait, encore que d’une manière assez différente.
Il lui trouva fort belle allure ainsi juchée sur ce promontoire dominant le paysage. Derrière elle le ciel avait pris une teinte de plomb crépusculaire, qui se reflétait dans le cristallin de ses beaux yeux clairs tournés vers l’orage qui s’avançait. Un souffle de vent vint lécher une mèche de ses cheveux. Un éclair traversa l’horizon, et la tira de sa contemplation muette.
– Partons, il ne serait pas prudent de rester ici.
Il n’était pas mécontent de lui emboiter le pas. L’orage n’était pas encore sur eux, mais il n’était pas du tout rassuré d’avoir à traverser la forêt qui les séparait de la voiture. Elle même semblait parfaitement insouciante et marchait d’un pas calme et assuré dans le bruissement qui tombait des frondaisons et le tonnerre qui grondait dorénavant de toute part.
– Vous n’avez pas peur de la foudre ?
– Non. Un orage en forêt n’est guère plus dangereux qu’un orage en ville… Ce sont les arbres isolés qu’il faut éviter à tout prix dans ces cas là… et de toute manière nous sommes presque arrivés.
Elle s’engagea sur un sentier discret qui bifurquait depuis la route et s’enfonçait sous les arbres en serpentant jusqu’à une clairière occupée par une vieille grange.
Tu vois, ce n’était pas la peine de t’affoler fit elle en s’installant sur une grande chaise en rondins disposée sous l’auvent de la bâtisse abandonnée.
– Vous saviez qu’il y aurait un abri ici.
– Bien sur ! Je m’étais renseignée môa, fit elle en tapotant l’accoudoir de sa chaise.
Il ne se fit pas prier et retrouva aussitôt cette impression d’apaisement et la curieuse sensation d’être parfaitement à sa place qu’il éprouvait à chaque fois qu’elle le faisait asseoir à ses pieds.
La pluie était toute proche à présent. Il la devinait, tapie dans le roulement continu du tonnerre et le feulement des bourrasques qui venaient fouetter la cîme des arbres. Les hautes herbes qui tapissaient la clairière se mirent à danser un fox trot affolé. Un éclair tomba tout près et ce fut comme si un mur de briques venait de s’écrouler sur le côté de la grange. Il sursauta en gémissant et s’agrippa à ses jambes croisées. Elle lui caressa les cheveux tandis que le toit de l’auvent se mettait à crépiter. La clairière s’habilla de traits de pluie qui fusaient de toutes parts en scintillances argentiques dans les flashs de l’orage.
Il regarda le monde se dissoudre dans l’eau et la lumière, tout heureux d’être là, bien au chaud sur ses genoux. Il savait déjà que plus tard, lorsqu’il repenserait à cet instant, il s’interrogerait une fois encore sur ce mélange unique de paix et de plénitude qu’elle avait le don d’éveiller en lui, mais pour l’heure cela n’avait strictement aucune importance, et seul comptait le cocon de chaleur animale qu’elle tissait autour de lui en cet instant. Il se lova autour de ses pieds pour contempler l’orage avec elle, et un temps situé hors du temps s’écoula ainsi tandis que les éclairs s’estompaient peu à peu.
– Dis moi mon ami, pendant que j’y pense…
– Oui, fit il soudain tiré de sa rêverie
– Tu n’étais pas sensé nous emmener dans un coin à champignons tout à l’heure ?
– Ben oui… mais comme je Vous disais il a fait trop sec ces derniers jours.
– Sans compter que si tu ne nous avais pas trainé dans ce coin perdu nous ne nous serions jamais retrouvés pris dans cet orage
Ah ben ça c’était la meilleure, comme si ce n’était pas elle qui avait voulu rester sur cette falaise au moment du retour !
– Oh, quelle mauvaise foi !, fit il d’un ton indigné
Elle lui répondit avec un charmant sourire, aussitôt suivi d’une gifle et de l’ordre de se déshabiller.
– Allons plus vite, insista t elle en ponctuant son ordre d’un discret coup de talon.
– Là-bas, fit elle en désignant la clairière du bout du doigt lorsqu’il se retrouva tout nu devant elle.
