Ca commence par une belle virée en voiture sous le soleil… 3 heures de route qui m’ont rappelé une certaine époque où je faisais le trajet chaque mois… Il faisait tellement beau que je n’ai pas pu résister à l’envie de prendre des photos au volant…
Je sais c’est pas très prudent… Mais si vous êtes une jolie jeune femme qui n’a pas froid aux yeux je veux bien que ce soit vous qui me conduisiez la prochaine fois… Il est même possible que j’en profite pour photographier vos jambes ;-) (bah oui on peut toujours rêver non ;-).
Ca se poursuit par le charme particulier de cette belle ville accrochée au dessus du Léman… Face aux alpes… Cette excellente photo de blue djinn résume assez bien ce que je ressens parfois à Lausanne : un espace de liberté délimité par la masse, parfois imposante, parfois légère, mais toujours belle, des Alpes.
Allez quelques photos de moi aussi… pour illustrer ces quelques heures passées à l’heure lémanique… Tout de suite c’est moins la classe… Mais attendez un peu que j’aie racheté un vrai appareil photo ;-)… Hihi, bon je m’avance peut être un peu là ;-)…
Le bâtiment à l’arrière plan c’est la cinémathèque Suisse, coeur névralgique du festival. J’y avais rendez vous avec une amie arrivée la veille, que je devais ramener à Strasbourg dans la foulée…
Très belle sélection de films… Nous avons commencé par Les fruits de la passion de Terayama, improbable remake d’histoire d’O dans la Chine des années 20, mais très belle atmosphère, et quelle surprise de découvrir Klaus Kinski en train d’enfiler Arielle Dombasle dans un bordel des bas fonds de Shangaï ;-)… C’est là que j’ai découvert les…
Ben ça faisait très peur ;-)… (mais quand même pas autant qu’Arielle Dombasle… faut pas déconner ;-)
Puis je suis allé voir une compil de courts métrages expérimentaux québecois… Et je dois dire que ça m’a bien secoué… Je pensais naïvement que Richard Kern (qui était d’ailleurs présent sur le festival) avait fait le tour des questions de transgression dans les années 80… Eeh bien non… J’en suis ressorti avec quelques questions en plus, un profond malaise sur certains des films que je venais de voir, mais aussi de très beaux moments de poésie onirique et d’érotisme trash…
Et c’est d’ailleurs pour ça que j’ai ramené deux DVD sur le sujet… Bah oui, ce genre de festival est aussi un bon endroit pour faire ses courses… ce genre de films ne se trouvent pas à la FNAC, et même s’ils s’y trouvaient je préférerais toujours les acheter dans un lieu sympa plutôt que dans cette espèce d’usine a formater les esprits qu’est devenue la fnac ;-)… Mais bon c’est une autre histoire ça
…
Puis ça a été le vrai grand moment du festival : la projection en exclusivité mondiale de bad biology de Franck Hennenloter… (à gauche sur la photo… )…
Et bien vous savez quoi : retenez bien ce titre et si vous avez l’occasion de voir cette histoire de la femme aux 7 clitoris qui rencontre l’homme au pénis doté d’une vie propre (à droite sur la photo ;-)… Et ben ruez vous dessus parce que ce petit bijou là c’est tout simplement un condensé de tout ce que l’underground peut offrir de meilleur : un truc complètement barré, loufoque et poétique qui vous fait passer un p’tit moment suspendu dans les nuages avant d’aller se manger une saucisse dans le parc pour se caler l’estomac et de retourner à l’Oblo s’enfiler une série de documentaires sur le LSD.
Cette séquence LSD était projetée en hommage à Albert Hoffmann, citoyen helvétique qui découvrit
cette substance à Bâle en 1943, et qui est décédé en avril dernier à l’âge
honorable de 102 ans…
C’était très étrange de voir tous ces vieillards en blouse blanche parler de leurs premières recherches sur le LSD et ses applications avant que ça ne dérape… Encore un film qui ravive une vieille question chez moi : Est ce qu’on n’aurait pas raté une marche dans les années 60 ?… Mais là encore c’est un autre débat et une longue, très longue histoire qu’il vaut sans doute mieux ne pas commencer ici (toujours être concis ;-)…
On a fini par une p’tite virée au sous sol de la cinémathèque, voire Jacques Perrey en action.. Qui est Jean Jacques Perrey me direz vous ?
Ben c’est juste un sacré personnage comme vous le verrez si vous lisez sa fiche wikipédia (hihi, c’est facile mais j’ai la flemme là ;-)…
Puis c’était retour maison et arrivée sur les berges de l’Ill aux aurores avec l’impression d’avoir fait un marathon, et la très forte intuition que la prochaine fois j’y retournerais sur plusieurs jours afin de profiter davantage de cette ville géniale et fascinante… bah oui parce qu’entre les festivals, les bars, les Alpes et le lac, sans compter la scène SM et le siège de couleur3 qui n’est jamais que la meilleure radio rock de la planète ;-) il me semble que c’est vraiment un endroit qui gagne à être connu.
Le site du LUFF
Spécial schmoutz à Miss Lau… qui vient parfois lire ce blog,
Hihi, j’ai préféré recadrer la photo pour pas qu’on te reconnaisse… C’est plus joli de garder un peu de mystère je trouve :-) …
3 Responses to Trash, underground et chocolat