Category Archives: Au pays de Heidi Silicium

Sous le signe de Janus

Je me suis parfois demandé s’il est possible de concilier mon côté encordeur avec mes penchants soumis. C’est longtemps resté une question purement spéculative, sans autre intérêt que le plaisir un peu vain de la rhétorique.

Puis Elle est arrivée

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Je commence à avoir des éléments de réponse, mais c’est encore un peu confus je dois dire, parfois :-)

Pleine lune à 14h27

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La parenthèse enchantée (ouverture)

J’ai fait une belle rencontre avec une jeune femme, américaine, de passage en France le temps d’une année scolaire. Elle porte en permanence le collier de son Maître, états-uniens lui aussi. Je l’ai croisée dans une soirée. Elle portait une laisse autour du cou et une jolie robe de mousseline rose transparente… J’ai saisi la laisse et le reste est arrivé peu à peu, au fil des rencontres. De modèle de cordes elle est devenue partenaire de jeux, et depuis quelques temps il semblerait que la demoiselle se découvre un goût certain pour la domination…

Quelqu’un que je salue ici à évoqué un amour naissant à la vue d’une de nos photos, publiée ailleurs… Et c’est exactement ça. Je sais qu’elle partira dans quelques mois. Je sais aussi que je ne suis pas seul dans son coeur et pour rien au monde je ne voudrai qu’il en aille autrement… Juste vivre les belles choses que la vie met sur mon chemin, sur notre chemin. Elle non plus n’est pas seule dans mon coeur, et ça aussi ça me va très bien…

Bien sûr cette situation me pose des tas de questions, mais je sais que j’ai tout ce qu’il faut en moi pour y répondre en chemin. Je sais aussi qu’il y a un temps pour chaque chose et pour l’heure il est temps de célébrer la pleine lune aux pieds de ma jolie déesse, ou ailleurs peut-être, là où elle voudra de moi :-)

Pleine lune à 16h47 :-)

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Kindergarten

Le poirier était déjà immense lorsque enfant je m’y balançais. C’était un jardin de ferme en ces temps. Il y avait là des vaches et des cochons, qui ont cédé la place aux moutons à peu près vers l’époque où mon père a planté le noyer. Les poules et les lapins eux sont restés pendant toute cette période, puis ils ont disparu aussi. Les moutons sont partis aussi, cédant la place à des chevaux et pendant ce temps le noyer grandissait près du poirier. Puis un jour moi aussi je suis parti, ce qui me fait curieusement sourire à présent que, trois décennies plus tard j’écris ces lignes ;-)

J’ai toujours gardé le contact avec la maison de mon enfance… Même à présent que je vis dans le sud profond et lointain j’y passe une grande partie de mes congés. Distance oblige j’y vais moins souvent qu’avant, mais j’y reste bien plus longtemps qu’à l’époque où j’habitais tout près, ce qui est une autre façon de cultiver ce qui me relie à ce lieu. J’y vais pour mes parents, bien sûr, mais je sais aussi que mes racines sont ici, et le demeurent quelles que soient les attaches que je noue dans mon Languedoc d’adoption. Il y a une différence entre les racines et les attaches je trouve, mais je n’ai pas encore suffisamment de recul pour la comprendre… Un jour peut-être ?

Pour en revenir au noyer ça m’a frappé un jour de voir comme il a grandi pendant toutes mes années passées au loin… Le jeune arbre vigoureux à cédé la place à un bel adulte… Et à ce propos je te demande pardon, cher noyer, de t’avoir roussi un jour une branche avec un barbecue malencontreusement placé. Heureusement tu t’en es bien remis, fort comme tu étais déjà. Je me souviens également du jour où on a fêté mes 22 ans sous tes branches, de la grande et longue tablée blanche qui a festoyé jusqu’au bout de la nuit… Curieusement je n’ai plus jamais fêté mes anniversaires ensuite, sans même que je puisse dire à présent comment c’est arrivé.

D’une certaine manière j’ai toujours fêté mes anniversaires pourtant. C’était, c’est toujours, un moment important pour moi, mais je ne ressens pas le besoin de le partager avec d’autres gens… Ce que je fais ce jour là se prête mal au partage. J’ai toujours eu ce côté ours en moi, même s’il ne me déplaît pas non plus, paradoxalement m’a-t-on dit parfois, de passer du temps en agréable compagnie.
Mais c’est peut-être simplement une question d’équilibre ?


