L’histoire du petit oisillon tombé du nid – Tonino Valerii – 1973
Si vous ne connaissez pas la morale de l’histoire du petit oisillon c’est qu’il est grand temps pour vous de voir (ou revoir) cet excellent western spaghetti qui raconte les z’aventures de Jack Beauregard, une légende de l’ouest, et de Personne, un grand gamin qui aimerait bien que le héros de son enfance entre dans les livres d’histoire…
J’adore ce film… pour son humour, pour ses paysages, pour sa démesure un peu kitsch, et peut être aussi car il se passe à la fin de la conquête de l’ouest, lorsque le far west cède la place à un monde plus policé… Je préfère les cow boys aux banquiers, je les trouve plus poétiques et pour la sécurité c’est kif-kif… mais j’ai toujours eu un faible pour les périodes charnières de l’histoire, ces moments où un monde s’estompe pour céder la place à un autre… Avec des choses qui changent et d’autres qui demeurent, et c’est peut être pour ça que j’aime bien aussi les héros qui savent garder quelque chose de leurs rêves d’enfance… et les spaghettis bien sûr ;-).
J’aime bien enfin la partition qu’Ennio Morricone a écrite pour ce film… Je lui trouve un je ne sais quoi de guilleret… et d’ailleurs la voici, en guise de morale à ce billet ;-)…
7 Responses to Mon nom est personne (bis)