En 1250 avant J.-C., sous le règne de Ramsès II, un chef de chantier de la cité égyptienne de Thèbes dresse la liste de près d’une année d’absences de ses ouvriers. Il en consigne le détail sur une plaque d’albâtre, découverte il y a plus d’un siècle et conservée au British Museum de Londres. Ce registre contient une surprenante information : l’une des causes les plus fréquentes d’absence des travailleurs est que leur épouse, ou leur fille, « saigne ».
Ils s’absentent parfois parce qu’ils sont malades, qu’ils brassent leur bière ou embaument leurs morts, voire qu’ils passent la journée avec le scribe. Mais il arrive aussi qu’ils restent chez eux, manifestement pour aider les femmes du foyer dans la conduite des tâches rendues pénibles par les menstruations. Une excuse qui semble suffisamment banale pour être consignée par écrit.
(Il y a 4 000 ans la grande liberté des femmes assyrennes ; in Le Monde du 8 août 2024)
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Un soir quelqu’un, quelque part, demandait pourquoi s’intéresser à l’histoire.
Pour ce genre d’enseignement ?
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( Représentation de la lune dans son plein ; Jean Patigny ; vers 1675)
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Plein lune ce soir à 20h25