Imaginez deux rues de Strasbourg transformées, l’espace d’un week end en quartier dédié aux cultures électroniques, 8 salles de concert, des installations, en salle ou en open space, des lounges, et vous aurez un bon début d’idée de ce qu’est ososphère.
A vrai dire ce n’est pas mon festival préféré, mais les installations valent vraiment le détour… beaucoup plus que les hot-dogs en tout cas, dont on pourra faire l’économie (hihi, c’était ma chronique gastronomique du jour ;-).
Pour la partie musique j’y vais d’habitude sans même regarder le programme. Il y a toujours des gens bien plus calés que moi sur le sujet pour m’indiquer les perles musicales à ne pas rater (electric electric, ebony bones, puppetmastaz…), et là je ne vous parle pas de la hype du moment, mais bien de la crème de la création musicale actuelle… Bah oui, je fais confiance à mes amis… ils ont des goûts très sûrs, et souvent j’adore ce qu’ils me font découvrir… à écouter les yeux fermés donc… c’est même souvent meilleur comme ça ;-). J’aime bien aussi me laisser porter par le hasard, vagabonder d’une salle à l’autre, et parfois me laisser surprendre par des sets vraiment sympathiques (kiki)…
Bon cette année je me suis fait un peu avoir : j’y étais allé une première fois vendredi, et lorsque j’ai voulu y retourner le lendemain tous les billets étaient sold out… Adieu donc Saul Williams (un regret quand même sur ce coup là) et surtout adieu aux installs que je n’avais fait qu’apercevoir la veille…
Ce sera pour une prochaine fois donc, mais j’avais quand même pu me faire un petit aperçu vendredi, avec un coup de coeur sur la raffinerie à sons de Cécile Beau… Des sons générés par ordinateurs qui se déforment en circulant dans un labyrinthe de tuyaux en verre et forment d’étranges paysages sonores au dessus de ce décor d’usine martienne…
J’ai trouvé ce cru 2008 très réussi, avec des
installations faisant la part belle à l’interactivité et à l’humour… et de belles ambiances oniriques aussi.
Pas trop de regrets donc pour samedi, d’autant plus qu’il y a un festival de film fantastique en ce moment sur Strasbourg, et que j’ai pu me consoler avec Rogue, une histoire drôlement efficace de croco taquinant le touriste dans le bush australien… un samedi à minuit ça le faisait bien je trouve… Belle découverte :-)…
Et une expérience inoubliable aussi en début de soirée, avec une croisière sonore à la tombée de la nuit sur un bateau mouche transformé pour l’occasion en salle de concert flottante…
Grand moment de bonheur… dans le cadre de ce projet emmenant une trentaine d’artistes du monde entier en résidence mobile le long du Rhin et du Danube… Et une belle découverte avec Aki Onda
et ses mélopées électroniques minimalistes…
Bah oui, j’aime beaucoup
la musique expérimentale… un autre de mes péchés mignons…
Et sur un bateau qui glisse en silence au ras des lumières ça devient
carrément magique…Même eu droit à un arc en ciel ;-).
Un week end riche en découvertes donc, et pas seulement culturelles… Mais ça c’est une autre histoire ;-).
5 Responses to Un week end (presque) ordinaire