Lorsque la parenthèse se referma

.

.

.
Merci, merci, merci ! <3

Lorsque la parenthèse s’était ouverte je pensais naïvement qu’une fois refermée je retournerai à la vie que je menais avant, mais cette vie là n’existe plus en fait, et pas seulement parce que je ne vis plus du tout de la même manière depuis que j’ai arrêté de fumer. Mon paysage intérieur a changé, mes aspirations se sont affinées. J’ai grandi, assurément, beaucoup.

J’écris beaucoup en ce moment, à l’ancienne, stylo, carnet. Au départ il y avait le souhait de recréer une zone anonyme permanente, un havre de paix et d’intimité à l’abri des antennes algorithmiques. Je ne m’attendais pas à retrouver aussi le plaisir de pousser le stylo sur le papier, comme s’il s’animait d’une vie propre sous ma main, volupté qu’aucun clavier ne m’a jamais procuré quand j’y songe.

J’écris ce que je retiens de notre histoire, ce qu’elle m’enseigne. J’aimerais pouvoir en tirer un bilan complet, un tableau panoptique, mais ça me semble très prématuré. Ce que nous avons partagé a semé en moi des graines que je sens à peine germer. Peut être que je pourrai en tirer une synthèse après floraison, si tant est que cette démarche ait un intérêt, ce dont je ne suis même pas persuadé.e en fait. En revanche je suis à peu près certain.e que notre histoire fut plus qu’une parenthèse. Une phrase à part entière, voire tout un paragraphe !

Ces temps ci je pense beaucoup aux bienfaits que j’ai reçu, à toute la tendresse et tout l’amour dont iel a su m’entourer. Lors d’un de nos premiers week-end je me souviens m’être dit que j’avais reçu davantage d’amour en un seul week-end qu’au cours de toute ma vie précédente. Une des choses les plus étonnantes c’est comme j’ai appris à m’aimer à travers ses merveilleuses photos de moi. Je me suis senti.e beau, belle dans ses yeux et ça ça n’a pas de prix… Tous ces jolis portraits que je serai tellement fier.e de publier à la face du monde si je pouvais…

A défaut je vous en offre une en pied, légèrement floutée. J’avais hésité avec un gros plan de mes fesses rougies mais ce n’était pas tellement dans l’esprit de ce billet ;-)

 Paré.e pour la suite !

.

Pleine lune à 10h30
(avec une jolie conjonction lune – jupiter cette nuit :-)

.______________
Creative Commons License Kann Danns

This entry was posted in Au fil des jours, Au pays de Heidi Silicium, Ombres et lumières, Parfums de déesses. Bookmark the permalink.

4 Responses to Lorsque la parenthèse se referma

  1. Goddess says:

    (à la prochaine parenthèse avec toi)(bientôt j’espère)

    (tu écris si bien — je suis ravie que tu retrouves l’ecriture en ce moment ♡)

  2. Raphaël says:

    Je suis heureux de lire tes mots aujourd’hui.
    Je referme une parenthèse de mon côté aussi. Celle de la vie en Nouvelle Calédonie. Nous partons cette nuit. À l’automne il y aura sans doute un livre à terminer aussi.

  3. Kann Danns says:

    Je suis honoré que tu m’écrives en ce jour spécial pour toi.
    Bon retour en métropole l’ami, et merci de t’être, une fois encore, fait messager :-)

    Ps. Mais alors, on pourra bientôt boire du rosé sous les platanes :-D