Vous est il déjà arrivé de trouver une magnifique trace de corde imprimée sur un poignet en défaisant un bondage ? Ou plus simplement ( bah oui après tout personne n’est parfait ;-) des marques de couture sur votre peau après avoir retiré des dessous un peu trop ajustés ? Ou encore des souvenirs laissés par un oreiller mal repassé (rhoooh vous alors… quelle négligence ;-) sur votre joue après une nuit de sommeil… ?
Ninette Van Kamp en a tiré une très belle déclinaison…
« Souffrez pour moi » illustre de fort belle manière l’adage qu’il faille souffrir pour être belle, puisque l’idée consiste tout
simplement (encore fallait il y penser) à porter des vêtements ornés de petites pierreries à l’intérieur
et à laisser le temps faire son oeuvre pour voir apparaître de
jolis motifs temporaires incrustés dans la peau : fleurs, lignes, dessins tribaux ou ethniques… voire
même, pourquoi pas, des textes ou des scènes plus complexes… Pour ma part je verrais assez bien la naissance de Vénus en version pointilliste sur les fesses d’une complice un tantinet portée aux joies du body-art ;-).
Il va de soi qu’un pervers de mon espèce (la pire cela va de soi ;-) ne
pouvait que flasher sur le côté ludique de la chose, qui
mêle très joliment des aspects sensuels
et vestimentaires avec une dimension esthétique et body-art que je trouve
des plus plaisantes… Une seule remarque toutefois… Mon âme
féministe se révolte devant le fait que ce soient toujours les Demoiselles qui
doivent subir, et pour ma part je
veux bien prendre un peu sur moi et à mon tour souffrir pour être
beau… enfin,
plus beau je veux dire ;-)… Au fond ce n’est qu’une question
d’imagination
et je vois d’ici toutes les variations que ça pourrait donner… ;-)
J’avais découvert les travaux de Ninette Van Kamp au printemps dernier, et en faisant des recherches pour actualiser ce billet je réalise qu’il existe aujourd’hui un site « Souffrez pour Moi » . Pour l’instant il n’y a qu’une page d’accueil, mais il
semblerait bien qu’elle ait décidé de se lancer dans la vente de ses créations, et pour ma part je ne dirais qu’un seul mot : Bonne chance et
vivement Noël !
(Aaah mince… ça fait cinq ;-).
9 Responses to La styliste