Monthly Archives: juillet 2008

Heidi célèbre le retour d’une amie

7 maisons de plage extraordinaires… mais alors vraiment
extraordinaires

Emma Hack… profession body painteuse… les galeries « exhibitions » sont incroyables

Le bal des papillons… une chanson, un clip, un air de fête… beaucoup de joie.

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Emouvons nous là haut

Le voyage aux Pyrénées
fait partie de cette catégorie de films à la fois trop barrés pour toucher les foules et trop sages pour
s’adresser aux gros des troupes des milieux alternatifs…

Ben dame c’est qu’il se mérite au même titre qu’un col du GR10 ! Il faut se donner le temps de dépasser l’impression initiale de bricolage improbable pour entrer dans le monde enchanté des frères Larrieu et se laisser gagner progressivement par l’enthousiasme qui se dégage de cette fantaisie loufoque et décalée, imprégnée de bout en bout de bonne humeur, de poésie et d’un érotisme discret (quoique ;-) et jubilatoire… Un film parfait, donc, pour finir en beauté un chaud dimanche d’été avant de
rentrer chez soi sur une petit nuage, en rêvant de retour à la
nature…

C’est Heidi qui me l’avait conseillé bien sûr, dans un de ses derniers messages reçus par pigeon voyageur (merci d’ailleurs pour cette belle découverte)… Le plus étrange c’est qu’elle semblait au courant du contenu du film bien avant sa sortie… Et je me demande parfois si elle ne serait pas de mèche, d’une manière ou d’une autre, avec les auteurs du film…

Darroussin et Azema y forment un couple sympathique et névrosé qui a bien du mal a passer inaperçu… faut dire qu’une pipole nymphomane ça ne se rencontre pas tous les jours… du moins pas au pied de la brèche de Roland ;-). Mais ce sont, comme toujours chez les Larrieu, avant tout les Pyrénées qui sont la vraie vedette du film. Ce sont elles qui invitent au voyage, à la découverte et au dépassement de soi… Belles, sauvages, généreuses, majestueuses, capricieuses, à la fois douces et intimidantes, ce qui n’est d’ailleurs pas sans m’évoquer certaines complices de jeu ;-).

Sur leurs flancs, dans leurs gorges, dans leurs sous-bois l’on croisera toute une faune où se mêlent pêle-mêle un ours bulgare qui fait pipi debout, une taulière adepte de saut à l’élastique, un cuistot tibétain un tantinet chaman sur les bords, des journalistes locaux et loquaces, un spécialiste du massage au chocolat (j’en connais des qui iraient voir le film rien que pour ça ;-), des gardes forestiers adeptes de haïlle-technolodgy et un trio de curés païens emmenés par Philippe Katerine… Un film d’une liberté absolue, toujours plus haut sur la montagne, toujours plus excentrique, jusqu’à l’apogée, renversante et troublante, au même titre que les sommets, admirablement réfléchis dans les eaux limpides des lacs d’altitude.

Si vous êtes un tantinet contemplatif, si vous vous sentez une âme de poète épicurien, si vous appréciez les fantaisies capillotractées alors je ne saurais que trop vous recommander ce petit bijou drôle et sensible, visible partout en France mais dans de moins en moins de salles… à voir rapidement donc… :-).

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L’animateur radio

J’ai
découvert les musiques électroniques en même temps que la musique en général,
quand j’ai commencé à m’y intéresser, vers le tournant de l’adolescence…
C’était au début des années 80… A l’époque où il se disait que la vidéo avait tué les radio stars… Mais je digresse… quoique ;-).

Quelques
années plus tard 4AD a produit Marrs et plein de gens se sont mis à brailler « Aciiiiiid » à tout bout de champs… énervant à souhait il faut bien le dire… Moi je
m’en fichais j’étais à fond dans le grand tourbillon indie rock qui a saisi le
monde au tournant des années 90… Je continuais à suivre les musiques électroniques de loin,
d’une oreille distraite, comme des expériences musicales sympathiques et un peu
exotiques… Et puis…

