Monthly Archives: octobre 2012

L’éternité est un jour

« L’éternité n’est pas un laps de temps infini, l’éternité est l’absence de temps.
Celui qui vit dans l’instant vit dans l’éternité »
(Entendu à la radio… référence inconnue… C’est un tort ;-)

Pleine lune à 20h50 :-)

 

 

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Anatomie d’une corde…

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(Avec un grand merci à la jolie modèle :-)))

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50 shades of pink…

Je ne vais pas vous faire un billet sur ce bouquin… Je ne l’ai pas lu et s’il me restait un vague doute quant à l’intérêt de le faire la Sardine de Belsunce a achevé de me convaincre que ça n’en valait pas la peine…

De toute façon vu le plan média qui a accompagné sa sortie ça sentait à plein nez le produit formaté façon blockbuster, et je trouve très révélateur qu’il soit issu de la main d’une scénariste. Je n’ai rien contre d’ailleurs, et il me semble que le phénomène qui accompagne ce livre n’est pas fondamentalement différent de ce que fut Histoire d’O en son temps… Mais pour ma part je préfère vous proposer un petit florilège de lectures autrement plus palpitantes sur le sujet…

L’Image – Jean de Berg (Catherine Robbe-Grillet dans le civil)… Un classique du genre, jouissif et raffiné, et un grand moment de bonheur qui me ramène à mes premières lectures érotiques… ce qui ne nous rajeunit pas… Il y des tas de classiques qui méritent d’être lus en fait… Le Jardin des supplices d’Octave Mirbeau pour n’en citer qu’un… mais si je vous les fais tous on n’est pas sorti de la librairie…

La laisse – Claire Delynn… Où les tribulations d’une bobo new-yorkaise tombée sous la coupe d’une demoiselle plutôt alternative… C’est du corrosif qui va jusqu’à l’os comme qui dirait (… !)… Une lecture dérangeante teintée de satyre sociale qui n’est pas sans évoquer les univers de Virginie Despentes ou Ryu Murakami…

Les extravagances du désir – Jean Streff… Point de fiction mais une série d’entretiens avec des adeptes de tous bords… C’est surprenant, foisonnant et parfois troublant… Une lecture plaisante et une fenêtre ouverte sur des pratiques bien plus diverses et variées qu’on ne le croit généralement…

Essai sur la représentation sadomasochiste – Mona Sammoun… Là c’est du sérieux : un tour d’horizon du SM à travers ses aspects intimes, sociétaux et ses représentations dans les médias, l’art, ou la littérature… Le meilleur ouvrage francophone que je connaisse sur le sujet.

SM – Tomi Ungerer… Une plongée dans la soumission masculine en immersion chez les Dominas de Hambourg (qui sont au SM ce que le cuir est à la lingerie ;-) avec, en creux à travers leurs récits sensibles, un portrait émouvant de ces grandes Dames… et un recueil de dessins de shibari en prime. Du grand Tomi… Yep !

Une perle méconnue encore (et d’ailleurs si vous en connaissez d’autres  je vous invite à les citer en comm… C’est toujours bon d’élargir ses horizons ;-) : « Liens de cuir » est un petit roman jouissif et jubilatoire qui n’a d’autre prétention que de se lire d’une seule main… C’est très bien enlevé, tout comme son héroïne d’ailleurs, et signé par une belle plume de la blogosphère.

Et pour finir ce billet, je vous offre simplement ce joli court métrage d’Erika Lust, qui eut jadis les honneurs des chroniques de Heidi, en guise de conclusion et d’antidote à la grisaille ambiante… ;-)

 

 

 

 

http://www.dailymotion.com/video/xqdflt_handcuffs-esposas-de-erika-lust_shortfilms

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Le SM est il soluble dans l’eau qui dort ?

C’était il y a un petit moment déjà, bien avant la création du blog de Heidi. Nous avions diné à quatre avant d’aller finir la soirée dans mon appartement. Puis l’autre couple s’est éclipsé, me laissant seul avec une charmante demoiselle…

Ca faisait quelques temps qu’on se tournait autour, et j’avais eu le temps me préparer à vivre une expérience qui était alors totalement inédite pour moi, à savoir une relation purement vanille, sans la moindre once de BDSM…( Bah oui, c’est mon petit côté explorateur de l’extrême ;-)… En effet je voyais bien que ce n’était pas du tout le genre de la demoiselle… et comme en plus je l’avais rencontrée dans le cadre de mon travail il me semblait plus sage de taire certains aspects de ma libido…

Ca a été une très jolie première nuit, sauf que… peu avant l’aube elle s’est étirée comme une chatte en me demandant si je voulais bien lui attacher les mains la prochaine fois…

Ce jour là j’ai compris qu’il y a des choses contre lesquelles il ne faut pas lutter… et aussi qu’il faut toujours se méfier de l’eau qui dort ;-)…

Elle est devenue mon premier modèle de shibari et on s’est vus pendant plusieurs années avant que nos chemins se séparent… Je me suis souvent demandé depuis ce qui nous avait attiré l’un vers l’autre… Est-ce que nous devinions inconsciemment que nous partagions certaines fantaisies ?

