La journée avait commencé normalement… Je m’étais levé avant elle pour faire la vaisselle de la veille et lui préparer son petit déjeuner… Puis j’avais fumé une cigarette dans le jardin et pris une douche avant d’aller reprendre ma place au pied du lit.
Lorsqu’elle s’est réveillée je me suis glissé sous la couette pour lui souhaiter bon matin en baisant ses jolis pieds, retrouvant avec ravissement le goût de sa peau veloutée et le son enchanteur de ce joli petit gloussement de satisfaction dont elle a le secret…
Lorsqu’elle m’a fait grimper sur son lit je me suis avancé à quatre pattes, tout heureux de la retrouver…
– Tu as fumé ?
– Euh oui Madame
– Quoi !???
Je peux dire que je m’y attendais pas à celle là…
Ca m’a valu trois gifles… pour commencer… Puis de l’attendre, à genoux naturellement, tandis qu’elle faisait sa toilette…
Elle m’avait fait mettre près de la porte de sa chambre, le dos tourné à l’embrasure… Je me tenais aussi sagement que possible, en essayant simplement de m’accommoder de la morsure de son tapis de rafia sur mes genoux. J’observais mes cuisses légèrement entrouvertes et mon sexe offert, tout étonné par le spectacle de mon corps aminci après plusieurs mois de diète (une envie comme ça, qui m’avait pris quelques mois plutôt ;-)…
J’étais également intrigué par la goutte que je voyais scintiller à l’extrémité de mon sexe… Elle brillait comme une petite étoile dans la lumière qui se faufilait entre mes cuisses, et je n’avais pas la moindre idée de ce qu’elle faisait là, ni même du moment auquel cette chose étrange avait bien pu apparaître…
Elle m’avait interdit de bouger en son absence, et j’espère qu’elle me pardonnera si j’avoue que je n’ai pas pu m’empêcher de céder à la curiosité, et d’en éprouver la texture entre mes doigts… C’était lubrifiant, un peu gras, mais ce n’était pas du sperme pourtant… Grand mystère ça… Je suppose que c’était en rapport avec l’état de soumission profonde dans lequel m’avait plongé son traitement…
Lorsqu’elle est revenue elle a ouvert les volets de la chambre, puis elle m’a autorisé à me mettre à quatre pattes tandis qu’elle prenait le petit déjeuner dans la pièce d’à côté… Je suis resté aussi immobile que possible, tentant de faire bonne figure, mais je ne pouvais pas m’empêcher de trembler de tous mes membres pour une raison qui m’échappe encore… Peut être parce que ça faisait déjà un petit moment que je me tenais ainsi, à moins que ça ait été l’idée de me trouver en si humble posture en sa présence ;-)… Curieusement j’ai trouvé cette sensation des plus plaisantes… Et j’avoue combien j’ai adoré me sentir en son pouvoir à cet instant, prisonnier heureux et consentant quelque soit le sort qu’elle me réservait…
Lorsqu’elle m’a pris dans l’étau de ses jambes, et demandé ce que je pensai à présent de cette cigarette je n’ai pas pu m’empêcher de lui dire la vérité, à savoir que cet instant valait bien toutes les cigarettes du monde, et que j’étais très heureux de l’avoir fumée, pour le simple bonheur de me retrouver en son pouvoir… Ce n’était certes pas une attitude très soumise, mais le fait est qu’elle était parfaitement sincère… et de toute façon je n’ai jamais su mentir ;-)…
Elle a encore parcouru mon échine de son joli pied, puis m’a autorisé à me remettre à genoux… J’ai d’abord cru qu’elle avait levé ma punition, mais ce n’est que lorsque mes genoux meurtris se sont enfoncés dans le tapis sous le poids de mon corps redressé que j’ai compris que la vraie punition ne faisait que commencer… Elle s’est mise derrière moi et a posé ses mains sur mes épaules… J’ai cherché sa main pour échapper à la douleur, puis je me suis peu à peu réfugié complètement dans ses bras, et tout s’est estompé autour de moi… Plus rien n’avait d’importance, seuls comptaient sa chaleur et l’asile de ses beaux bras blancs… Seules demeuraient la joie et la fierté d’avoir été le jouet, l’espace d’un instant, d’une telle Dame…
Tout de même je n’aurai jamais cru qu’un simple tapis de rafia pouvait faire un tel effet, ni laisser de telles marques sur les genoux ;-)
La punition a tout de même porté ses fruits car je crois bien que je n’aurai plus jamais fumé sans sa permission si la Dame l’avait souhaité… Mais bon, ce n’est peut être pas plus mal ainsi ;-)…
Quoiqu’il en soit je lui dédie cette confession…
Elle m’a écrit pour me dire les raisons de son silence… et je tenais à la remercier, et à lui souhaiter tout ce qu’il y a de plus beau pour la suite… quelque soit le lieu où la mèneront ses pas :-)
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doigt de miel
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