– Quoi ? Sous la pluie ?
– Bien sur, à moins que tu préfères ce gros fourré d’orties là bas, bien au sec sous le rebord du toit de la cabane.
– Mais c’est qu’elle est très froide.
– Bon, et bien les orties donc.
– Euh, je vais y réfléchir…
– Très bien va me chercher des orties !
– C’est très bien réfléchi, lui lança t elle un peu plus tard d’une voix moqueuse tandis qu’il se dirigeait vers la clairière en frottant ses fesses rougies.
Passé le premier choc thermique la pluie était très supportable, voire même presque agréable malgré la baisse de température. Il se tourna vers elle et s’agenouilla dans l’herbe en posant ses mains sur ses cuisses entrouvertes, paumes tournées vers elle. Ainsi assise derrière les rideaux de pluie qui dévalaient de l’auvent elle lui évoquait quelque déesse trônant sur le monde. ll soutint son regard pendant quelques instants avant de baisser la tête, subitement intimidé par son allure. L’idée qu’elle était en train de l’observer en cet instant précis déclencha en lui une raideur immédiate. Il écarta ostensiblement les cuisses. Comme toujours il était fier de s’exhiber ainsi à elle et mit un point d’honneur à redresser le buste et à cambrer les fesses tout en gardant les yeux baissés en signe d’humilité. Un long frisson parcourut son échine et il se mit à trembler de tous ses membres sous la pluie.
Elle sourit, et le laissa mariner ainsi jusqu’à ce que les tremblements s’apaisent. Elle adorait le mettre dans cet état et l’y maintenir jusqu’à ce qu’il accepte entièrement sa soumission et retrouve la paix de l’abandon. Ses doigts glissèrent hors de son ventre brûlant, puis elle se leva et se déshabilla à son tour.
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doigt de miel
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A scene at the sea
Il aimait arriver très tôt le matin, lorsque l’aube n’était encore qu’une vague promesse courant sur l’horizon. Il s’installait sur le talus qui dévalait vers la plage et regardait le ciel s’éclaircir tandis que glissaient au loin les grands bateaux venus de Singapour ou d’ailleurs. C’était toujours le même spectacle, et pourtant la lumière, les couleurs, le chant des vagues et les cris des oiseaux n’étaient jamais tout à fait les mêmes.
Une petite troupe de phoques moines s’approchait parfois entre chien et loup. Ils arrivaient en grand silence et se hissaient sur quelques rochers émergés dans la clarté des étoiles mourantes. C’était vers le moment où s’éteignait le phare du bout de la plage, peu de temps avant que les contours des nuages ne s’embrasent, et que le soleil vienne iriser les flots de l’or de ses premiers rayons. Ce matin-là il aperçut un dauphin qui s’ébattait joyeusement dans les vagues. C’était un événement rare, qui l’emplit de joie, comme si cette vision était porteuse de quelque heureux présage.
La mer miroitait à perte de vue tandis que le soleil du matin réchauffait cette belle journée de fin d’été. Il était déjà proche du zénith lorsqu’un léger voile cotonneux se forma au loin, séparant le bleu des flots de celui du ciel en un fin ruban qui traversait l’horizon et faisait contrepoint à la blancheur du sable parsemé de galets. Il décida d’aller se baigner avant que la pluie n’atteigne la côte et s’élança vers l’eau, nu comme au premier jour, abandonnant derrière lui tout son matériel étalé au milieu de la plage déserte.
Elle arriva tandis qu’il se séchait au soleil. Il l’aperçut au dernier moment, alerté par un frémissement à la limite de son champ de vision. Cela ne le surprit pas davantage qu’il ne s’en effraya. C’était toujours ainsi qu’elle se manifestait. A un instant il n’y avait personne et l’instant d’après elle était là, au point qu’il s’était parfois demandé si elle ne se matérialisait pas purement et simplement à côté de lui.