C’est
arrivé vers 1996… Je me souviens très bien de ce jour. Je roulais non loin de la frontière espagnole, sur une petite route à flanc de vallée. Il faisait beau. C’était en mars. Les flancs du pays basque commençaient à reverdir. Au loin on devinait des cîmes encore enneigées, et moi je me contentais de suivre la route en profitant du paysage, libre comme l’air sous la lumière éblouissante qui précède le
couchant. J’ai allumé la radio et une musique vraiment étrange a envahi l’habitacle. C’était un son radicalement neuf, quelque chose que je n’avais jamais entendu jusque là… Un mélange de clarinette et de chants tribaux qui se déversait en volutes légères et fluides, tournoyait au fil des méandres du ruban d’asphalte qui me ramenait vers l’océan… un pur rêve
éveillé… Je n’ai jamais su qui a fait ce morceau, mais ça a été le début de ma
troisième grande époque musicale… celle de l’électro…

La french touch avait déjà quelques
années au compteur, et l’âge d’or des free partys était déjà – d’après les puristes – passé, mais comme de toute façon la hype n’a jamais été mon truc… ;-) Je dévorais tout ce que je trouvais…
Je rattrapais le retard, et puis ça s’est tassé… Je continue à faire de
belles découvertes, mais
fondamentalement je n’entends rien qui me parait vraiment neuf et exaltant… à
l’exception d’un petit miracle, une heure de concentré de bonheur que je
savoure semaine après semaine sur ma radio culte… j’ai nommé la planète
bleue, sur couleur3…

Le
pitch résume assez bien l’esprit de l’émission :
« Après l’ère cybernétique, voici l’heure cyber-ethnique…
… tam tam et computer, du sable et du silicium »

Sur la planète bleue il n’y a pas
d’interview, pas de promo, juste des univers sonores
intemporels créés aux quatre coins
de la planète par des rêveurs, des esthètes, des rebelles vivant parfois au
bout du bout du monde… Et, de temps à autres, des digressions passionnantes et lumineuses, portant sur les sujets qui feront
l’actualité de demain : l’écologie, les nouvelles technologies, les mouvements
de fond qui traversent la société en silence, loin des feux de la
rampe…

Yves
Blanc nous propose un regard différent, salutaire, libre
de toute contrainte commerciale. Sa voix vient nous rappeler
qu’un autre monde est là, tapi dans les failles, les
interstices, les beaux chemins de traverses oubliés par les grands
médias, prêt à émerger et déjà accessible à qui veut bien s’en donner la
peine… Merci Monsieur Blanc…

Toutes
les émissions sont archivées et disponibles chez couleur3,
et l’intégrale des play lists et des références sont citées sur le site de la planète bleue


 


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Heidi dévoile le dessous des choses

Eisenhower jouait les
prophètes en 1961… et ça ne s’est pas arrangé depuis

Branislav Kropilak… ou la
face cachée de la pub

Dans
Cosmo
… Ce que les hommes ont toujours voulu savoir sur le plaisir des
Dames


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Leçon d’une nuit d’été

Pourquoi s’agiter…

Lorsqu’il suffit de laisser…

Le temps
au temps…

Mais shht…

… C’est un secret :-)

 

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Objets inanimés…

Je ne sais plus qui a dit que le déclin de la civilisation
avait commencé le jour où on a cessé de repriser les chaussettes, en revanche
je me souviens très bien, et avec émotion, de ce copain, directeur financier
issu du secteur de l’automobile, qui s’est ému un jour d’un produit en cours de
développement dans une entreprise du coin…

Mais vous êtes fous ! Avait il dit, arrêtez ça tout de
suite ! Vous êtes en train de faire de… de… de la… de la… sur-qualité !

Rhaaaah, le mot était lâché. La sur-qualité voilà l’ennemi !
Arrière antéchrist synonyme de coûts de production démesurés, de marges rognées
et de produits qui ne se renouvellent plus assez vite. Mais vous vous rendez
pas compte… faire des produits qui pourraient se conserver dans la durée ? Non sens ! Et les actionnaires ??? Vous me dégoutez
tiens, ennemis du compte de résultats que vous êtes…

Je sais, j’en rajoute, je ne peux pas m’en empêcher. Le DAF
en question, un bon copain d’ailleurs était simplement issu d’un secteur
industriel qui a érigé la chasse aux coûts en religion ( 3ème commandement
: le moindre surcoût inlassablement tu pourfendras )…

N’empêche… je ne peux pas m’empêcher de songer que cette chasse aux coûts n’est pas totalement sans rapport avec la quantité invraisemblable d’objets
défaillants que j’entasse dans mon petit chez moi depuis quelques années… Récemment, pris d’une
inspiration subite je me suis enfin décidé à faire le ménage, et j’ai commencé
à rapatrier mes anciennes cafetières en direction de la déchetterie la plus proche… Peut
être car il y en a une qui vient justement de me lâcher…

