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Un trou de mémoire ?
Category Archives: Les artistes
La chroniXeuse
Le texte qui suit est tiré du blog de Lucie Lux ; avec son aimable autorisation
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OrgasmatrOnne
° Ne dites pas : la presse féminine œuvre pour l’épanouissement sexuel de la femme…
Dites : la presse féminine œuvre pour une réification de la sexualité au féminin pour l’homme…une mécanisation, une désincarnation de la sexualité au féminin…
L’éducation
sexuelle…les modes d’emploi, la technique n’auraient aucune importance,
à leur lecture nous serions incapables d’un libre arbitre.
L’intuition individuelle de la chair n’existerait pas ? Serait niée dés leur lecture…
N’y-t-il
pas eu une époque où il était impossible de parler de point g,
d’orgasme, de masturbation…quelle était alors la sexualité de la femme ?
° Ne dites pas : la révolution sexuelle a bien eu lieu.
Dites : la révolution sexuelle n’a pas eu lieu.
L’ubiquité et la visibilité de la sexualité ne signifie rien. Les mœurs n’évoluent pas… la morale non plus.
La légalisation de la pilule n’aurait rien changé à l’appréhension de sa sexualité pour la femme, la démocratisation des préservatifs non plus.
Faire l’amour en ayant peur d’être enceinte…ou de contracter le sida…ne serait rien dans l’appréhension de la sexualité.
° Ne dites pas : j’ai douze godemichés dans mon tiroir
Dites : le sexe avec du plastique c’est sordide et mécanique.
L’orgasme serait vide, fade procuré par un vibromasseur mais unique magique dans les bras d’un homme.
Se masturber serait nécessairement un pis aller, la négation de l’homo érectile, éloigné de tout art de vivre. Pas de sexe sans amour?
Ne dit-on pas l’appétit vient en mangeant ?
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J’aime beaucoup ce texte, auquel je ne peux m’empêcher de songer à chaque fois que je vois une couverture « Sexe inside » de Marie Claire, Biba et autre cagole Mag… La couverture uniquement car bien sûr je ne lis jamais ce qu’il y a à l’intérieur, ou alors juste en cachette quand je vais chez ma coiffeuse, mais shhhht ;-).
Lucie Lux a longtemps officié comme chroniqueuse ludique et lubrique dans un magazine culturel avant de publier son premier roman aux éditions Blanche, « Je ne m’ennuie jamais toute seule », dont le titre résume assez bien le sujet ;-).
Le texte ci-dessus, un tantinet agacé, m’avait valu la joie de découvrir son blog sur myspace. Ses E-chroniX en ligne sont rares et irrégulières, mais son petit côté rockeuse délurée et sa belle façon de dénicher des perles érotiques méconnues (Aaaah, le numéro de burlesque de Bernie Dexter ;-)… valent largement le détour…
Elle a aussi un site… lucielux.org … org comme orgasme bien sûr ;-). Il rassemble la plupart de ses chroniques et créations, et surtout il comporte une newsletter qui permet d’être informé des mises à jour du blog…
Elle travaillerait depuis quelques mois à une série de nouvelles intitulées « Sex is rock’n’roll », mais shhhht, laissons Lucie faire… ;-).
(Photo Julie Berlizon, pour Lucie Lux)
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L’animateur radio
J’ai
découvert les musiques électroniques en même temps que la musique en général,
quand j’ai commencé à m’y intéresser, vers le tournant de l’adolescence…
C’était au début des années 80… A l’époque où il se disait que la vidéo avait tué les radio stars… Mais je digresse… quoique ;-).