Elle lui sourit et s’allongea près de lui, nullement intimidée par sa nudité. Elle portait un petit pull rouge et une longue jupe de lin blanc qui semblait animée d’une vie propre dans la brise légère. Il s’attarda un instant sur son beau visage au menton fin, sa bouche élégante et sensuelle, les soupçons de tâches de son sur ses joues et son nez. Elle avait de jolis yeux en amande et des pommettes un peu saillantes qui lui donnaient quelque chose d’elfique. Il ferma les yeux, savourant le calme profond qu’il sentait monter en lui à chaque fois qu’elle était là.
Elle se redressa sur ses coudes pour observer un essaim de cerfs-volants multicolores qui décrivaient de joyeuses arabesques au-dessus d’un groupe d’ados installés un peu plus loin sur la plage. Il les suivit un temps avant de revenir aux courbes qu’il devinait sous la ligne fluide de ses vêtements, l’élégance de sa gorge jaillissant de l’encolure de son pull, le doux renflement de ses seins qui soulevaient l’étoffe au rythme de sa respiration calme et profonde, le galbe de sa jambe croisée sous sa jupe. Il vit qu’elle l’observait avec un sourire qu’il connaissait bien. L’extrémité de son pied nu se balançait avec nonchalance en un appel muet. Son sourire s’élargit encore, dessinant une jolie fossette au coin de sa bouche, lorsqu’il alla s’agenouiller devant elle.
Il commença par balayer les grains de sable qui lui collaient à la peau avant de parcourir sa voûte plantaire en un doux mouvement circulaire des pouces. Puis il remonta sur les côtés en palpant son cou de pied pour défaire les petits noeuds qu’il devinait sous sa peau souple et chaude. Il se pencha vers elle et lapa son pied, avec délicatesse d’abord, puis de plus en plus passionnément au fur et à mesure que sa langue s’immisçait dans les recoins et les interstices de ses orteils délicats. Il les avala un à un et les fit rouler sous sa langue tout en lui massant doucement le creux des tendons.
La première goutte de pluie éclata sur son épaule en de multiples éclaboussures, le tirant de sa bulle enchantée. Il leva des yeux interrogatifs vers elle, craignant qu’elle n’abrège ce joli moment, mais la belle se contenta de retirer son pull et renversa la tête en arrière, offrant sa gorge et ses jolis seins aux gouttes tièdes et bienfaisantes qui tombaient de plus en plus vite à présent. Il fit glisser sa jupe et la déposa sous elle pour la protéger de la pluie. Elle n’avait gardé qu’une culotte toute simple qui ne tarda pas à être trempée, dessinant les contours de son intimité en transparences affolantes.
Elle avait un corps fin et puissant à la fois, un peu comme ces félins qui dissimulent leur force sous la nonchalance de leurs attitudes. Il parcourut ses cuisses fuselées qui lui évoquaient les colonnes d’un temple, en lécha délicatement l’intérieur chaud et velouté avant de plonger sa langue à travers son voile de coton détrempé. Il sentit des sucs tièdes et délicats s’exsuder à travers le tissu et se mêler à l’eau qui ruisselait de son visage. Il voulut en déposer l’offrande dans la coupe de son nombril, mais elle le saisit par les cheveux et le ramena à son point de départ d’une main douce mais intransigeante.
Il se replongea dans le creuset de ses désirs, parcourant les plis et replis de ses nymphes aussi douces que du corail avec la curieuse sensation de glisser sur un coussin de soie, s’attardant longuement sur le petit bouton de rose qu’il sentait éclore dans son écrin de chair, le taquinant du bout de la langue, l’aspirant doucement entre ses lèvres mi-closes. Elle enroula ses cuisses autour de lui et le plaqua contre elle avec tant de force qu’il craignit un instant de manquer d’air. Son odeur savoureuse et entêtante envahit ses papilles, déferla dans ses poumons, explosa dans chaque recoin de son être, affolant les petits papillons qui battaient des ailes au creux de son ventre. Il noua ses bras autour de ses hanches et s’abandonna à l’ivresse. Sa langue se vrilla, s’enfonça, plus loin, à la recherche de cette source enchantée qui lui inondait l’âme autant que le visage. Soudain elle eut une convulsion, puis une autre, puis une autre encore, ses cuisses se refermèrent en étau autour de son visage, elle attrapa ses mains et les serra entre ses doigts comme si elle avait voulu les briser.
