Category Archives: Au pays de Heidi Silicium

Les jolies choses…

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… et comment faire pour qu’elles le restent ?

Pleine lune cette nuit à 00h58…

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L’eau et les rêves

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.C’est amusant comme l’image de cette merveilleuse petite piscine naturelle lovée au coeur d’un vallon profond, quelque part au pied des Cévennes, me titille ces jours ci…
Est ce l’approche de l’été ?… ou quelqu’un m’aura t il inspiré cette rêverie ?

Pleine lune à 13h04

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Le petit jardin

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Pleine lune à 23h15 :-)

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The prayer

 

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Pleine lune à 13h00

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Heidi présente ses voeux

Alva Bernadine …  Charnelle

Unist’ot’en …  Engagée

Jati Putra…  Créative

Couleurs…Lune et prune
Humeur… Décidée

Bonne année 2016 !…
Avec beaucoup, beaucoup, beaucoup d’amour
(et des cordes ;-)

(Alva Bernadine)

 

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A l’arrière des berlines…

Nous sommes au restaurant, l’horloge a tourné… il reste moins de 2 heures avant le train qui doit me ramener dans le sud… et dans ce laps de temps je dois encore récupérer mes bagages dans un lieu situé à une soixantaine de kilomètres de là…

Je regarde mon hôtesse d’un air navré… Bien sûr j’avais emporté mes cordes lorsque nous étions partis en  balade le matin  (il faut toujours avoir des cordes sur soi), mais là je réalise que nous n’aurons même pas le temps de jouer sous un arbre accueillant le temps d’une pause sur le chemin retour…

La belle m’envoie un regard malicieux depuis la banquette arrière de la voiture. Il y a des étincelles qui pétillent dans ses beaux yeux grands ouverts… Elle dit son désir là, tout de suite… Maintenant.
Le conducteur de la voiture, un vieux Monsieur tellement chouette que j’espère bien être comme lui quand j’aurai son âge, nous dit que ça ne lui pose pas de problème.

Je me faufile entre les sièges. Elle a déjà extrait les cordes du sac… me tend ses jolies menottes fines avec le plus beau des sourires. La corde glisse et s’enroule sur son corps émouvant, suit ses courbes serpentines, de concert avec le chemin qui file dans ce beau vignoble de Bourgogne,  Peu à peu la belle s’étire, se tend, se pare, telle une fleur sur le point d’éclore… Il n’y a que nous dans notre bulle, et je la rejoins dans l’immanence de l’instant…

Je ne connais pas de mots pour décrire ce que j’ai ressenti à ce moment là… Avec le recul je réalise que Je l’ai mise dans une position d’exhibition dans cet habitacle exigu serti de vitres… Rien de prémédité, juste l’inspiration du moment… Ou était ce la corde qui nous dictait sa vérité, telle le calame du scribe dans la glaise fine et tendre ?

J’ai attaché sa tête contre ma cuisse, et lui ai longuement caressé le visage… Autour de l’habitacle filant à 130 km/h sur l’autoroute, les voitures, les camions semblaient glisser au ralenti… Mais en avait elle seulement conscience… ma délicieuse Joséphine ?

Je l’ai libérée très doucement, une descente toute en massages et caresses tandis que nous nous approchions du point d’arrivée… Nous étions calmes et silencieux, tellement immobiles que le conducteur a jeté un regard en arrière, comme pour s’assurer que tout allait bien… La belle émergeait doucement de sa rêverie de jute… Il a ramené son attention sur la route. De profonde la paix est devenue absolue… Jusqu’à l’arrivée…

Ce fut un immense moment de tendresse et de partage… Un moment de joie aussi, et un moment qui a beaucoup de sens pour moi enfin…

C’est amusant qu’il se soit produit à Dijon… une ville qui demeure pour moi une source de moments inoubliables, le lieu de tous les possibles… Ceci étant posé il est très clair que cette vérité, et quelques autres en sus, s’applique tout autant à la délicieuse jeune femme qui m’a fait vivre ce moment… ô Muse

Merci, merci, merci ! :-)

 

Pleine lune à 23h44

 

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Le songe d’un après-midi d’été


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Pleine lune à 12h45

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D’une dragonne…

C’est amusant comme certaines rencontres s’inscrivent dans le temps et la densité.