Quelques
années plus tard 4AD a produit Marrs et plein de gens se sont mis à brailler « Aciiiiiid » à tout bout de champs… énervant à souhait il faut bien le dire… Moi je
m’en fichais j’étais à fond dans le grand tourbillon indie rock qui a saisi le
monde au tournant des années 90… Je continuais à suivre les musiques électroniques de loin,
d’une oreille distraite, comme des expériences musicales sympathiques et un peu
exotiques… Et puis…
C’est
arrivé vers 1996… Je me souviens très bien de ce jour. Je roulais non loin de la frontière espagnole, sur une petite route à flanc de vallée. Il faisait beau. C’était en mars. Les flancs du pays basque commençaient à reverdir. Au loin on devinait des cîmes encore enneigées, et moi je me contentais de suivre la route en profitant du paysage, libre comme l’air sous la lumière éblouissante qui précède le
couchant. J’ai allumé la radio et une musique vraiment étrange a envahi l’habitacle. C’était un son radicalement neuf, quelque chose que je n’avais jamais entendu jusque là… Un mélange de clarinette et de chants tribaux qui se déversait en volutes légères et fluides, tournoyait au fil des méandres du ruban d’asphalte qui me ramenait vers l’océan… un pur rêve
éveillé… Je n’ai jamais su qui a fait ce morceau, mais ça a été le début de ma
troisième grande époque musicale… celle de l’électro…
La french touch avait déjà quelques
années au compteur, et l’âge d’or des free partys était déjà – d’après les puristes – passé, mais comme de toute façon la hype n’a jamais été mon truc… ;-) Je dévorais tout ce que je trouvais…
Je rattrapais le retard, et puis ça s’est tassé… Je continue à faire de
belles découvertes, mais
fondamentalement je n’entends rien qui me parait vraiment neuf et exaltant… à
l’exception d’un petit miracle, une heure de concentré de bonheur que je
savoure semaine après semaine sur ma radio culte… j’ai nommé la planète
bleue, sur couleur3…
Le
pitch résume assez bien l’esprit de l’émission :
« Après l’ère cybernétique, voici l’heure cyber-ethnique…
… tam tam et computer, du sable et du silicium »
Sur la planète bleue il n’y a pas
d’interview, pas de promo, juste des univers sonores
intemporels créés aux quatre coins
de la planète par des rêveurs, des esthètes, des rebelles vivant parfois au
bout du bout du monde… Et, de temps à autres, des digressions passionnantes et lumineuses, portant sur les sujets qui feront
l’actualité de demain : l’écologie, les nouvelles technologies, les mouvements
de fond qui traversent la société en silence, loin des feux de la
rampe…
Yves
Blanc nous propose un regard différent, salutaire, libre
de toute contrainte commerciale. Sa voix vient nous rappeler
qu’un autre monde est là, tapi dans les failles, les
interstices, les beaux chemins de traverses oubliés par les grands
médias, prêt à émerger et déjà accessible à qui veut bien s’en donner la
peine… Merci Monsieur Blanc…
Toutes
les émissions sont archivées et disponibles chez couleur3,
et l’intégrale des play lists et des références sont citées sur le site de la planète bleue
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Le troubadour
Ca commence par une rumeur vers la rue des orfèvres,
Un ruisseau de cristal qui flotte entre les façades
Le barde en noir est de retour, installé sur le parvis
C’est toujours là qu’il finit par revenir… à la source
Avec sa curule, ses grelots et son drôle de bouzouki
Son chant s’enroule autour des dentelles de grès
Comme le frisson qui s’élève dans mon échine
Il y a des jours où j’aimerais être gargouille !
La voix du troubadour est au chant médiéval ce que
La cathédrale de Strasbourg est au gothique rhénan
Un joyau et un couronnement
Elle témoigne de ce qui fut, ce qui est, et sera
Il en est émanation, incarnation et prolongement
Ils se complètent bien je trouve
Luc Arbogast est sur youtube… et aussi sur myspace…
Et sur les chemins… qui mènent aux pierres vénérables…
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Les trapézistes
J’adore les numéros de trapéziste. C’est peut être la plus belle métaphore qui soit d’une certaine façon d’envisager l’érotisme : s’abandonner en toute confiance entre les mains (et ici les pieds) de sa partenaire et se laisser emmener dans les airs…
J’aime beaucoup cette mise en scène. J’aime les expressions de leurs visages… J’aime la transparence des jupons assortie aux dentelles des gants… et j’adore les couleurs qu’elles arborent… noir, rouge, blanc… Une belle trilogie…
Les accessoires apportent une touche supplémentaire, une certaine coloration, comme des épices… La fleur et le collier de perles soulignent leur lien de connivence, puisque chacune porte un accessoire aux couleurs de sa complice. Ca me fait penser à la symbolique du Ying et du Yang et je trouve ça assez… euh… symbolique. J’aime beaucoup le collier de perles noué en cravate. Ca lui donne un côté assez décalé, une légère dissonnance très agréable a regarder.
J’aime aussi beaucoup le décor à l’arrière plan, les couleurs, les drapés, les chatoyances. Le petit miroir encadré, l’éclairage… Tout concourt à créer une ambiance onirique et théâtrale pour une activité aérienne, pleine de grâce et de légèreté…
Une petite devinette pour finir : ces artistes sont des soeurs jumelles assez connues dans le monde du cirque. Elles ont aussi participé à un film (que j’adore) et à une série télé…
Ne me demandez pas ce qu’on gagne, je n’en sais rien… mais si vous avez une idée il se pourrait que je m’en inspire ;o).
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