Lorsqu’il ouvrit les yeux la pluie avait cessé. Il tourna la tête et l’aperçut accroupie près de lui. Elle avait remis ses habits et l’observait de ses yeux rieurs. « C’est moi qui jouis et c’est toi qui t’évanouis », dit-elle en lui caressant les cheveux. Il se contenta de sourire, bien incapable de formuler le moindre début de réponse cohérente. Ses doigts glissèrent sous sa nuque et elle pencha son visage en entrouvrant ses lèvres. Il crut qu’elle allait l’embrasser, mais elle lui donna un large coup de langue qui balaya son visage du menton jusqu’à la naissance du front. Ce fut bref, puissant, animal.
Elle se redressa et s’éloigna dans un dernier sourire. Il resta étendu un long moment, les yeux rivés dans le ciel redevenu bleu, le visage brûlant de sa salive et la bouche pleine de saveurs exotiques. Puis il alla ranger ses pinceaux et replier son chevalet. Les couleurs s’étaient dissoutes sous la pluie et sa marine s’était muée en un enchevêtrement de dégradés de bleu. Il trouva le résultat curieusement réussi, mais pas encore assez pour le lui offrir… Celui-ci irait rejoindre les toiles innombrables qui encombraient son atelier, mais un jour c’est certain il réussirait à peindre un joli tableau… Pour Elle… rien que pour Elle :-)…
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doigt de miel
Ps. Il y a quelques mois j’avais reçu un gage de sonatine suite à ce billet. Il consistait à écrire un billet évoquant l’univers de Takeshi Kitano… Je ne suis pas certain que celui-ci soit entièrement kitanesque, mais l’important c’est d’avoir tenu parole non ? ;-)…
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Une Dame…
Elle aime le vent du large et le silence des cathédrales
Elle a sa vie, ses joies, ses soucis, ses rêves et espoirs
Elle fait ses courses, son ménage et même sa cuisine
Elle a un petit chat noir qui adore jouer dans son jardin
Chez elle c’est tout blanc avec un beau parquet ancien
Il y a des livres, des beaux meubles, des guirlandes
Des étoffes fines et délicates sagement empilées
Qu’elle fait glisser sur sa peau au gré de son humeur
une belle femme presque ordinaire en somme, sauf que
Derrière un de ses fauteuils il y a une très jolie cravache
Toute de cuir au pommeau d’argent finement ouvragé
Et quand d’aventure il lui prend la fantaisie de l’utiliser…
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;-)
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doigt de miel
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grand mystère…
C’est amusant comme cette photo résonne en moi….
… on se demande vraiment pourquoi ;-)
( Pleine lune à 22h14 )
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Petit déjeuner
La journée avait commencé normalement… Je m’étais levé avant elle pour faire la vaisselle de la veille et lui préparer son petit déjeuner… Puis j’avais fumé une cigarette dans le jardin et pris une douche avant d’aller reprendre ma place au pied du lit.
Lorsqu’elle s’est réveillée je me suis glissé sous la couette pour lui souhaiter bon matin en baisant ses jolis pieds, retrouvant avec ravissement le goût de sa peau veloutée et le son enchanteur de ce joli petit gloussement de satisfaction dont elle a le secret…
Lorsqu’elle m’a fait grimper sur son lit je me suis avancé à quatre pattes, tout heureux de la retrouver…
– Tu as fumé ?
– Euh oui Madame
– Quoi !???