N’ont-elles pas fière allure ? On dirait presque les trois singes de la légende…

A gauche, modèle Seb, conçue par quelqu’un
qui n’a pas du songer plus de trois secondes qu’au-delà de la forme il y avait aussi une fonction, qui consiste à faire le café… Bref la forme sortait de l’ordinaire mais c’était pas trop pratique a utiliser… Finalement ce n’était pas trop gênant,
puisque le bidule a rendu l’âme au bout de 3 mois… Je pense qu’ils avaient un directeur
financier issu de l’automobile dans l’effectif…

Bon vous me direz j’aurais pu
le ramener pour faire jouer la garantie, retrouver la facture, me coltiner l’objet au service après vente du carrouf de l’autre coté de la ville (celui ou je mets jamais les
pieds puisque je fais toutes mes courses dans la supérette de mon quartier) et attendre
deux mois que l’objet revienne du SAV… Vu comme ça… Bah, on va pas chipoter… J’en ai racheté une
autre donc, oh une pas cher, 20 euros, marque Severin, du costaud, du solide, du lourd, du made in germany, du moins c’est ce que je
pensais naïvement, mais c’était oublier que quelque soit la marque et le lieu d’assemblage les composants viennent toujours de chez un sous traitant inconnu situé quelque
part du côté de la rivière des perles…

Elle a quand même duré deux mois avant de se
mettre à clignoter dans tous les sens un beau matin, inutilisable… Ma confiance
dans le made in germany en a pris un coup… Bon allez, après les produits de
m… mauvaise qualité de chez Carrouf et Rond Point direction Cora… où j’ai
d’ailleurs trouvé exactement les mêmes références que dans les deux précédents… A se demander à quoi sert la concurrence…

Je suis un gros flemme et j’aime bien me réveiller (quand je
me réveille) avec l’odeur du café chaud… Va pour un nouveau modèle avec
programmateur donc… Bestron, 30 Euros, c’est celle de droite (n’y voyez aucun
sous entendu politique hein)… Alors là je dois dire que autant j’ai dit
beaucoup de mal des deux premières, autant celle-ci n’a rien à voir !… Excellent
achat qui a tout de même duré 7 mois avant de rendre l’âme… Plus du double des deux précédentes ! Alors là je dis chapeau bas
messieurs de chez Bestron ! Vous auriez juste pu faire un effort avec le récipient baveur… ou alors fallait prévenir que c’était un accessoire de
farces et attrapes, car je vous dis pas la quantité invraisemblable d’éponges
que j’ai usées pour nettoyer la table à chaque fois que j’en mettais tout
partout en me versant mon café du matin…

Bilan des courses : 3 cafetières en un an, des
monceaux de détritus à recycler, et plus de 100 Euros d’achats cumulés… Vive
la vie moins chère grâce aux grandes surfaces…

N’empêche… je me demande avec quoi je vais bien pouvoir faire le café maintenant…

D’un côté je me dis autant mettre le paquet pour investir dans une
bonne cafetière un peu plus chère, mais même made in germany j’ai un peu peur qu’ils aient eux aussi un
directeur financier qui vient de l’automobile… du coup j’hésite surtout avec une de ces merveilleuses cafetières à piston,
vous savez, celle où on verse juste l’eau chaude et on pousse… c’est joli, c’est fiable et en plus c’est
écologique… Ou alors me mettre au thé… pas encore décidé… Je vous dirais…

En attendant je vais plancher sur un nouveau dossier défense
du consommateur : l’électronique grand public… Et j’aime autant vous dire
qu’il y a de la casserole dans l’air… et j’ai les preuves ;-)

 

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Heidi s’équipe pour l’été

Des fonds d’écrans pour découvrir les talents de demain et visiter de bien étranges contrées… 

une jolie cabane… pour se reposer après les fiestas avec les fées de la forêt du bas de l’alpage

Et un boy friend d’appoint à mettre… pas trop loin de la cabane… juste en cas de besoin ;-)

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A la réflexion

Je me suis regardé dans votre miroir
J’y ai aperçu votre merveilleux reflet
C’était délicieux de vous voir oeuvrer
Façonner, raboter, arrondir, rectifier
Rajouter de beaux ornements au gré
De vos caprices d’esthète fantasque

