Monthly Archives: mars 2009

Lignes de vie

Travailler mieux pour profiter plus

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Concevoir une maison encore plus dingue que celle du facteur cheval

(et la construire)

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Reprendre toute la seconde partie de mon roman

(ça se traine, ça se traine)

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Sortir et aller boire des coups ensuite

(Hé Lau on se la fait cette soirée Bombay Sapphire ? ;-)

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Trouver des modèles de shibari

(photo Nobuyoshi Araki… mon héros ;-)

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Rencontrer des demoiselles un peu vaches sur les bords

(oui mais comment ?)

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Et puis des gentilles c’est bien aussi…

(ça pimente l’ordinaire ;-)

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Et s’il reste cinq minutes on s’occupera de la crise et du réchauffement climatique

(bon surtout du réchauffement en fait… ;-)

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Flower power

Il faut qu’on arrête de se voir. Ce n’est pas la première fois que je te le dis et à chaque fois tu me joues ta comédie de larmes et de regrets et je me laisse attendrir.

On dirait un couple qui se chamaille… Pourtant on est juste complices en érotisme depuis 3 ans… On se voit une fois tous les deux mois au plus, et là ça fait six mois que je ne t’ai pas vue. Je ne t’ai pas désirée une seule fois, même les jours où j’aurais aimé sentir un peu de chaleur contre ma peau.

On a grimpé aux rideaux et je n’avais jamais connu de femme fontaine avant toi, ni d’orgasme prostatique, mais c’est devenu morne et triste. Tu m’allumes par mail, tu m’appelles, je fais deux heures de route pour te rejoindre, tu m’allumes encore, puis tu te refuses après t’être faite désirer. Tu me fais penser à un mélange de midinette de 15 ans et de femme mariée. Le pire de l’une combiné au pire de l’autre, et c’est juste pesant.

Il me semble parfois que tu es convaincue que l’érotisme masculin se conjugue uniquement en gâteries, bien agréables certes, de temps en temps. Tu n’as jamais voulu entendre que ma conception du plaisir est plus riche, et que j’aimerais parfois prendre le temps des caresses, des jeux, et de la sensualité. J’adore lorsque tu glisse ta main dans mon pantalon, mais pourquoi faut il que tu te limite seulement à ça ?… C’est amusant, je me fais l’effet d’être une femme qui se plaint que les hommes ne voient en elle qu’un morceau de chair. J’ai des trous aussi, et même des abîmes, mais ceux là tu ne les approcheras jamais, tout simplement parce que tu ne t’es pas demandée une seule fois en trois ans qui j’étais, ni ce que je pouvais apprécier.

J’ai néanmoins toujours adoré te voir t’envoler sous les hommages de mes doigts ou de ma langue, mais à présent c’est comme si tu t’y refusais. Tu me demandes souvent d’arrêter en cours de route, puis tu te caresses devant moi. Au début j’adorais te regarder te faire jouir. A présent je contemple le plafond en me demandant ce que je fais là… Puis je rentre, vaguement soulagé que ce soit fini, jusqu’au jour où tu rappelles pour me dire à quel point tu me désires et ça repart pour un tour. C’est comme si tu voulais mais ne pouvais plus recevoir de plaisir de moi. J’ignore ce qui te fait agir ainsi. Tu es intelligente, et tu le trouveras sans doute. Je ne sais pas comment t’y aider, et je n’ai plus de joie à te rencontrer.

Je sais que c’est plus dur pour un garçon que pour une fille de faire des rencontres sensuelles… Loi de l’offre et de la demande, et privilège de fille, qui choisit, qui élit. Je sais aussi que je ne suis pas le garçon le mieux fichu et le plus parfait, loin s’en faut, que la terre aie jamais porté. Mais je ne vois pas pourquoi ça m’empêcherait d’être moi aussi sélectif dans mes complicités. Je préfère jouir seul que sans désir, sinon ça fait longtemps que je me serais posé.