Qui eut cru qu’on deviendrait amis le jour où j’ai rencontré cette délicieuse jeune femme ? C’était même plutôt mal parti… Ce soir là je m’étais surtout demandé qui était ce dragon habillé en Pocahontas qui m’avait explosé au nez sans préavis pendant que je papotais avec un ami.

Qui eut cru que je serai son témoin de mariage quelques années plus tard ? Et que, plus tard encore, après qu’elle ait repris sa liberté, j’aurai la joie et le privilège de l’encorder un soir au retour d’un restau ? Qui eut cru que ce serait un de mes plus beaux moments de cordes ? Le genre qui laisse des traces…

;-)

La belle a retrouvé un compagnon peu après ce shooting, qui date d’il y a quelques mois déjà. On n’en a pas parlé, mais connaissant sa vision du couple il me semble que ça la mettrait mal à l’aise que je continue à l’attacher, et s’il y a bien une chose que je veux éviter c’est qu’elle se sente mal à l’aise.

On a partagé beaucoup de jolies choses, à commencer par un certain nombre de soirées aussi mémorables que copieusement arrosées ;-)… Beaucoup de confidences aussi, dans la joie comme dans la peine, et dans l’émotion parfois… C’est elle encore qui m’a déverg… initié aux rencontres en lignes, bien avant l’apparition du blog de Heidi… Je me souviens du jour où elle m’a montré comment ouvrir un compte en ligne… Je ne sais plus comment on avait trouvé « doigt de miel » au moment de choisir un pseudo, mais… quelle bonne pioche ! ;-)

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Je trouve juste, et amusant, de lui rendre hommage au moment où je m’apprête à changer de pseudo… parce que c’est mon dernier billet estampillé « doigt de miel », parce qu’il y a des choses qui changent et que c’est bien ainsi…

Il y a également des choses qui demeurent… Alors merci Dragon de Miel, pour ces moments et pour tous les autres, et au plaisir de nos prochains partages quels qu’ils soient :-)

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Là où les rivières se meurent

C’est le lieu où l’eau se perd dans la terre

C’est une fraîcheur spéciale dans l’air

C’est une allée tapissée de glaise

C’est une charogne qui fond sous la roche

C’est un rêve qui s’estompe et s’effiloche

C’est l’ombre qui tombe dans la fournaise

C’est l’empreinte de Sa langue impitoyable

C’est Sa griffe chatoyante et insaisissable

Sculptrice pulchritudinale sépulcrale
 Dont l’entaille demeure et demeurerait

Quand bien même toute vie s’arrêterait

Jusqu’à ce que la terre se referme

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Pris dans la falaise, un arbre attend

Son Heure

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Pleine lune à 3h38

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The dreamcatcher…

C’était il y a quelques semaines. Je me baladais à flanc de falaise sur des sentiers improbables où personne ne va jamais… J’aime beaucoup les lieux où personne ne va jamais… Ou presque…

Tout était exactement comme sur les photos. Je n’ai touché à rien… absolument à rien…


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J’ai laissé une offrande en partant… mais je ne vous dirai pas où… Et puis aussi, quelque chose m’a épouvanté dans ce lieu… mais je ne vous dirai pas quoi… simplement qu’avec le recul la peur s’est estompée. J’ai réalisé – je réalise – que désirer quelque chose revient, d’une certaine manière, à désirer son contraire… Je ne suis pas certain de le comprendre pleinement… un truc d’alchimiste je crois… Quelque chose que je devine à la lisière de mon âme, aux frontières du verbe…

C’est curieux qu’en y repensant aujourd’hui ça m’évoque ces mots de Gaston Bachelard,
« Aux matières originelles où s’instruit l’imagination matérielle sont attachées des ambivalences profondes et durables. Et cette propriété psychologique est si constante qu’on peut en énoncer, comme une loi primordiale de l’imagination, la réciproque : une matière que l’imagination ne peut faire vivre doublement ne peut jouer le rôle psychologique de matière originelle. Une matière qui n’est pas l’occasion d’une ambivalence psychologique ne peut trouver son double poétique qui permet des transpositions sans fin. Il faut donc qu’il y ait double participation – participation du désir et de la crainte, participation du bien et du mal, participation tranquille du blanc et du noir – pour que l’élément matériel attache l’âme entière »
(In « L’eau et les rêves »)

Un jour j’irai passer une nuit là bas… Une nuit de pleine lune… :-)…

<3

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