Vous vous penchiez sur votre création
Souffliez la poussière de votre miroir
Vous reculiez pour admirer votre oeuvre
Regardiez vos jolis doigts fins et bagués
Toute étonnée de ce qu’ils avaient créé
Vous le rinciez d’une cruche d’eau pure

J’ai senti votre ondée se déverser sur moi
Des milliers de ruisseaux sur mon visage
Pour laver la crasse, raviver les couleurs
Ternies par les tours des jours qui passent
Je me suis senti brillant dans l’obscurité
Illuminé par la grâce de votre beau regard

Vous vous observiez dans la pénombre.
Belle et altière, et pourtant si délicate
Votre belle image se déversait sur moi
En ondes légères, fraîches et lumineuses
Que vous seule pouviez entrevoir.
Mais moi c’est vous que j’admirais…

…En me regardant dans votre miroir.

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Creative Commons License Heidi Silicium

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10 choses simples et délicieuses

Avoir de petits secrets

Marcher au soleil

Caresser une Demoiselle

Prendre un bain

Savourer le présent

Faire des bulles

Tenir une porte

Déguster du chocolat

Regarder l’horizon

S’émerveiller d’un papillon

Faire un clin d’oeil ;-)

PS. Ou en fin de soirée disons ;-)
PS2. Ah mince, ça fait 11 ;-)

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Je fais parfois ce rêve…

… étrange et pénétrant d’une architecture qui se fondrait dans la nature. C’est là je crois une réminiscence de mon enfance, lorsqu’on traversait Bâle en voiture avec mes parents pour aller skier dans l’Oberland Bernois ou le Gothard… Lorsque je m’émerveillais des ornements en béton recouverts de plantes grimpantes qui défilaient le long de l’autoroute qui traverse la ville avant de filer vers les beaux vallons du Jura Suisse.

J’ignorais en ce temps là qu’à l’autre bout du monde, quelque part du côté de Santa Monica, d’anciens soldats vivaient déjà dans des maisons à base de ferrociment. Une technique mise au point pendant la seconde guerre mondiale pour construire rapidement et avec des moyens minimaux des abris, des stockage, ou des réservoirs d’eau. Le principe est bête comme chou : prenez une armature métallique, donnez lui la forme que vous désirez, et recouvrez la ensuite, à la truelle, d’une mince couche de ciment ne dépassant pas 4 cm d’épaisseur.

Cette technique donne des constructions d’une solidité à toute épreuve. Elle permet également, avec des moyens limités, d’obtenir une variété infinie de formes et de motifs, à l’extérieur comme à l’intérieur. Les maisons sont toutes en courbes organiques, elles peuvent être recouvertes de toitures végétalisées accueillant parcs et oiseaux… Les intérieurs se prêtent à toutes les fantaisies et l’on peut même sculpter le mobilier de manière à ce qu’il fasse corps avec la maison… De grandes baies arrondies permettent à l’imagination de se transporter par delà l’horizon… Ce mode de construction fut popularisé en Europe par Antonio Gaudi, qui l’utilisa largement à Barcelone pour ses belles constructions organiques… Elle est aujourd’hui encore largement utilisée pour faire des sculptures.

Elle eut également son heure de gloire dans les années 70, puisqu’elle permettait à n’importe quel amateur de plaisance peu fortuné de se construire son propre bateau, sa propre coque, sans pour autant avoir besoin d’un moule. Car oui, elle est même utilisable pour construire des bateaux… et ils flottent, du moins à ce qu’il paraît ;-).

Elle n’est pas simple à mettre en oeuvre car elle demande beaucoup de minutie pour éviter les problèmes d’étanchéité, et ne s’est jamais beaucoup développée car elle n’est pas adaptée aux exigences de productivité des chantiers modernes. Au fond c’est une technique pour l’auto-construction, ou pour les pays à faible coût de main d’oeuvre…

Et pourtant, elle a continué à faire son petit bonhomme de chemin, les techniques se sont améliorées, de nouveaux matériaux de renfort sont apparus… notamment le bambou, et la toile de jute… et le résultat est… ma foi, laissons le parler de lui même :-).

(Hmm, j’adore ce bureau ;-)

Toutes les photos proviennent du site d’ Arquitectura Organica (Mexique)
… Et plein d ‘autres exemples ici

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Creative Commons License Heidi Silicium

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