Je peux dire que je m’y attendais pas à celle là…
Ca m’a valu trois gifles… pour commencer… Puis de l’attendre, à genoux naturellement, tandis qu’elle faisait sa toilette…
Elle m’avait fait mettre près de la porte de sa chambre, le dos tourné à l’embrasure… Je me tenais aussi sagement que possible, en essayant simplement de m’accommoder de la morsure de son tapis de rafia sur mes genoux. J’observais mes cuisses légèrement entrouvertes et mon sexe offert, tout étonné par le spectacle de mon corps aminci après plusieurs mois de diète (une envie comme ça, qui m’avait pris quelques mois plutôt ;-)…
J’étais également intrigué par la goutte que je voyais scintiller à l’extrémité de mon sexe… Elle brillait comme une petite étoile dans la lumière qui se faufilait entre mes cuisses, et je n’avais pas la moindre idée de ce qu’elle faisait là, ni même du moment auquel cette chose étrange avait bien pu apparaître…
Elle m’avait interdit de bouger en son absence, et j’espère qu’elle me pardonnera si j’avoue que je n’ai pas pu m’empêcher de céder à la curiosité, et d’en éprouver la texture entre mes doigts… C’était lubrifiant, un peu gras, mais ce n’était pas du sperme pourtant… Grand mystère ça… Je suppose que c’était en rapport avec l’état de soumission profonde dans lequel m’avait plongé son traitement…
Lorsqu’elle est revenue elle a ouvert les volets de la chambre, puis elle m’a autorisé à me mettre à quatre pattes tandis qu’elle prenait le petit déjeuner dans la pièce d’à côté… Je suis resté aussi immobile que possible, tentant de faire bonne figure, mais je ne pouvais pas m’empêcher de trembler de tous mes membres pour une raison qui m’échappe encore… Peut être parce que ça faisait déjà un petit moment que je me tenais ainsi, à moins que ça ait été l’idée de me trouver en si humble posture en sa présence ;-)… Curieusement j’ai trouvé cette sensation des plus plaisantes… Et j’avoue combien j’ai adoré me sentir en son pouvoir à cet instant, prisonnier heureux et consentant quelque soit le sort qu’elle me réservait…
Lorsqu’elle m’a pris dans l’étau de ses jambes, et demandé ce que je pensai à présent de cette cigarette je n’ai pas pu m’empêcher de lui dire la vérité, à savoir que cet instant valait bien toutes les cigarettes du monde, et que j’étais très heureux de l’avoir fumée, pour le simple bonheur de me retrouver en son pouvoir… Ce n’était certes pas une attitude très soumise, mais le fait est qu’elle était parfaitement sincère… et de toute façon je n’ai jamais su mentir ;-)…
Elle a encore parcouru mon échine de son joli pied, puis m’a autorisé à me remettre à genoux… J’ai d’abord cru qu’elle avait levé ma punition, mais ce n’est que lorsque mes genoux meurtris se sont enfoncés dans le tapis sous le poids de mon corps redressé que j’ai compris que la vraie punition ne faisait que commencer… Elle s’est mise derrière moi et a posé ses mains sur mes épaules… J’ai cherché sa main pour échapper à la douleur, puis je me suis peu à peu réfugié complètement dans ses bras, et tout s’est estompé autour de moi… Plus rien n’avait d’importance, seuls comptaient sa chaleur et l’asile de ses beaux bras blancs… Seules demeuraient la joie et la fierté d’avoir été le jouet, l’espace d’un instant, d’une telle Dame…
Tout de même je n’aurai jamais cru qu’un simple tapis de rafia pouvait faire un tel effet, ni laisser de telles marques sur les genoux ;-)
La punition a tout de même porté ses fruits car je crois bien que je n’aurai plus jamais fumé sans sa permission si la Dame l’avait souhaité… Mais bon, ce n’est peut être pas plus mal ainsi ;-)…
Quoiqu’il en soit je lui dédie cette confession…
Elle m’a écrit pour me dire les raisons de son silence… et je tenais à la remercier, et à lui souhaiter tout ce qu’il y a de plus beau pour la suite… quelque soit le lieu où la mèneront ses pas :-)
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doigt de miel
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Réminiscences…
Il y avait la pluie le vent et l’hiver
Il y avait le vieux bunker en ruines
Il y avait le sable tapissé de galets
Il y avait la brume sortant de l’eau
Il y avait les lumières sur l’horizon
Il y avait les murmures de la mer
Il y avait le velours bleu du ciel
Il y avait ses mains sur ma taille
Elle a appuyé, doucement, fermement
Pour m’orienter dans la bonne direction
Juste se taire, ressentir, savourer…
Partager…
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doigt de miel
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Spécial Epiphanie
Je suis noir, je suis blanc, le hasard m’a fait
En arrière en avant soldat je suis né
Perché sur ma tour visant les automates
Convaincu je suis sourd aux notes de l’audimat
Cavalier en guerre brisant les obstacles
En cavale je suis fier de semer la débacle
Car je suis le fou qui songe en diagonale
Insolent je mets en joue la tour hexagonale
Fidèle aux mats, là comme une bête de scène
Du sang noir et blanc coulant dans mes veines
Dans la partie c’est moi c’est toi le roi de la reine
.