Une femme qui compte vraiment beaucoup pour moi m’a dit un jour que le genre de complices qui me conviendraient se trouve dans une petite frange (encore une ;-) de la gente féminine, et c’est cette frange là qui m’intéresse. J’aime les rockeuses, les artistes, les poètes, les rêveuses, les joueuses, les aventurières. J’aime surtout les femmes libres dans leur tête, ouvertes aux expériences et à la nouveauté, celles qui osent, celles qui donnent, celles qui savent ce qu’elles veulent et n’ont pas peur d’être honnêtes avec elles même et avec leurs partenaires ; celles qui sont fortes et fragiles à la fois, et pour elles j’irais décrocher les étoiles s’il le faut.

J’aime les êtres solaires, et qu’on ne vienne plus me parler de gens ordinaires.

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Creative Commons License doigt de miel

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Pensées flottantes

Il vaut mieux être l’esclave d’une princesse que celui de ses propres désirs.

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Savourer les cadeaux de la vie… donner, recevoir, échanger, jouer, rêver, faire rêver

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Oser

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Aller voir si les sirènes existent

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Aimer d’une manière qui se passe de mots, jusqu’à ce qu’on les invente

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Loin des sentiers battus, faire éclore les fleurs sous la lune ;-)

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Tranches de printemps

Elle…

Je me suis levée, comme toujours, avant l’aurore. J’ai bu un café brûlant dans le jardin d’hiver en regardant le ciel s’éclaircir le long des crêtes. C’est amusant, ici ce sont toujours les pics qui se dénudent en premier lorsque la neige se met à refluer.  On dirait des bourgeons de pierre transperçant le blanc manteau de l’hiver. Je lave mon bol comme une  grande fille… Il faut savoir faire les choses soi même. C’est une bonne façon de rester simple, et j’ai d’autres jeux en tête pour le garçon qu’Ondine m’a confié pour quelques semaines.

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Lui

Je suis parti au petit matin, la lune glissait majestueusement à travers l’aurore. J’ai filé vers l’ouest à travers des prairies gelées, avec une petite pensée pour une blogueuse lorsque je suis passé du côté de Metz ;-). Le printemps est devenu perceptible au sud ouest de Paris, lorsque les arbres ont commencé à se recouvrir d’une fine mousse de bourgeons qui teintaient leurs branches dénudées de jolis reflets d’émeraude. Le thermomètre affichait un beau 14°. J’ai eu une pensée pour une blogueuse… une autre :-)…

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Elle…

Je suis passée dans la grange avant de sortir. Il travaillait déjà sur le vieux métier à tisser, le visage béat. Il me fait penser à un Ulysse qui aurait rompu les liens de son mât, envoûté, plongé dans une bulle enchantée. Ondine me dit qu’elle n’y peut rien, que c’est dans sa nature de fée, mais je m’étonnerais toujours des océans d’extase dans lesquels elle parvient à immerger ses affidés. Ca les rend parfois un peu idiots, mais aussi très doux et très dévoués. Le murmure de la montagne a encore grandi depuis ma promenade d’hier, aussi beau et limpide à présent qu’une sonate de Jean-Sébastien Bach. Je guette le signal. Je sais qu’il ne tardera plus.


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Lui…

Les arbres se couvrent d’une résille qui masquera bientôt les boules de gui qui pendent par dizaines à leurs branches.  J’arrive à la croisée des noms qui font rêver… Brest,  Lorient, Saint Malo… Une fois n’est pas coutume je pique au sud et, vers Brocéliande, me laisse envelopper par la douceur d’un air floral à 18° que mon corps n’a pas connu depuis une éternité. Un petit papillon jaune fait de joyeuses acrobaties entre les premières fleurs, un rouge gorge pousse sa chansonnette de branche en branche. Au loin des éoliennes. Je ne connais pas de blogueuse dans le coin (s’il y en a une qu’elle se manifeste avant mon départ ;-)

 

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Elle…


Le signal est apparu au cours de la nuit… La vie a repris son cours dans l’alpage. Je retire mes vêtements et m’avance nue vers l’onde limpide pour lui dire ma joie, et mon amour pour tout ce qui vit d’ici à l’embouchure du fleuve. Je rentre, les yeux emplis de prairies fleuries, et retrouve le chalet couvert de roses. Le garçon a fini son ouvrage pendant ma promenade. Un joli calicot tissé qu’il a étendu sur la façade pour célébrer le retour du printemps… C’est tellement adorable… Envie de jouer avec lui, là, tout de suite, dans la neige, avec les roses pour toile de fond… Il pourra toujours me faire mon soin plus tard… quand il aura récupéré ;o).