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Pleine lune à 6h23 :-)

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.(Duy Huynh)

.Pleine P

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De l’idée…

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… à sa mise en « oeuvre » ;-)

A la jolie modèle et au talentueux photographe
Avec gratitude et amitié
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Pleine lune à 9h04

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Le chant des falaises


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Modulations, Julien Clauss
15-16 juillet 2017
05400 – Le Saix

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Lune de coquelicot

C’est amusant comme cette photo me rappelle les débuts du bog de Heidi, lorsque la blogosphère bruissait du murmure des didascalies courant de blog en blog, comme des feux scintillants au sommet des collines de silicium. C’était il y a longtemps, presque neuf ans jours pour jour, avant la grande migration vers les réseaux sociaux… Je n’ai pas de nostalgie pourtant, seul importe le présent…
et que la fleur éclose, aussi, sous la lune et les étoiles

Pleine lune ce soir à 23h43

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Et dieu créa…

 

… Petit Soleil

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Pleine lune demain à 8h08…

On l’appelle parfois la pleine lune rose,
en référence aux floraisons printanières

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Sur un sentier de traverse

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Quelque part, vers la toute fin de l’hiver…

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:-)

Pleine lune demain à 8h08

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The gift

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We’ve all been given a gift, the gift of life,
what we do with our lives is our gift back

( Edo )

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Sous le signe du bambou (2)

J’ai réalisé récemment que j’ai un problème de communication. Ca a commencé avec plusieurs séances de cordes décevantes, comme celles que j’évoquais dans mon billet précédent… Des séances inabouties, avec une sensation d’incomplétude à la fin…

Puis j’ai eu un problème de communication avec une belle personne rencontrée autour du tournant de l’année…  Une difficulté qui a pu s’aplanir fort heureusement grâce à l’intervention d’une bonne fée, témoin de la situation, qui m’a fait part de son malaise et de ses interrogations…

On a parlé de beaucoup de choses et l’une d’entre elles concerne ma pratique des cordes… Je réalise que je ne sais pas entendre ma partenaire lorsque je fais des cordes. Ce n’est pas que je ne sache pas en fait, c’est plutôt que j’ai du mal à l’entendre, comme si mon esprit zappait simplement le message, ou le faussait et l’évacuait en l’interprétant de travers… Jusqu’à ce que le message devienne clair et net… A partir de ce moment j’entends ce qu’on me dit, mais il y a une dissonance, voire un malaise, qui a eu le temps de s’installer…

Je pense à cette jeune femme qui m’avait dit avoir mal à l’épaule. Je pense à celle qui m’a dit un jour qu’elle était fatiguée. Je pense à celle qui m’a dit qu’elle avait le vertige en l’air… pourquoi diable l’ai-je suspendue quand même et les yeux bandés en plus ? Jusqu’à ce que je doive la descendre car elle se sentait nauséeuse…

Je veux dire… faut être idiot pour faire des trucs pareils !
C’est pas la fin du monde, et la situation s’est à chaque fois réglée, mais c’est juste tellement dommage. J’y vois autant d’occasions ratées de passer un bon moment, harmonieux, abouti… d’aller au bout de l’expérience des cordes, et je sais la perfection qu’elle peut atteindre parfois…

Dorénavant avant de commencer une séance je préviens mes partenaires que je suis parfois un peu autiste sur les bords et leur demande d’exprimer haut et fort ce qu’elles ressentent. La bonne fée m’a expliqué que dans une société genrée comme la nôtre les femmes sont incitées, dès le plus jeune âge, à exprimer discrètement ce qu’elles ressentent… C’est très possible en effet et j’y vois une raison supplémentaire pour dynamiter le truc, la première à mes yeux étant que ça n’arrange pas du tout mon problème d’audition…

Je leur demande également de me prévenir si elles ne se sentent pas entendues. C’est un peu l’équivalent du safeword en SM… sauf que là ça concerne les limites : un bouton d’arrêt d’urgence qui signifie : « Hé ! Tu ne m’entends pas », et là on arrête et on débriefe le play…

J’ai eu l’occasion d’utiliser ce protocole plusieurs fois au cours du dernier week-end et ça s’est à chaque fois très bien passé… C’est curieux, car c’était dans un lieu public, et il y a quand même eu un incident sur une suspension en fait : une intervention externe hautement improbable – quelqu’un qui nous a aspergés de biseptine en pleine session… Le genre de truc qui n’arrive jamais. Je m’étais demandé pourquoi ça arrivait précisément à ce moment là et avec le recul j’y vois une validation de cette nouvelle façon de procéder…car le fait est que j’ai très bien su gérer la situation…

J’espère faire encore beaucoup de cordes cette année. J’espère bien aussi ne jamais avoir besoin du limit-word, et pas seulement en 2017…

Ce billet je le dédie tout particulièrement à cette bonne fée, et à toutes les merveilleuses partenaires de cordes que j’ai rencontrées sur mon chemin…

Je le dédie aussi à ceux et celles à qui j’ai dit non à un moment. Ce n’était pas par rejet de leur personne mais simplement pour pouvoir avancer dans ma quête. Si je perds du temps lorsqu’il n’y a pas d’alchimie, ou pas d’envie, ou pas d’intensité, comment pourrais-je espérer rencontrer les personnes avec qui ces ingrédients essentiels sont présents ? Et j’avoue avec joie que la seconde partie de l’an écoulé m’a amplement confirmé le bien-fondé de ce principe :-)…

Ca aura été ma grande affaire de 2016 ça : apprendre à dire non…

En 2017 je veux apprendre à dire oui :-)…

Je vous souhaite à chacun-e, qui honorez ce blog de votre passage, au fil des lunes, une belle et merveilleuse année 2017 :-)

 (Photo by Hersey)

Pleine lune demain à 13h34

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