« Dorment les cimes des montagnes et les précipices
les promontoires et les ravins,
toutes les races d’animaux que nourrit la terre noire
les bêtes sauvages des montagnes et la race des abeilles
et les poissons dans les profondeurs de la mer bouillonnante;
dorment les races des oiseaux à la large envergure »
( Alcman ; 7ème siècle avant JC)
Est ce qu’on peut encore ressentir ce genre de nuit dans une époque où le ciel est quadrillé, grillagé, de satellites ? Ce soir je me sens captif, prisonnier d’un monde minuscule dont je pourrais faire le tour en moins d’une journée. Solastalgique !
Pleine lune demain à 11h26