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Lui…

Je traverse l’estran avec mon pain sous le bras. Sur la plage une pirogue entourée de canots monte et descend au gré des marées, séparée de la maison par un jardin qui m’invite au naturisme. Joie de marcher pieds nus dans l’herbe. Le sable de la côte océane est plus frais… Content de m’être installé sur cette petite mer intérieure et enchanteresse. Le chemin se déroule, souple sous mes pas. Les sensations se succèdent et forment d’étranges tableaux où s’entremêlent la mer, les herbes de Provence et l’odeur des roses…  Les filles sont belles et souriantes, j’ai les sens qui bourgeonnent… Printemps…

(avec la participation exceptionnelle de Miss Heidi Silicium :-)

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Creative Commons License Heidi Silicium

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Une question existentielle…

… que je me pose parfois devant cette photo… Est ce qu’il y en a un des deux qui domine l’autre ? Est ce qu’ils échangent les rôles ? Est ce qu’ils sont simplement amis ?

Grand mystère ça… J’aime bien imaginer que la demoiselle tend à prendre le dessus, mais quoi qu’il en soit je les trouve très beaux et j’aime beaucoup cette photo qui sort un peu des codes usuels de ce bel art qu’est le SM…

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Heidi vous transmet ses salutations… Elle commence a préparer le printemps. Il est toujours un peu plus tardif en altitude,
mais j’ai idée que quand il viendra ce sera… ouhlala ;-).

Je repars… suis déjà reparti en fait, mais shhht ;-)… Je posterais peut être l’un ou l’autre billet… s’il y a du wifi là où je vais ;-)

A bientôt :-)

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Dédicace

Ce petit billet

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est spécialement dédié

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à ces Dames exquises

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et audacieuses

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qui apprécient

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un peu de jeu

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et de fantaisie

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de temps à autre :-)

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So long man

 

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Merci pour la magie, l’émotion, la poésie
Bon voyage à travers le Rio Grande
Et une pensée pour Chloé Mons…

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Armagnac et retrouvailles

J’éteins les lumières pendant qu’elle va se démaquiller. Je ne laisse qu’une bougie qui luit à l’autre bout de l’appart, sur le bar de la cuisine. Les réverbères au bas de chez elle suffisent amplement à éclairer les murs où alternent joliment la chaux et les pierres encadrées de colombages. Je mets une vieille compil du tout début du siècle et vais l’attendre sur un joli futon qui a (presque) tout vu de nos ébats passés. Elle revient, un armagnac à la main…

On refait le monde dans la pénombre de sodium. Parfois ses yeux se fixent sur un point invisible de l’espace et elle me lance une de ces  questions existentielles dont elle a le secret. Les nuages ont-ils une âme ? Joie de philosopher et spéculer comme deux ados montés en graine sur des choses profondes dont on n’aura peut être jamais le fin mot. La nuit s’étire en direction de l’aube alanguie. On cause fantasmes. J’adore l’intimité très particulière que l’on peut avoir avec une personne avec qui l’on a beaucoup partagé à une certaine époque, on peut tout se dire, même les choses les plus extravagantes, tout en restant simple… 

Elle travaille le lendemain… doit dormir un peu, insiste pour que je vienne me coucher avec elle… On sait tous les deux qu’elle me demandera de partir lorsque je m’endormirais et me mettrais, probablement, à ronfler (ben euuuuuh, c’est peut être aussi un peu pour ça que j’aime beaucoup me retirer sur la pointe des pieds après avoir regardé une demoiselle passer de mes bras à ceux de Morphée ;-)… mais pas seulement hein ;-)…

Bien sûr ça ne rate pas… ça nous vaut un fou rire, et c’est sur le futon que je vais finir la nuit… Le sommeil s’est enfui. Je songe aux mots que j’adresserais à l’attention d’une belle demoiselle… Il fait presque jour lorsque je m’endors, enfin apaisé…

C’était un moment improvisé… ma première vraie soirée depuis une éternité…

J’ai une bonne nouvelle, c’est que j’ai de nouveau du temps pour le blog, la mauvaise c’est que je repars dans quelques jours… mais shhht ;-)

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