Le plus étonnant c’est qu’elle n’avait jamais vécu d’expérience de ce genre avant de me rencontrer… Quelque part c’est comme si notre rencontre lui avait servi de révélateur… A moins que ce soit moi qui lui ai « soufflé » cette idée d’une manière qui m’échappe totalement ? Est-ce que c’est seulement possible ?

Si je prends mon vécu c’est clair que certaines rencontres ont fait naître en moi des désirs inédits, dont je ne soupçonnais même pas l’existence avant de croiser la personne. Est-ce qu’ils me venaient de ma complice du moment, qui me les aurait refilés à l’insu de mon plein gré, où bien étaient-ils déjà présents dans ma libido à l’état de germe, n’attendant que la rencontre qui les éveillerait ?

Je n’ai pas de réponse. Je ne puis que constater que chaque rencontre entraîne son lot d’envies et de fantaisies particulières, et m’émerveiller de la saveur unique qui en résulte… Mais si vous avez un avis sur la question ça m’aiderait bien ;-)…

( Toujours se méfier de l’eau qui dort ;-)

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500

C’est le 500ème billet du blog de Heidi…
En 4 ans et des poussières c’est pas mal je trouve… Bien sur il a connu des hauts et des bas, au fil de mon inspiration, et en ce moment c’est plutôt marée basse… J’ai besoin de silence et de lenteur, mais je reviendrai, ne serait ce que pour honorer la promesse faite à une très jolie comtesse  (bah oui, on ne se refait pas)…

Ces pages sont nées d’une double rencontre, avec une délicieuse mademoiselle et avec l’épatante Heidi Silicium. Bien de l’eau a coulé sous les ponts depuis, mais je leur conserve toute ma reconnaissance pour m’avoir incité à me poser dans ce petit coin des prairies de silicium.  J’ai toujours préféré le charme bucolique des chemins de traverse au fracas des autoroutes, c’est là qu’on fait les plus jolies rencontres, et je dois dire que sur ce plan là j’ai été amplement servi, ce qui ne manque pas de piquant lorsqu’on considère certaines de mes petites fantaisies…

Je dédie ce billet aux reines, aux fées, aux déesses,
Aux comtesses, aux amazones et aux princesses
Aux amantes, aux complices et aux jolies modèles
A une Dame et à son tapis de jonc de mer (aïeuh ;-)
A une délicieuse mademoiselle, avec tendresse
A cette jolie capitaine devenue une grande amie
A l’exquise Heidi Silicium, sur son alpage perchée
A ceux et celles que j’espère rencontrer un jour
A ceux qui créent, à ceux qui rêvent, à ceux qui jouent
A toutes les belles personnes que j’ai eu la joie de connaître un peu à travers ce blog
A vous qui honorez ces pages de vos visites, et à vos 3000 et quelques commentaires

A vous toutes et tous je dirai simplement merci, et… osez :-)

 ;-)

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Chill-out

Je tourne la tête pour observer la Dame, fasciné par la vue de son beau visage en contreplongée, son port de tête altier, ses jolis yeux un peu rêveurs fixés sur un ailleurs que je ne puis imaginer… Je lui offre mon plus joli sourire lorsqu’elle me gratifie d’un regard, tout fier de lui montrer mon plaisir à reposer allongé sur l’oreiller de ses jambes. Elle me sourit et m’intime le silence d’un simple shhht avant de poursuivre sa conversation avec nos hôtes assis à l’avant de la voiture, tout en me caressant les cheveux d’une main distraite qui m’envoûte et me subjugue.

Le temps s’étire dans le ronronnement du moteur qui nous propulse à travers la nuit. Présent, passé, avenir, se dilatent et se fondent dans l’instant de sa présence délicieuse et enveloppante qui tisse une bulle sensuelle tout autour de nous. Elle passe ses mains derrière sa nuque pour défaire son joli collier de cuir noir serti de rouge, et s’en sert comme lien pour attacher mes poignets en croix, puis elle me fait prendre ma laisse en bouche avant de me violer sauvagement de sa langue d’habitude si délicate.

Je dois bien avouer que ce n’était pas fondamentalement différent de ce que je lui avais fait subir quelques heures plus tôt, lorsque je lui avais attaché les mains dans le dos au beau milieu d’une foule subjuguée (comme nous d’ailleurs ;-) par les déhanchements d’une jolie demoiselle qui s’effeuillait sur scène, et honteusement abusé de sa faiblesse momentanée au milieu des badauds et des couples entrelacés. En cela il est fort possible que j’aie amplement mérité le traitement qu’elle m’a « infligé » sur le chemin du retour…

J’aurais presque envie de conclure par une pirouette, en disant que j’ai regretté que le trajet ne soit pas plus long, Je n’aurais pas été contre, bien sûr ;-), mais la vérité c’est que c’était un moment parfait, un très joli sas de décompression après la fête, peu avant de switcher (si j’ose dire ;-) vers de nouvelles aventures shibariques et sensuelles tandis que le clair de lune se fondait dans le jour naissant… quelque part entre chien et loup…

Une Dame pleine de surprises assurément… et j’ajouterai simplement chapeau l’artiste… :-)
… Et merci à nos hôtes et complices de cette jolie soirée :-)

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