Quest for home

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En ce moment ma vie c’est pour une bonne partie de chercher un nouveau chez moi.

J’ai longtemps envisagé d’acheter l’endroit que je loue depuis quelques années, et auquel je suis très attaché.e. Je n’y ai pas encore renoncé, mais peu à peu s’impose le constat que je n’ai pas les moyens d’en faire quelque chose qui serait à la hauteur du lieu, ni l’envie d’y consacrer l’énergie requise pour gérer un bâtiment avec plusieurs logements, nécessitant une restauration complète de surcroit.

J’ai une fâcheuse tendance à me piéger dans le travail au point de m’y épuiser. Ca m’a valu plusieurs burn-out au cours de ma carrière, et ce mois de juin encore je me suis retrouvé.e à faire des journées insensées pour boucler ce que j’avais à faire. Quand on se dit que c’était bien la peine de devenir fonctionnaire pour être au travail à 23h tous les soirs de la semaine il faut s’interroger. Je crois que c’est un fonctionnement chez moi : remplir tout le temps disponible avec du travail, comme si ma vie ne devait être faite que de ça. Je n’en veux plus.

Je n’ai pas envie d’en rajouter une couche avec un projet surdimensionné. J’aspire au calme et à la simplicité. Je veux me dégager du temps libre, pour bâtir, pour nouer des liens, et pour me nourrir l’esprit.

Ce genre de projet passe par un lieu de vie propice, entre autres choses
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Pleine lune a 4h36

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