Tout aussi fin stratège souvent je me déguise
Pour déjouer les pièges des pions qui me courtisent
Ainsi je me faufile par delà mes frontières
Guidé par ce fil tout armé de ma chair
J’arbitre l’ennemi où se cache ma fin
Que sans cesse je poursuis en espérant demain
Défiant la mort pourvu qu’elle me mène
Moi et tout mon corps au coeur de la reine
Fidèle aux mat, là comme une bête de scène
Du sang noir et blanc coulant dans mes veines
Dans la partie c’est moi c’est toi le roi de la reine
.
Ultime combat je viendrais embrasser
Le carreau mat très froid de l’échiquier
Enfin tout sera fini la scène explosera
Sur les plaines infinies un nouveau vent soufflera
(Hangar – Le roi de la reine)
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;-)
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D’une Dame…
Ce fut une très belle expérience que de passer quelques jours au pays enchanté de la soumission. Je le dois bien sur à celle qui fut mon hôtesse et ma Maîtresse au cours de ces quelques heures passées entre ses mains…
C’est une belle personne qui sait allier à merveille la force et la douceur… J’ai tout particulièrement apprécié sa façon d’être exigeante et autoritaire sans jamais se départir de son sourire et de sa bonne humeur… J’ai aimé sa poigne aussi, et sentir le fer de son joug sous le velours de ses mains et la douceur de ses doigts…
J’ai aimé lui servir de jouet sensuel et m’offrir à ses caresses, ainsi que la douce irritation de mes seins, hélas trop vite envolée, qui s’en est suivie le lendemain ;-)… J’ai été troublé aussi par l’expression de son visage lorsqu’elle s’est emparée de sa cravache… On aurait cru une petite fille gourmande et lorsqu’elle s’est mise à jouer avec c’était… Rhoooh ;-)))…
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J’ai aimé la musique de ses mots également, son joli phrasé souple et fluide… tant il est vrai que nous avons beaucoup échangé au cours de mon passage chez elle, mais je crois que ce qui m’a le plus marqué c’est son rire… Un rire léger et ravissant, qui a déclenché d’étranges palpitations dans mon ventre la première fois que nous nous sommes parlés au téléphone, alors que je roulais vers elle sans avoir la moindre idée de son apparence…
Peu après j’ai rencontré une belle Dame plaisante et sensuelle, pleine de grâce et de présence, avec un je ne sais quoi d’aristocratique dans le port et l’attitude… Aucun snobisme en elle pourtant, juste un certain art d’être naturellement dominante et autoritaire en toutes circonstances… qui lui va à ravir… Elle est très jolie également, même si d’elle j’ai surtout pu admirer ses merveilleuses jambes douces et fuselées sous l’albâtre de sa peau si joliment assortie à l’orient de ses beaux yeux clairs… ce qui est assez normal vu la position qu’elle m’avait octroyé ;-)…
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C’est amusant comme cette rencontre à questionné ma conception de l’exclusivité… du moins pour ce qui est de la soumission, car après l’avoir rencontrée il me semble qu’il faut distinguer ce qui relève du jeu et ce qui relève d’une soumission profonde et implicante à une seule personne… et elle joue clairement dans la seconde catégorie.
Il y a eu beaucoup de changements pour elle juste après notre rencontre et j’ignore
quand je la reverrai, mais comme elle m’a annoncé qu’on se reverrait il me semble que ce n’est qu’une question de temps… D’un autre côté c’est clair qu’il ne faut jamais préjuger de rien… et bien malin qui pourrait dire ce qu’il sortira de cette histoire, si tant est qu’il en sorte quelque chose… C’est une autre histoire justement… qui reste encore à
écrire… un jour… peut être ;-)
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doigt de miel
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